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Le Canada est-il à trois ans près d'une crise économique?

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Le Canada est-il à trois ans près d'une crise économique?

L'endettement des consommateurs mène l'économie vers une direction dangereuse.

En 2017, le ministre des Finances du Canada s’exclama que l’économie canadienne « tournait à plein régime ». Selon les prévisions du Fonds monétaire international, le Canada serait en tête de la croissance économique de tous les autres pays du G-7. Les choses semblaient certainement roses. Maintenant, un an a passé et les données prouvent que l’économie du Canada n’est pas aussi robuste que prévu. En fait, elle est dans une position très dangereuse.

Au début de 2018, la Banque des règlements internationaux (BRI) a publié la dernière édition de son rapport « Indicateurs d'alerte précoce des crises bancaires ». Le rapport mesure un certain nombre d'économies nationales par rapport à des indicateurs prédictifs de futures crises bancaires. Comme l’a rapporté Geopolitical Futures, l’économie canadienne se dirige dans une direction très dangereuse :

Les indicateurs incluent la différence entre les ratios actuels et historiques de la dette privée non financière par rapport au produit intérieur brut—l’écart crédit-PIB—et le ratio de l'encours de la dette sur le revenu, appelé ratio du service de la dette, au niveau national et celui des ménages. Lorsque ces indicateurs d’alerte précoce dépassent un certain seuil, la BRI les met en évidence en orange. Lorsqu’ils franchissent un seuil plus élevé, ce qui indique une probabilité encore plus grande de crise bancaire, ils virent aux rouges. Tous les indicateurs du Canada sont rouges ou oranges, ce qui signifie que les conditions dans le système bancaire du pays sont propices à une crise au cours des trois prochaines années.

La dette au Canada atteint des taux insoutenables, et de plus en plus d'analystes commencent à sonner l'alarme. Selon la Banque Toronto-Dominion du Canada, les coûts de service de la dette canadienne sont en voie de dépasser tous les records précédents. Ils rapportent que d'ici 2020, les paiements d'intérêts de principal dépasseront 15 pour cent du revenu disponible des familles canadiennes. Cela battrait le record établi en 2007, juste avant la crise financière de 2008. Les tendances sont clairement en train de se construire de la même manière qu’elles étaient à l’époque.

Ce problème est exacerbé par le fait que la Banque du Canada a lentement augmenté les taux d'intérêt depuis le milieu de 2017. Cela met la pression sur de plus en plus de Canadiens endettés au maximum. La Banque Toronto-Dominion a signalé que la hausse des taux d'intérêt obligerait les ménages à dépenser entre 300 et 526 dollars canadiens de plus par mois pour le service de la dette.

Avec le coût du service de la dette qui augmente pour les Canadiens ordinaires, on s'attend à ce que le nombre de faillites augmente. Bien que les demandes soient restées stables au cours des dernières années, un rapport de l'Association canadienne des professionnels de l'insolvabilité et de la réorganisation prédit que 2019 pourrait connaître une forte augmentation du nombre de réclamations. Leur étude des données canadiennes sur 20 ans a révélé qu’il existe généralement un décalage de deux ans entre la hausse des taux d’intérêt et celle des créances en faillite. Le milieu de 2019 marquera deux ans depuis que les taux d'intérêt ont commencé à augmenter. On ignore combien de réclamations il y aura, mais il y a de fortes attentes à ce qu’elles augmentent.

Le problème provient du fait que les Canadiens sont accros aux dettes. Pendant des années, les taux d’intérêt sans précédent ont rendu l’emprunt essentiellement gratuit. Mais l’heure de rendre les comptes approche. Les données du gouvernement montrent que le ratio de la dette au revenu du Canada est d’environ 170 pour cent : Cela signifie que pour chaque dollar de revenu disponible, le Canadien moyen doit 1,70 dollars. Et ce n’est que la moyenne. Comme le rapporte avec pertinence la Banque du Canada sur son propre site Web, « Notez que le chiffre de 170 pour cent représente une moyenne pour les ménages canadiens. Cela inclut tous ceux qui ont peu ou pas de dette, ce qui signifie que pour rendre le niveau moyen de la dette si élevé, il faut aussi inclure des Canadiens très endettés ». Le rapport démontre ensuite que 8 pour cent des ménages endettés doivent 350 pour cent ou plus de leur revenu brut.

