Recevez gratuitement notre bulletin électronique.

FP_FR, Header AD

LA TROMPETTE

Appendice : 'Une loi de l'histoire'

Les anciens prophètes : Comment devenir roi (Appendice)

Lire le chaptire précédent : Le trône de David : La lampe dans un monde sombre

Aujourd’hui nous entendons beaucoup de voix académiques dirent aux gens que l’apprentissage de l’histoire a peu ou pas de valeur. Il s’agit d’une tendance extrêmement dangereuse qui pourrait être trop ancrée au point de ne jamais pouvoir être corrigée.

Cette plaie éducative est rampante parmi les peuples américains et britanniques. Il semble que peu de nos dirigeants comprennent que c’est un désastre colossal !

« Quand l’histoire est enseignée de nos jours, elle est souvent enseignée comme le déploiement de forces inévitables—de vastes forces impersonnelles », a écrit le chroniqueur syndiqué George Will, dans son article du 23 décembre 2001. « Le rôle de contingence dans l’histoire est dénigré, ainsi les étudiants sont vaccinés contre la notion “antidémocratiqueˮ que l’histoire peut être déviée dans sa course par de grands individus. »

Pt Fr 202301

Il a alors impliqué que l’Amérique ne serait probablement pas née sans la bravoure et la primauté de George Washington. Nous étions dangereusement près de perdre la guerre d’Indépendance. « Cette nation n’était pas inévitable », a écrit M. Will.

« Le Gén. George Washington, commandant des forces mal nourries, mal habillées et à peine formées contre la puissance la plus forte du monde, avait battu en retraite, comme il a dû le faire une bonne partie de la guerre. À l’approche de la nuit de Noël 1776, il avait désespérément besoin d’une victoire, et l’a obtenue avec une attaque-surprise sur Trenton… L’histoire humaine aurait eu des contours différents si les balles qui ont déchiré ses vêtements l’avaient frappé pendant la guerre contre les Français et les Indiens. »

De grands individus changent vraiment le cours de l’histoire !

Un des plus grands biographes de Winston Churchill, Guillaume Manchester, a dit que Churchill « a sauvé la civilisation occidentale »—pas seulement la Grande-Bretagne et l’Europe. Plus exactement, M. Churchill a été utilisé par Dieu pour sauver la civilisation occidentale.

Combien est-il important que nous apprenions les leçons de cette histoire qui pourrait sauver des civilisations !

Nos universités les plus estimées, cependant, négligent l’histoire et ignorent ses leçons très précieuses. M. Will a fait des observations sur une enquête, visant des élèves plus âgés dans 55 des collèges élitaires de l’Amérique, qui a montré que seulement 22 % savaient que les mots “le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peupleˮ sont du Discours de Gettysburg. 40 % ne pouvaient pas placer la guerre de Sécession dans la deuxième moitié du 19ème  siècle… 20 % croyaient que les Pères pèlerins ont signé la Magna Carta sur le navire Mayflower… À la question : Qui avait commandé les forces américaines à Yorktown ? La réponse la plus fréquente était Ulysses S. Grant.

« De telles questions ne devraient pas être difficiles pour les aînés du lycée ou des écoles secondaires. Mais au moment de l’enquête, aucun des 55 collèges et universités n’exigeait un cours sur l’histoire américaine. Et les étudiants pouvaient être diplômés de leurs études à 78 % d’entre eux sans avoir pris aucun cours d’histoire. »

Quelle enquête dérangeante ! Plus de trois quarts des étudiants n’avaient même pas pris un cours d’histoire !

Pourquoi ces informations sont-elles si consternantes ? M. Will a conclu son article avec les mots d’un des Pères fondateurs de l’Amérique, l’ancien président James Madison—des mots qui sont inscrits sur un bâtiment de Princeton : « Seuls des gens bien instruits peuvent être en permanence des gens libres ».

Sommes-nous en train de perdre notre liberté ? La réponse est un oui retentissant ! Nous allons perdre notre liberté et beaucoup plus !

