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La disparition du Traité INF rapproche l'humanité plus près du gouffre nucléaire

CHIP SOMODEVILLA/GETTY IMAGES

La disparition du Traité INF rapproche l'humanité plus près du gouffre nucléaire

Les États-Unis ont annoncé le 2 février qu'ils suspendaient le respect de la conformité du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire avec la Russie. Le traité interdit aux deux pays de développer ou d'utiliser des missiles nucléaires à moyenne portée. La Russie a dit qu'elle aussi abandonnerait l'accord historique.

Le Traité INF remonte aux années 1980, lorsque les tensions de la guerre froide montaient en flèche et que les États-Unis et l'Union soviétique construisaient des arsenaux nucléaires toujours plus grands et plus performants.

Un système de missile soviétique sol-sol appelé SS-20 constituait une mise à niveau importante par rapport aux technologies existantes. Très précis, capable d'être facilement caché et de se redéployer facilement, et capable de transporter plusieurs têtes nucléaires pouvant toucher plusieurs cibles, le SS-20 était considéré comme un système révolutionnaire. Sa caractéristique la plus remarquable était son dispositif de 3 charges nucléaires indépendantes d’une portée de 3400 milles (5472 Km). La portée était suffisamment courte pour être conforme aux traités sur la limitation des armements stratégiques en vigueur, mais suffisamment longue pour mettre la majeure partie de l'Europe à portée de frappe.

En réponse aux SS-20, les États-Unis ont développé le missile sol-sol Pershing ii. Comme le système soviétique, le Pershing ii était mobile, facilement dissimulable, remarquablement précis et capable de frapper plusieurs cibles avec des ogives nucléaires des centaines de fois plus puissantes que les bombes larguées sur le Japon, en seulement quelques minutes.

Dans l’environnement de dissuasion de la guerre froide, les SS-20 et les Pershing ii étaient intrinsèquement déstabilisants. La rapidité avec laquelle ils pouvaient atteindre leurs cibles ne laissait que peu ou pas de temps aux dirigeants politiques et militaires pour prendre des décisions. Ceci augmentait considérablement les chances d'une guerre nucléaire mondiale à la suite d’un faux avertissement de lancement.

Le bon sens prévaut

Les deux parties ont reconnu l'importance des enjeux et, lorsque Mikhaïl Gorbatchev est devenu chef de l'Union soviétique en 1985, il a publiquement fixé pour objectif d'éliminer toutes les armes nucléaires d'ici à l'an 2000. Ronald Reagan, président des États-Unis à l'époque, a accueilli la proposition de l'Union soviétique favorablement, et les deux parties ont négocié la suppression de certaines de leurs armes nucléaires—en particulier les systèmes à portée intermédiaire qui augmentaient considérablement le risque d’une erreur de calcul.

Les négociations ont duré plusieurs mois, avec de nombreux départs et arrêts en cours de route. Finalement, le bons sens a prévalu et le 8 décembre 1987, les deux hommes ont signé le traité INF. Il interdisait spécifiquement les missiles balistiques et les missiles de croisière dont la portée était entre 300 et 3400 milles (483 et 5472 Km).

Le président Reagan, avec Gorbatchev à ses côtés, s'est adressé au monde depuis la Maison-Blanche en ce jour mémorable : « Du côté soviétique, plus de 1500 ogives déployées seront retirées, et tous les missiles sol-sol à portée intermédiaire, y compris les SS-20, seront détruits » a dit Reagan. « De notre côté, tout notre assortiment de Pershing ii et de missiles de croisière sol-sol, avec quelque 400 ogives déployées, sera détruit. Des missiles de renfort supplémentaire des deux côtés seront également détruits ».

Reagan a ajouté que l'importance du traité INF « va au-delà des chiffres ».

Les deux parties ont honoré leurs engagements en détruisant les systèmes existants et en acceptant d’interdire leur développement futur. En tant que tel, le traité INF a permis au monde de prendre du recul par rapport à la guerre nucléaire.