Les Canadiens ne reconnaissent pas les dangers de la dette. Les prêteurs sont complices du problème en rendant la dette de plus en plus attrayante. Une étude du début de 2018 réalisée par J.D. Power Inc. a révélé que 55 pour cent des ventes de voitures neuves au Canada étaient financées sur une période de 84 mois ou plus. C’est un prêt auto de sept ans ! À titre comparatif, moins de 10 pour cent des prêts pour voitures neuves aux États-Unis ont été contractés pour la même durée.

Alors que la durée habituelle des mandats était de cinq ans, les prêteurs ont constaté que les Canadiens préféraient des durées plus longues. Les consommateurs obtiennent une voiture neuve pour des paiements mensuels moins chers, et les prêteurs gagnent plus en intérêts. Le danger est que beaucoup de ceux qui contractent ces emprunts finissent par perdre de l'argent à long terme. Quand vient le temps pour une nouvelle voiture dans quelques années, les consommateurs doivent plus sur leur prêt que la valeur de leur voiture.

Le même problème de perdre de l'argent sur un prêt est évident dans le marché de l’immobilier. Le marché de l’habitation au Canada est le troisième marché immobilier le plus surévalué au monde, avec 56 pour cent des maisons qui sont surévaluées. Sans tenir compte de cela, les Canadiens ont aggravé leur situation en empruntant de l'argent contre leurs maisons surévaluées. Avec des taux d'intérêt bas, il y a eu une augmentation du nombre de Canadiens souscrivant à des marges de crédit hypothécaires. Les Canadiens ont commencé à emprunter de l’argent contre la valeur de leur propre maison. En règle générale, ces prêts ne vous obligent à payer les intérêts chaque mois ou un petit pourcentage du capital.

À l'origine, ces marges de crédit étaient offertes par les banques pour les rénovations de maisons afin d'augmenter la valeur d'une maison. Mais elles ne sont pas limitées à cela, et les Canadiens les ont utilisées pour à peu près tout. L’Agence de la consommation en matière financière du Canada (ACFC) a annoncé l’année dernière que ces marges de crédit hypothécaires avaient été utilisées pour financer l’achat d’actifs amortissables, tels que des voitures, et même des actions spéculatives. D'un point de vue financier, ce sont des décisions coûteuses.

Une fois que la limite de durée des prêts est expirée, ils doivent être remboursés ou refinancés. Une étude récente de l’ACFC a révélé que 25 pour cent des détenteurs de marges de crédit hypothécaires ont payée seulement que les intérêts sur ces prêts la plupart des mois. Avec la hausse des taux d’intérêt, il y aura encore moins de chances que ces dettes soient payées. L'étude a révélé qu'un peu plus de 60 pour cent des personnes interrogées qui ne payaient seulement que des intérêts ont annoncé leur intention de rembourser leurs marges de crédit au cours des cinq prochaines années. Cependant, Lucie Tedesco, commissaire de l’ACFC, a déclaré que cela était « trop optimiste ». C’est parce que le solde moyen des marges de crédit hypothécaires canadien est de 70,000 dollars. La hausse des taux d’intérêt signifie que ces prêts devront être refinancés à des taux plus élevés, ce qui coûtera encore plus cher aux Canadiens. Comme l'a écrit Geopolitical Futures, « Dans certains cas, les emprunteurs finissent par devoir plus sur une marge de crédit hypothécaire que la valeur de leur maison, un danger particulier dans les marchés gonflés de l’immobilier comme ceux de la plupart des villes canadiennes ».