Une loi de l'histoire

Henry Steele Commager a écrit une introduction à la biographie de Winston Churchill au sujet de son ancêtre, Marlborough. M. Commager y écrit que « la lecture de Churchill sur l’histoire a renforcé sa première éducation pour exalter les vertus héroïques. Il était Romain, plutôt que Grec et quand il admirait des accomplissements romains dans la loi, le gouvernement, l’empire, il se réjouissait, alors, des vertus romaines d’ordre, de justice, de courage, de résolution et de magnanimité ». Nos nations vivent aujourd’hui parce que de grands dirigeants ont appris et ont pratiqué ces vertus héroïques ! « C’était, également, des vertus britanniques et, parce que c’était le symbole même de John Bull, churchilliennes. Il chérissait, comme une loi de l’histoire, le principe selon lequel les peuples qui se moquent de ces vertus sont condamnés à dépérir et se dissoudre, et que les gens qui les respectent prospéreront et survivront. »

L’apprentissage des leçons de grands dirigeants du passé est essentiel au bien-être national. Si nous respectons et imitons ces vertus héroïques de l’histoire, nous « prospérerons et survivrons ». Mais si nous nous moquons d’elles, nos nations sont «  condamnées à dépérir et à se dissoudre ».

C’est « une loi de l’histoire ». La survie des nations est en jeu !

Les leçons de l'histoire

H. S. Commager a écrit : «  [Churchill] a accepté, d’instinct, l’attitude envers l’histoire que ce siècle a considérée comme allant de soi : cette histoire, selon les mots de Bolingbroke, c’était de la philosophie enseignant par l’exemple. De plus, il était tout à fait prêt à se tenir debout là et montrer les exemples. Effectivement nous pouvons dire de Churchill ce que lui-même a écrit de Rosebery, c’est que “le passé était toujours sous le coude, et était le conseiller sur qui il comptait le plus. Il semblait être accompagné par le savoir et l’histoire, et il portait dans l’actualité un air de grandeur ancienneˮ.

« Nulle part ceci n’apparaît plus simplement que dans le “Grand Thèmeˮ que Churchill a imposé à son histoire de La Deuxième Guerre mondiale : “Dans la guerre : la résolution ; dans la défaite : le défi ; dans la victoire : la magnanimité ; dans la paix : la bonne volontéˮ. Il lisait l’histoire comme un texte sacré moral et prodigieux, et pour lui l’écriture était, sinon divinement inspirée, du moins faisant autorité. De plus, elle était franche et simple. L’histoire était une lutte entre les forces du bien ou du mal, la liberté et la tyrannie, l’avenir et le passé. Par une heureuse fortune, le propre peuple de Churchill—“cette race insulaireˮ, comme il l’appelait—était du côté du droit, du progrès et de l’illumination ; par une heureuse fortune, également, il lui a été donné de revêtir ces vertus comme une armure dans le combat pour une cause juste.

« Si l’histoire était de la philosophie enseignant par l’exemple, quelles leçons a-t-elle enseignées ? …

« Premièrement, l’histoire n’était pas seulement la poursuite d’heures perdues, mais était, elle-même, de la philosophie et, lu avec raison, fournissait des leçons que les hommes d’État pourraient méditer et appliquer.

« Deuxièmement, l’histoire était à la fois de la mémoire et de la prophétie. Elle procurait le conseil et le réconfort de la vision à long terme, tant du passé que de l’avenir. La contemplation des âges que l’humanité avait endurés, de façon ou d’autre, et avait survécus, avait insufflé à l’étudiant la patience, l’humilité et le courage ; la perspective d’une postérité qui, dans mille ans, pourrait prononcer le verdict qu’une génération avait donné à une nation “son heure de gloireˮ a encouragé la résolution et l’espoir, et renforcé la capacité d’affronter des crises qui semblaient insurmontables.