Rencontrez le nouveau patron

Quatre ans plus tard, l'Union soviétique s'est désintégrée pour laisser la place à la Fédération de Russie. Après une décennie de chaos et d'instabilité, l'ancien agent du KGB, Vladimir Poutine, est devenu président et a commencé à œuvrer pour rétablir la puissance russe à ses niveaux soviétiques.

Poutine n'était pas d'accord avec la décision de Gorbatchev de signer le traité INF, pas plus qu'il ne souscrivait à la décision de son autre prédécesseur, Nikita Khrouchtchev, de donner la Crimée à l'Ukraine. Tout comme pour la décision concernant la Crimée, Poutine a commencé à inverser ce que son prédécesseur avait fait avec le traité INF.

En 2008, bien que le traité fût encore officiellement en vigueur, l’armée de Poutine a commencé à mettre au point un système d’armement appelé SSC-8. Ce système de missiles de croisière sol-sol a une portée estimée à 1500 milles (2414 Km), faisant de son développement une violation flagrante du traité INF. Après six années sous silence de développement du SSC-8, les Russes ont testé le système pour la première fois en 2014.

L'administration Obama a dénoncé le test, exhortant Poutine à adhérer au traité INF. En contradiction flagrante avec les preuves, Poutine a nié que le SSC-8 ait violé le traité et a poursuivi le développement. En février 2017, la SSC-8 était pleinement opérationnel, avec deux bataillons déployés.

Jeffrey Lewis, de l’Institut Middlebury du Centre d’études sur la non-prolifération James Martin, a résumé l’évolution de la situation en disant dans la Russie de Poutine, « les anciens schémas soviétiques refont surface ».

Depuis lors, les États-Unis et l’Europe ont appelé à plusieurs reprises la Russie au sujet de cette violation flagrante et dangereuse, mais sans changement dans le comportement du Kremlin.

‘Les États-Unis vont donc suspendre leurs obligations’

L’administration Trump a déclaré que les États-Unis ne pouvaient pas rester le seul pays lié par le traité INF. « Depuis près de six ans, les États-Unis ont déployé des efforts considérables pour préserver cet accord et assurer la sécurité de notre peuple, de nos alliés et de nos partenaires », a déclaré le secrétaire d'État américain Mike Pompeo au département d'État le 2 février. « Nous avons évoqué le non-respect par la Russie avec des responsables russes, y compris aux plus hauts niveaux du gouvernement, plus de 30 fois », a-t-il-dit. « Pourtant, la Russie continue de nier que son système de missiles est non conforme et viole le traité ».

Pompeo a expliqué que les violations commises par la Russie mettaient la vie de « millions d'Européens et d'Américains en danger » et l'Amérique en « désavantage militaire ». Il a ensuite rappelé à l’auditoire qu’en décembre 2018, les États-Unis avaient fait une tentative notable de convaincre les Russes de respecter l’accord et que s’ils échouaient à le faire dans un délai de 60 jours, les États-Unis suspendraient leur obligation découlant du traité.

« La Russie a refusé de prendre des mesures pour rendre la conformité réelle et vérifiable au cours de ces 60 jours », a-t-il déclaré. « Les États-Unis vont donc suspendre leurs obligations en vertu du traité INF à compter du 2 février. »

Les États-Unis affirment qu’à ce stade-ci, le mouvement n’est qu’une suspension, mais que dans six mois, si les Russes n’ont pas mis fin à leurs violations du traité, le retrait sera officiel.

Les Russes, comme prévu, jouent la victime. Ils accusent l'Amérique de déstabiliser le monde en quittant le traité INF. Mais ceci est une fausse représentation évidente des faits. Et maintenant, en grande partie parce que les Européens sont effrayés par l'agression croissante de la Russie, le risque d'une guerre nucléaire mondiale augmente.

