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L’Allemagne convoite le Brésil

EVARISTO SA/AFP/Getty Images

L’Allemagne convoite le Brésil

Un nouveau gouvernement signifie un champ mûr pour la récolte.

Le ministère allemand de l’Économie et de l'Énergie a de grands projets pour le Brésil en 2019. Le nouveau gouvernement brésilien de Jair Messias Bolsonaro a suscité beaucoup d'enthousiasme parmi les investisseurs européens. L'Allemagne s'attend à ce que le partenariat s'épanouisse et a défini un programme de développement des marchés pour saisir ces opportunités.

Le Brésil est la huitième économie mondiale et la plus grande économie de l'Amérique latine. Il est riche en ressources naturelles, telles que les éléments de terres rares, le minerai de fer, les métaux précieux, l'uranium, le gaz naturel, le pétrole et le bois.

L'Union européenne est le deuxième plus grand partenaire commercial du Brésil, avec 18,3% de son commerce total. L'Allemagne est la première économie européenne et le plus important partenaire commercial européen du Brésil. Ensemble ils travaillent à unir deux énormes blocs commerciaux, ce qui entraînera un réalignement majeur dans le monde commercial.

Mais le Brésil fait aussi face à d'important défis, tels qu'un déficit de sécurité, un manque d'infrastructures, et d'autres difficultés dans son développement. Environ 75% des brésiliens perçoivent la situation sécuritaire comme mauvaise ou très mauvaise. Leurs craintes sont fondées : le Brésil a l'un des taux de meurtre le plus élevé dans le monde. Cette tendance a motivé le président Bolsonaro à centrer ses politiques sur la sécurité et l'investissement. Quelques jours seulement après son entrée en fonction, il s'est fixé de renforcer massivement et de responsabiliser les forces de police et de sécurité du Brésil.

Compte tenu des ressources riches et largement inexploitées de son pays, il a dit qu'il voulait faire du commerce avec le « monde entier ». Il a spécifiquement indiqué qu'il désirait détourner le Brésil de l'influence chinoise et le ramener vers l'Occident.

Beaucoup craignent que le Brésil ne dérive vers une dictature militaire. Mais l'Allemagne voit une opportunité en or d'investir et d'exploiter les ressources du Brésil.

Avec Bolsonaro à sa tête, la grande économie brésilienne a le potentiel de se développer considérablement. Mais pour réussir, le nouveau président a besoin d'alliés dignes de confiance.

Dans « les technologies et les services de sécurité civile au Brésil », le ministère de l'Économie a souligné les divers développements positifs que le nouveau gouvernement fournira : de meilleures conditions d'investissements et de commerce pour les entreprises étrangères ; des réformes pour la libéralisation du commerce ; davantage de dépenses publiques en matière de sécurité publique ; et une croissance économique estimée à 2,5% cette année.

Le nouveau gouvernement brésilien est parfaitement adapté à l'Allemagne. Les besoins en ressources naturelles de l'Allemagne et de l'Europe peuvent être comblés par l'augmentation des exportations du Brésil. Et la demande croissante du Brésil en matière de sécurité est une porte ouverte pour les compagnies allemandes expertes en sécurité et les firmes d'investissement pour commercialiser leurs services.

Ainsi le Brésil est un champ prêt pour la moisson, et l'Allemagne prépare la moissonneuse-batteuse pour en récolter les fruits.

Herbert W. Armstrong a indiqué deux facteurs qui uniraient les blocs commerciaux européens et latino-américains : la religion et la langue.

La langue nationale du Brésil est le portugais, et sa religion est principalement catholique. Le Brésil a plus de catholiques romains que n'importe quelle autre nation. L'Europe utilise ces points communs pour allier étroitement les deux continents, tout comme elle le faisait au temps du Saint Empire romain. La Pure Vérité d'octobre 1957 déclarait, « Les pays d'Amérique latine se joindront à la renaissance européenne de l'ancien Empire romain. »

Aujourd'hui, nous voyons émerger le partenariat qui destine l'Europe à prendre avantage des ressources de l'Amérique latine. Cette future alliance et ses implications pour l'Amérique sont prophétisées dans la Bible. L'Europe ne cherche plus un accord commercial avec les États-Unis, mais plutôt à centrer le commerce mondial autour de ses propres marchés. Ceci a été prophétisé dans Ésaïe 23 et dans Ézéchiel 27.

Dans Deutéronome 28, la Bible décrit certaines des conséquences dévastatrices que cela aura pour l'Amérique. Le verset 53 est un aperçu des conditions terribles qui résulteront du « siège... où te réduira ton ennemi. » Ceci se réfère à un siège économique, qui est mis en place par l'Europe.

L'Europe a une stratégie spécifique dans ses politiques commerciales. Elle forge une alliance avec l'Amérique latine, l'Afrique, la Russie, la Chine, le Japon et d'autres puissances économiques pour une seule raison : faire tomber l'Amérique.

Ce siège économique ne réussira pas, à moins que l'Europe n'intègre pleinement l'Amérique latine dans son camp. Situé sur son flanc sud, l'Amérique latine peut être perçue comme le grenier d'urgence des États-Unis. Mais ces liens sont sur le point d'être coupés, et la Bible prophétise que les conséquences seront dévastatrices.

La prophétie biblique montre la direction que prennent les événements mondiaux d'aujourd'hui. Mais chaque prophétie aboutit aussi à un grand espoir. Le Deutéronome, Ézéchiel et Ésaïe prophétisent tous un avenir merveilleux au-delà de ce siège économique. Il y a de l'espoir pour chaque personne prise dans cette souffrance à venir. La Bible révèle qu'il y a un grand espoir et une protection pour ceux qui tiennent compte de cet avertissement aujourd'hui. 

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