« Troisièmement, l’histoire suit de grands cycles : les mêmes thèmes se sont reproduits, à plusieurs reprises, le même drame a été joué, d’âge en âge ; et puisque les hommes avaient survécu de façon ou d’autre aux vicissitudes du passé, il y avait le terreau pour espérer qu’ils pourraient survivre à ceux du présent et de l’avenir. Ainsi, quatre fois la Grande-Bretagne avait lutté pour sauver l’Europe de l’emprise d’un tyran—Louis XIV, Napoléon, le Kaiser Guillaume et Hitler—et quatre fois la Grande-Bretagne avait réussi à sauver l’Europe et, avec cela, la cause de la liberté et de la justice. Il y avait un schéma récurrent qui a bien auguré de l’avenir de “cette race insulaireˮ et de l’humanité, car, comme Churchill l’a vu, le bien-être de l’humanité a été inextricablement entrelacé avec celui des peuples anglophones.

« Quatrièmement, l’histoire a témoigné de l’importance essentielle du caractère national, car le caractère national était aussi important pour un peuple que pour un individu, et chaque nation doit être vigilante pour le défendre et le préserver. Que chaque nation ait un caractère spécial Churchill n’en a pas douté, et, quand il a contemplé le long arc des siècles, il a été amené à une cinquième conclusion, que c’était, surtout, le caractère anglais qui avait éclairé les couloirs du temps, en vacillant de temps en temps, mais surtout pur et clair et même lumineux—le caractère anglais et celui des nations filles de l’Angleterre, dans le monde entier ». Aujourd’hui, le caractère n’est même pas assez important pour s’ériger en tant que question politique, en Grande-Bretagne et en Amérique !

H. S. Commager a continué : «  De tout cela a découlé une sixième leçon, que l’épreuve de la grandeur, c’était la politique et la guerre…

« “Les bataillesˮ, a-t-il écrit dans Marlborough, “sont les principales bornes dans l’histoire séculière… Toutes les grandes batailles de l’histoire ont été gagnées par la volonté supérieure d’arracher la victoire des dents de l’ennemi.ˮ [Dans les nations modernes d’Israël, Dieu a brisé la volonté (Lévitique 26 : 19).] Et ailleurs, il a conclu catégoriquement que “l’histoire de la race humaine, c’est la guerreˮ. Comme ces hommes d’État qu’il admirait le plus—Marlborough, Chatham, Wolfe, Clive, Washington, Lee—il était lui-même un chef de guerre ; seul, parmi les grands chefs de guerre, il était un grand historien de la guerre.

« L’Histoire—non moins l’histoire de la guerre—enseignait une septième leçon, et l’enseignait non seulement à Churchill, mais par lui : l’importance essentielle de la qualité des dirigeants—un autre échec désastreux en Grande-Bretagne et en Amérique (Ésaïe 3 : 1-4).

Manfred Weidhorn, dans son livre Sword and Pen [L’épée et la plume], dit ceci au sujet de Winston Churchill : « En essayant d’évaluer la signification ultime des événements, Churchill luttait avec le problème de la perspective historique. Les incidents ont une signification au moment de leur occurrence, et une autre quand ils sont devenus une partie de l’histoire ».

Beaucoup de personnes ont qualifié M. Churchill de prophète. Voici la raison principale : Il a essayé « d’évaluer la signification ultime des événements » dans une perspective historique. Tous les êtres humains sont faibles dans ce domaine, mais nous devons nous efforcer de voir non seulement le présent, mais aussi le passé et l’avenir.

M. Churchill a, également, dit que plus vous voyez loin dans le passé, plus vous pouvez voir loin dans l’avenir.

Ce dont nous avons besoin vraiment, c’est la perspective de Dieu. Nous devrions éviter le raisonnement humain (2 Corinthiens 10 : 5). Au lieu de cela nous devrions raisonner avec Dieu (Ésaïe 1 : 18).

Mein Kampf

La plupart des gens, au cours des années 1930, ignoraient presque complètement le grand dessein de Adolf Hitler. C’est parce qu’ils étaient ignorants de la propre histoire de Hitler. Il avait exposé son plan maître dans son livre, Mein Kampf.