Une solution durable

Le traité INF était incontestablement un développement positif pour l’humanité. Mais cela n'a jamais été une garantie de paix durable, et maintenant il s'est effondré. Aucun des divers traités et plans de paix de l’homme sont en mesure d'assurer une paix sûre et durable. Dans toutes ces idées, il n'y a rien pour empêcher par la force l'utilisation d'armes insondablement destructrices. Et il n'y a pas de véritable raison d'espérer.

Mais il y a de l'espoir dans la Bible.

« Seul Dieu peut résoudre notre problème numéro un : celui de la survie humaine », écrit le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, dans son livret (disponible en Anglais seulement) Nuclear Armageddon Is ‘At The Door’ [L'Armageddon nucléaire est « à la porte  »].

M. Flurry explique clairement le plan de la Bible pour une solution sûre et remplie d’espoir. Mais il montre que les Écritures contiennent aussi des avertissements glaçants, montrant que les efforts de paix de l’homme seront de plus en plus vains et que la guerre nucléaire va éclater dans un proche avenir. Matthieu 24 : 21-22 rapporte les paroles de Jésus disant : « Car alors, la détresse sera si grande qu'il n'y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu'à présent, et qu'il n'y en aura jamais. Et, si ces jours n'étaient abrégés, personne ne serait sauvé » (Version Louis Segond).

Cela ne peut être que la description d’une guerre nucléaire mondiale avec suffisamment de détonations pour provoquer un hiver nucléaire. Et cela menacera de mettre fin à chaque vie humaine sur la planète.

Amos 5 : 3 montre que dans certaines villes, seulement 10 pour cent de la population survivra. Jérémie 2 : 15 montre que d'autres villes seront entièrement brûlées par la dévastation nucléaire, ne laissant aucun habitant. Ces prophéties sont alarmantes et la suspension du traité INF les rapprochent de l’accomplissement.

Mais les prophéties ne se terminent pas avec une guerre nucléaire effaçant toute vie humaine. Poursuivant le passage dans Matthieu 24, juste après que Christ eut déclaré que la guerre nucléaire à la fin de cet âge serait si dévastatrice qu'elle pourrait mettre fin à toute vie humaine, Il a ajouté un détail important : « Mais cela sera abrégé ».

La Troisième Guerre mondiale nucléaire sera interrompue ! Avant que les puissances mondiales ne fassent détoner suffisamment d'armes nucléaires pour anéantir complètement l'humanité, Jésus-Christ va mettre fin à la violence.

M. Flurry explique dans son livret : « La bonne nouvelle est que Dieu raccourcira la période de temps et nous sauvera vivants. Mais s’Il n’intervenait pas, il n’y aurait personne en vie sur cette planète. Il laissera aller les choses pour que les gens sachent qu’ils ne peuvent pas se gouverner eux-mêmes. Les hommes ne connaissent pas le chemin de la paix. Dieu sait—et si vous gardez Sa loi d'amour, elle apportera une grande joie et une grande paix dans votre vie ».

Juste après cette période de guerre sans précédent, Christ inaugurera une ère de paix sans précédent. Amos 9 :14 montre que les villes qui n'avaient plus que 10 pour cent de leur population seront reconstruites. Jérémie montre que, à mesure que le peuple reconstruira, chaque individu finira par connaître le vrai Dieu et gardera Sa loi. En conséquence, la « grande joie et la paix » que M. Flurry a mentionné rempliront le monde. En ce qui concerne cette période future de tranquillité et de prospérité mondiales, Ésaïe 2 : 4 dit : « Une nation ne tirera plus l'épée contre une autre, et l'on n'apprendra plus la guerre. » La guerre, nucléaire et autre, sera alors le vestige d'une époque révolue.

« Nous sommes maintenant au bord de cet abîme nucléaire ! » écrit M. Flurry. « Alors que tous ces horribles signes se produisent, nous savons que Christ est sur le point de revenir. »

Pour comprendre ces écritures vitales et apprendre comment faire l'expérience de la « grande joie et la paix » qui proviennent de garder la loi de Dieu aujourd’hui, commandez votre copie gratuite du livret de M. Flurry (disponible en Anglais seulement) L'Armageddon nucléaire est « à la porte »

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