Recevez gratuitement notre bulletin électronique.

La ‘guerre civile’ européenne et l’Allemagne

ISTOCK.COM/TINTIN75

La ‘guerre civile’ européenne et l’Allemagne

L'Union européenne se bat contre une « sorte de guerre civile européenne », a déclaré le président français Emmanuel Macron la semaine dernière. L'Allemagne pourrait bientôt décider de l’issue.

L'Union européenne se bat contre une « sorte de guerre civile européenne », a déclaré le président français Emmanuel Macron la semaine dernière. Pour lui, il s'agit d'une lutte entre les dirigeants « autoritaires » et les « illibéraux » d'un côté, et les démocraties libérales de l'autre.

Cette « guerre civile » englobe les principales nouvelles d’actualités en Europe : la crise migratoire, le terrorisme et la montée de l'extrême droite.

D'un côté il y les « illibéraux ». Le mouvement arriviste comprend le Hongrois Viktor Orbán et le parti Droit et justice de Pologne. C'est le côté des gouvernements d’hommes forts, une vision religieuse du monde et la défense du patrimoine traditionnel de l'Europe.

De l'autre côté, il y a les dirigeants plus établis comme Macron, Angela Merkel de l’Allemagne et la redoutable bureaucratie européenne. Ils ont une vision d'une Europe libérale et multiculturelle. Beaucoup de ces dirigeants sont issus de partis de droite, mais ils ont quand même accepté une version de la même vision d’un monde multiculturelle et laïque.

Ceci est un combat pour l'âme et le destin de l'Europe—à propos de quelle vision qui prévaudra. C'est un combat qui se passe dans les médias et dans les urnes de votes. Les multiculturalistes à l'intérieur et à l'extérieur de la Hongrie sont ouvertement à la recherche d’opposants contre Orbán aux élections hongroises, tandis que Orbán soutient les groupes « autoritaires » dans d'autres pays, tels que le Front national en France.

Ce combat se poursuit également à l’intérieur des couloirs de l'Union européenne, où les bureaucrates déforment et étirent les règles pour tenter d’appliquer des sanctions contre la Pologne.

Mais au cœur de ce combat pour l'âme de l'Europe se trouve l'Allemagne. En tant que pays le plus peuplé, le plus riche et le plus dominant d'Europe, l'Allemagne sera cruciale pour décider du résultat. Sans l'Allemagne à leur côté, les illibéraux sont la minorité, avec le but modeste d'éviter simplement les sanctions de l'UE et de s'accrocher aux lambeaux de l’héritage qu'ils leur restent. Avec l'Allemagne de leur côté, les illibéraux pourraient changer le sort de l'Europe.

Mais l'Allemagne est fermement dans le camp multiculturel, non ? Faux. Le gouvernement allemand, et surtout le public allemand, est plein de gens qui se battent du côté des illibéraux. Une Allemagne post-Merkel pourrait très rapidement rejoindre les illibéraux—et changer l'avenir de l'Europe.

L'Union chrétienne-sociale (csu) est le parti frère bavarois de l'Union chrétienne-démocrate (cdu) de la chancelière Angela Merkel. Et déjà la csu s'est rangée du côté des illibéraux. Alors que Merkel condamne Orbán, la csu le loue et l'invite même à prendre la parole lors des événements du parti. Sławomir Sierakowski, directeur de l'Institut d’études avancée de Varsovie, a qualifié le chef de la csu, Horst Seehofer, « de sorte de parrain politique » pour Orbán. Alexander Dobrindt, un autre dirigeant clé de la csu, appelle Orbán « notre ami ».

Pour Dobrindt, la csu fait partie d'une « révolution conservatrice » s'opposant à une « révolution de gauche des élites ». C’est la guerre civile européenne dont Macron a parlé, comme l'ont décrit ceux de l'autre côté de la guerre.

Le Premier ministre bavarois Markus Söder, un autre dirigeant clé de la csu, a promis de placer des crucifix sur les murs de tous les bâtiments publics. Söder a déclaré que les croix démontrent la culture « chrétienne-occidentale » de l'Allemagne. Ils sont littéralement un signe de quel côté est Söder à propos du conflit idéologique.

L'ancien ministre allemand de la Défense, Karl-Theodor zu Guttenberg, conserve encore une partie de son statut de superstar au csu. Il a clairement signalé de quel côté de la guerre civile il se range lors des élections fédérales de l'an dernier. Il a rempli ses discours de sa campagne à grands succès avec des références à l'héritage chrétien de l'Allemagne.