Tous ces facteurs mènent à une tempête financière parfaite, une qui préoccupe profondément les Canadiens. Il pourrait y avoir jusqu'à trois autres hausses de taux d'intérêt en 2019. Des intérêts plus élevés signifient des paiements d’intérêts plus élevés, ce que de nombreux Canadiens ne peuvent se permettre. Un sondage mené par la Société Radio-Canada a révélé que près de 75 pour cent des Canadiens s'inquiètent à propos des hausses de taux. Il en ressort que 58 pour cent ne pouvaient pas se permettre une augmentation de 100 dollars par mois de leurs coûts d’endettement ou de tout autre coût. Ils devraient modifier leurs habitudes de consommation ou s’endetter de plus en plus profondément.

En regardant ces terribles tendances économiques, il ne fait aucun doute que le Canada est sur le point de connaître une crise économique. Cependant, alors que la BRI avait lancé son terrible avertissement plus tôt cette année, la Trompette a prévu une crise économique décisive au Canada depuis des décennies. Comment pouvons-nous faire une telle prédiction ? Comme toutes les prévisions de la Trompette, notre analyse des événements mondiaux est faite à la lumière de la prophétie biblique. Dieu a révélé il y a des milliers d'années ce qui se passerait dans le monde « dans les derniers jours ». C'est la période dans laquelle nous vivons en ce moment, juste avant le Second avènement prophétisé de Jésus-Christ.

Comment le Canada s'inscrit-il dans la prophétie biblique ? Si vous aimeriez savoir, alors demandez et étudiez notre livre gratuit Les Anglo-Saxons selon la prophétie. Dieu a beaucoup à dire sur ces deux nations, et le Canada, en tant qu'ancienne colonie de la Grande-Bretagne, est inclus dans ces prophéties. Ces nations, qui ont été si richement bénies par Dieu, se sont tournées vers le péché et la rébellion contre Dieu. En conséquence, Dieu dit qu'ils sont maudits ! Une prophétie clé décrivant les malédictions que Dieu a prononcées pour leur rébellion se trouve dans Deutéronome 28. Dieu a énoncé exactement ce qui arriverait pour leurs péchés, et nous voyons cela se dérouler aujourd'hui. Au verset 44, Dieu montre que l’une des malédictions serait une detteune dette qui ne peut pas être remboursée. Cela conduit à un effondrement économique total.

Les Canadiens ont peut-être pensé que l’endettement était une bénédiction, alors qu’ils bénéficiaient de toutes sortes de choses matérielles achetées à crédit à des taux d’intérêt extrêmement bas. Mais la dette est une malédiction ! C'est un piège qui ne fait que s'aggraver.

Peut-être êtes-vous pris dans le cercle vicieux de la dette, ne sachant pas comment s’en échapper. Peut-être que vous ne l’êtes pas, mais que vous voulez protéger votre situation financière des tempêtes. Notre brochure gratuite Solve Your Money Troubles (Résoudre vos problèmes d'argent—en anglais seulement), offre des moyens pratiques de se prémunir contre l'aggravation de la crise économique dans laquelle nous vivons. Cela vous aidera à faire exactement ce que le titre indique.

Mais ces étapes vont seulement vous aider jusqu'à un certain point. L'effondrement économique total est prophétisé à se produire. C’est pourquoi il est important de lire notre livre gratuit Les Anglo-Saxons selon la prophétie . Ce livre révèle la cause derrière les malheurs économiques du Canada. Il prévoit les malédictions dévastatrices sur le point de s’abattre sur la nation. Il explique comment vous pouvez personnellement échapper à ces malédictions. Et il montre l'espoir glorieux pour le Canada—et le monde entier—lorsque Jésus-Christ reviendra pour apporter la paix, la prospérité et la véritable abondance à toute l'humanité.  

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