Environ 50 millions de personnes ont été tuées lors de la Seconde Guerre mondiale. Combien de vies auraient été sauvées si nous avions lu et fait attention à Mein Kampf, et avions, ensuite, utilisé notre puissance pour arrêter Hitler avant qu’il puisse causer tant de dommages ?

Les Russes ont conclu un pacte avec Hitler au début de la Seconde Guerre mondiale. Le monde a été alarmé. Les Russes étaient ravis, bien qu’ils n’auraient dû l’être. Hitler avait écrit dans Mein Kampf qu’il devait conquérir l’Union soviétique. Ils étaient ignorants de l’histoire de Hitler ou n’ont pas cru ce qu’il avait dit et écrit.

Comme la plupart des gens le savent, Hitler a marché, plus tard, sur l’Union soviétique.

Le monde a finalement cru Hitler quand Mein Kampf est devenu une réalité terrifiante !

Combien est-il vital d’apprendre cette histoire ?

Pareillement, Oussama ben Laden a écrit et a parlé à propos de la façon dont il allait attaquer et terroriser l’Amérique. La plupart de nos peuples ont ignoré sa déclaration de guerre. Quand il a bombardé le World Trade Center, en 1993, nous n’étions toujours pas au courant, ou n’avons pas cru à ses menaces, même si c’était la première fois que l’Amérique était attaquée par le terrorisme à l’intérieur de ses frontières. Ce ne fut pas avant que les terroristes frappent l’Amérique, le 11 septembre 2001, que nous avons finalement cru les discours et écrits de ben Laden.

La grande tragédie, c’est que nous avons peu, sinon rien, appris des histoires tordues de Hitler ou de ben Laden.

M. Churchill avait mis en garde, durant presque une pleine décennie, contre Adolf Hitler, et les peuples britanniques et américains ont refusé d’écouter. La civilisation était presque au-delà du sauvetage, quand le gong discordant de la réalité a frappé ! Nos nations étaient près de perdre la Seconde Guerre mondiale parce que nous avons rejeté les avertissements de Churchill trop longtemps !

Notre échec à apprendre les avertissements de M. Churchill, au cours des années 1930, contribue à conduire la civilisation dans une guerre nucléaire !

C’est la perspective historique que nous devons avoir.

Nos chefs montrent continuellement une obsession avec leurs idées « nouvelles » et « modernes »—des idées qui se sont démontré maintes fois, à travers l’histoire, être des échecs, et un mépris pour l’histoire et la tradition. C’est un problème dangereux—la sorte de réflexion qui détruit les nations !

Ces dernières années, les dirigeants de l’Amérique ont poussé, continuellement, l’Allemagne vers la domination de l’Europe—ce qui démontre l’ultime mépris pour l’histoire extrêmement récente ! (Les faits sont vraiment consternants. Pour en savoir plus sur ce sujet essentiel, faites la demande de ma brochure gratuite, La conquête allemande des Balkans.)

La solution n’est pas dans le fait d’être un libéral ou un conservateur. Les libéraux croient dans l’individualisme, ce qui signifie souvent qu’ils se fient à leur propre raisonnement humain. Les conservateurs croient que les gens devraient apprendre de l’histoire, mais Dieu est souvent laissé hors du tableau. Ni les libéraux ni les conservateurs ne comptent sur Dieu comme ils le devraient. Une trop grande quantité de leurs points de vue sont anti-Dieu, et c’est la pire des plaies. Généralement, ils apprennent, dangereusement, peu de l’histoire séculière ou de la Bible.

Cependant, la loi de l’histoire est toujours là. La vie sera extrêmement dure, à moins que nous n’apprenions cette immuable loi de l’histoire.

Dieu a préparé Winston Churchill pour sauver la civilisation occidentale lors de la Seconde Guerre mondiale. Il n’y a pas de tel homme en train d’être préparé pour nous sauver de la Troisième Guerre mondiale. Mais Dieu envoie un avertissement au sujet d’une catastrophe nucléaire à venir !

Notre message d’avertissement vient du grand Dieu. Et vous pouvez le prouver. Le ferez-vous ?