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Les Allemands veulent une armée européenne—mais ils ne veulent pas payer la note

PATRIK STOLLARZ / AFP / Getty Images

Les Allemands veulent une armée européenne—mais ils ne veulent pas payer la note

En fin de compte, la nécessité imposera une décision.

Il existe une expression tout à fait anglaise : « Vous ne pouvez pas manger votre gâteau et le garder ». Les Allemands ont une phrase équivalente, « Man kann nicht auf zwei hochzeiten gleichzeitig tanzen », ou « Vous ne pouvez pas danser à deux mariages en même temps ». C’est la situation où se trouvent maintenant les Allemands. Ils veulent une armée européenne. Ils ne veulent tout simplement pas payer la note.

Le Conseil européen des relations extérieures décrit la situation avec le jargon allemand jein : « C'est un mélange de oui (ja) et de non (nein), qui peut sembler dénué de sens, mais il est souvent étonnamment utile. Par exemple, quand on parle des attitudes allemandes envers la politique étrangère et la politique de sécurité de leur pays ».

Ces préférences allemandes proviennent des sondages de la Fondation Körber publiés le 5 décembre. Son rapport de 66 pages couvre les points de vue du public sur la politique étrangère ainsi que l'analyse de nombreux commentateurs.

La question la plus pertinente était : Supportez-vous l'idée d'une armée européenne commune ? Cinquante-huit pour cent des répondants de Körber ont répondu que l'idée était souhaitable ; seulement 38 pour cent ont dit qu’elle n'était pas désirable. C'est un niveau de soutien considérable pour ce qui est habituellement considéré comme hautement controversé.

Mais qu'en est-il de payer ? Lorsqu'on leur a demandé si l'Allemagne devrait augmenter ses dépenses militaires, 51 pour cent des personnes interrogées ont déclaré qu'elle devrait les maintenir à son niveau actuel, et un autre 13 pour cent ont déclaré que les niveaux devraient être abaissés. Ja à une armée européenne ; Nein à payer pour cela. Jein.

Lorsqu'on leur a demandé quels « domaines d'engagement internationaux » étaient « particulièrement importants », 71 pour cent ont répondu que « garantir la sécurité de l'Allemagne et de ses alliés, et la lutte contre le terrorisme » était un d’entre eux. Les questions qui en découlent sont de savoir qui sont les alliés de l'Allemagne et qui les aideront à les sécuriser. Les réponses ont été ce que le Conseil européen des relations extérieures a qualifié de « résultat le plus frappant » de l'étude.

On a demandé aux Allemands quel partenaire devrait être la future priorité de la politique de défense : les États-Unis ou les États européens ? Depuis la Seconde Guerre mondiale, ce sont les États-Unis qui ont, presque à eux seul, protégé l'Europe contre les menaces extérieures, dépensant des milliards de dollars dans le processus. Une grande majorité—88 pour cent—dit qu'elle devrait prioriser les États européens et seulement 9 pour cent disent les États-Unis. Comme l'écrit le Conseil européen des relations extérieures, « Le résultat suggère une ignorance généralisée concernant ce qui—et qui—a gardé la sécurité de l'Europe et de l'Allemagne au cours des dernières décennies ».

L'Allemagne est une bonne image de l'Europe dans son ensemble ; c'est l'économie dominante et la voix dominante de l'Europe. Elle semble savoir ce qu'elle veut, mais n'a pas la situation pour le justifier. Comme le disait Robert Greene dans ses 48 Lois du pouvoir : « La nécessité gouverne le monde. Les gens agissent rarement à moins d'y être contraints ».

C'est ce que la Trompette voit dans la situation—un pays qui attend une opportunité. Au tout début de sa brochure Un dirigeant allemand fort est imminent , Gerald Flurry demande : « Des dirigeants puissants se lèvent aujourd'hui sur la scène mondiale dans plusieurs pays, dont la Russie, la Chine et l'Iran. Mais qu'en est-il de l'Europe ? Qu'en est-il de l'Allemagne ? » Il continue :

L'Allemagne est l'un des principaux exportateurs d'armement militaire dans le monde, et le troisième plus grand exportateur de marchandises. Son économie domine l'Union européenne. Mais l'Allemagne n'a pas de dirigeant fort. Beaucoup de critiques ont exprimé cette opinion assez souvent ces derniers temps.

Les Allemands sont fatigués de leurs politiciens ternes, comme l'ont prouvé les dernières élections. Et ils veulent la sécurité fournie par une armée européenne, surtout que le Royaume-Uni n'empêche plus sa formation. Mais il doit encore y avoir l'extrême nécessité pour les pousser à la vitesse supérieure sur les deux questions.

Mr. Flurry continue :

Cependant, il y a plusieurs signes dans les nouvelles du monde qu'un dirigeant fort est sur le point de se lever sur la scène mondiale. En outre, une prophétie dans Daniel 8 parle d'un roi farouchement puissant qui va se lever sur la scène mondiale en Europe et va surprendre le monde. C'est l'une des prophéties les plus étonnantes de la Bible !

Un dirigeant a Ilemand fort est imminent ! Quand il arrivera au pouvoir, ce monde sera surpris comme il n'a jamais été surpris auparavant.

Lorsque les événements pousseront l'Allemagne dans de telles décisions, il n'y aura plus de jein. Oui et non devra devenir oui, et cela signifie oui à une armée européenne et oui à un dirigeant fort. 

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