Cette lutte idéologique ne fait que garantir que le gouvernement actuel de la « grande coalition » allemande sera inefficace pour répondre aux plus grandes questions de l'Europe. Seehofer est à la tête du ministère fédéral allemand de l’Intérieur, des Travaux publics et de la Patrie nouvellement renforcé. Dobrint est le chef adjoint du bloc combiné cdu-csu au parlement allemand. Ce ne sont pas des personnages sans importances. Dans la guerre civile de l’Europe, le gouvernement allemand est en guerre contre lui-même.

Même à l'intérieur du propre parti de la chancelière Merkel, une faction majeure pousse pour des politiques plus proches de celles d'Orbán. L'un des principaux dirigeants de la cdu, Jens Spahn, veut faire avancer le parti encore plus vers la droite. Dans une entrevue au début du mois, Spahn a salué la politique de sécurité frontalière d'Orbán. L'entrevue a fait des vagues parce que sa déclaration indique qu'il est de l'autre côté de la guerre civile idéologique de l'Europe, opposé à son chef de parti et chancelière.

Spahn est un candidat sérieux pour succéder à Merkel en tant que dirigeant de la cdu. Sa popularité reflète le fait que de nombreux membres du parti veulent aussi faire passer la cdu du côté traditionnel, chrétien et homme fort de la bataille idéologique.

L'analogie de guerre civile de Macron n'est pas parfaite. L'Europe n'est pas si polarisée. La semaine dernière, par exemple, je vous ai écrit à propos de l'adhésion de Macron à l'Église catholique—une position typiquement plus associée aux illibéraux. Les deux camps partagent encore certaines politiques en commun. Alors, un changement de position de l'Allemagne ne signifierait donc pas nécessairement un renversement violent du statu quo européen—mais cela garantirait un changement majeur de direction.

L'Europe est déjà en train de changer de direction. Nous, à la Trompette, avons observé cela pendant des années, parce que cela est prophétisé dans votre Bible.

Le livre de Daniel prophétise qu'un dirigeant fort se lèvera bientôt en Europe. Dans notre brochure gratuite, Un dirigeant allemand fort est imminent, le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, écrit : « Ce dirigeant à venir bientôt pourrait littéralement être appelé un roi. Même s’il ne l’est pas, la Bible lui donne cette étiquette. Lorsque la Bible parle d’un roi, dans la plupart des cas, elle dit que ce n’est pas un gouvernement démocratique. Même s’il n’a pas ce titre, il va diriger comme un roi. Cette vision dans Daniel montre que l’empire européen est sur le point de devenir beaucoup plus autoritaire. »

Mais la Bible prophétise aussi que sous cet homme il y aura un groupe de dirigeants forts—un groupe de rois !

Apocalypse 17 décrit une bête qui symbolise un grand empire européen. Cette bête a 10 cornes. Les versets 12-13 déclarent que « Les dix cornes que tu as vues sont dix rois, qui n'ont pas encore reçu de royaume, mais qui reçoivent autorité comme rois pendant une heure avec la bête. Ils ont un même dessein, et ils donnent leur puissance et leur autorité à la bête. »

Cette prophétie décrit une puissance européenne moderne qui sera gouvernée par 10 rois similaires, des dirigeants autoritaires qui ont le pouvoir—qu'ils donnent à un roi encore plus fort.

Les premiers versets d'Apocalypse 17 montrent que cette bête est chevauchée par une femme, que la Bible utilise pour symboliser une église.

Nous voyons déjà émerger des hommes forts qui soulignent leur héritage chrétien. Nous voyons des factions en Allemagne vouloir diriger leur nation dans la même direction. Nous voyons un scénario très plausible et très imminent dans lequel cette idéologie pourrait bientôt prendre le contrôle complet de l'Europe. Nous sommes très proches de l'Europe prophétisée dans la Bible.

Cette tendance est particulièrement significative en Allemagne. Les Allemands détiennent la balance du pouvoir dans cette lutte pour les idéaux. L'Allemagne est la puissance dominante de l'Europe. Et les Allemands sont l'objet de beaucoup de prophéties bibliques au sujet de l'avenir de l'Europe.

C'est pourquoi M. Flurry a écrit sa brochure consacrée à ce sujet : Un dirigeant allemand fort est imminent . Demandez votre exemplaire gratuit et apprenez ce que la Bible prophétise pour l'Allemagne et l'avenir de l'Europe. Ces mêmes prophéties prédisent aussi un monde meilleur au-delà. 

Lead Ad Fr