Recevez gratuitement notre bulletin électronique.

20 ans d’une superpuissance en déclin

NICHOLAS KAMM/AFP VIA GETTY IMAGES, SHAWN THEW/AFP VIA GETTY IMAGES, FARES DLIMI/AFP VIA GETTY IMAGES, KARIM SAHIB/AFP VIA GETTY IMAGES, RAMZI HAIDAR/AFP VIA GETTY IMAGES, GETTY IMAGES (5)

20 ans d’une superpuissance en déclin

L’héritage prophétique de la guerre en Irak

Le capitaine Doug Zembiec était surnommé le « Lion de Falloujah » par ses hommes. Intrépide, compatissant et féroce, Zembiec a incarné le leadership au combat sur le terrain en Irak. Il s’est exposé au feu de l’ennemi à d’innombrables reprises pour diriger la bataille ou protéger ses hommes. En 2004, le Corps des Marines des États-Unis se trouvait au cœur d’un combat urbain brutal dans la ville de Falloujah. L’opération Vigilant Resolve (Fermeté vigilante) était une bataille, habitation par habitation, au cours de laquelle les forces américaines recherchaient et éliminaient les insurgés. Zembiec est mort en 2007 alors qu’il dirigeait son équipe lors d’un raid. De nombreux hommes et femmes courageux sont morts pendant la guerre d’Irak.


Cela fait 20 ans que les États-Unis ont envahi l’Irak et renversé le régime de Saddam Hussein. Avec du recul, si l’on considère les répercussions des deux dernières décennies, la bravoure de l’armée américaine est peut-être le seul héritage positif de la guerre en Irak.

Les coûts de cette guerre ont été élevés. Le conflit a coûté 2 000 milliards de dollars, soit 8 000 dollars par Américain. Environ 170 000 soldats américains ont opéré dans le pays pendant 16 ans. Environ 100 000 Irakiens sont morts pendant la guerre, 5 millions d’enfants irakiens sont devenus orphelins et 4 à 5 millions de personnes ont été déplacées à cause de la guerre ; 4 550 militaires américains et 3 793 contractants militaires sont morts pendant la guerre ; 31 994 Américains ont été blessés au combat. Près de 200 milliards de dollars ont été dépensés en soins de santé pour les vétérans de la guerre d’Irak.

Pt Fr 202301

Il a été difficile de trouver un titre positif concernant cet anniversaire. Les analystes de l’actualité concluent généralement que l’Amérique a perdu. Comment cela est-il possible ? Comment la superpuissance américaine a-t-elle pu perdre la guerre en Irak ? Et qui a été le vainqueur ?

Avant même que le Président George W. Bush n’annonce le lancement de l’opération Iraqi Freedom (Liberté irakienne) le 18 mars 2003, la Trompette avait prédit que toute intervention américaine en Irak échouerait. Lorsque la statue de Saddam Hussein a été renversée à Bagdad, le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, a écrit que l’Amérique ne gagnerait pas la guerre. Vingt ans plus tard, ces prédictions se sont réalisées. Ce sont les nouvelles de demain aujourd’hui.

Comment la Trompette pouvait-elle savoir que l’Amérique échouerait et qui serait le véritable vainqueur de la guerre ? Parce que nous nous appuyons sur la parole sûre de la prophétie biblique.

Ce que la Trompette a écrit

Le 11 septembre 2001 a changé l’Amérique de façon permanente. Le terrorisme islamique a porté un coup dur à la seule superpuissance du monde. Les Américains étaient en colère et voulaient que les coupables répondent de leurs actes. Une semaine plus tard seulement, le gouvernement américain a autorisé l’invasion de l’Afghanistan pour traquer Oussama ben Laden et les talibans. Alors que le Président Bush réfléchissait à une invasion de l’Irak, nous écrivions dans le numéro de la Trompette de novembre 2002 un article intitulé « Ce que le président Bush ne sait pas » :

Quels que soient les efforts de guerre entrepris par l’Amérique en Irak, il s’avérera peu après qu’ils ont été dépensés en vain ! Pas nécessairement parce qu’ils étaient injustifiés, mal planifiés ou exécutés avec incompétence—mais parce que l’Amérique est maudite ! [...]

Si l’Irak est éliminé en tant que puissance au Moyen-Orient, la déstabilisation de la région sera une préoccupation majeure. Si Saddam est éliminé sans successeur clair et fort, l’Iran occupera encore plus le devant de la scène. Lisez ce que M. Flurry a écrit il y a huit ans : « Le pays arabe le plus puissant du Moyen-Orient est l’Iran. Pouvez-vous imaginer le pouvoir qu’il aurait s’il prenait le contrôle de l’Irak, le deuxième pays producteur de pétrole au monde ? Si c’était le cas, il ne fait guère de doute que l’Iran dirigerait le roi du sud » (la Trompette, décembre 1994).

Ainsi, dans sa tentative de neutraliser la menace du Moyen-Orient et de stabiliser la région, l’Amérique contribuera très probablement à créer et à aggraver un problème encore plus grave !

Depuis 1994, M. Flurry prophétise que l’Iran deviendra « le roi du midi » (sud) mentionné dans Daniel 11. Cette prophétie forme la lentille dans laquelle il faut voir la guerre d'Irak. Suite à l’invasion et au succès fulgurant de l’offensive américaine, M. Flurry a écrit dans un article de la Trompette de juin 2003 « Is Iraq About to Fall to Iran ? » (« L’Irak est-il sur le point de tomber entre les mains de l’Iran » ; disponible uniquement en anglais) :

Maintenant que l’Irak a été mis hors-jeu, l’Iran est encore plus proche de devenir le roi du Moyen-Orient. Cela peut paraître choquant, compte tenu de la présence américaine dans la région, mais les prophéties indiquent que, dans la poursuite de son objectif, l’Iran prendra probablement le contrôle de l’Irak. Du moins, il aura une grande influence sur le peuple irakien. [...]

La campagne d’Irak a été la dernière étape de la guerre mondiale des États-Unis contre le terrorisme. Mais où a commencé tout ce terrorisme mondial ? L’Irak est un élément dangereux de l’équation, mais pas la tête du serpent. [...]

Saddam Hussein était le seul dirigeant que l’Iran craignait. Aujourd’hui, les États-Unis l’ont mis hors d’état de nuire. Mais l’Amérique a-t-elle la volonté ou la force de garder le butin de guerre ? La prophétie affirme que non.

Malgré le « choc et l’effroi » provoqués par l’armée américaine et son empreinte dans le pays, M. Flurry a prédit que l’Iran serait le vainqueur de la guerre d’Irak. Cela serait principalement dû au fait que l’Amérique n’avait pas la volonté de s’attaquer à la tête du serpent terroriste, l’Iran. Ce point de vue selon lequel l’Amérique n’avait pas la volonté d’utiliser sa puissance militaire se trouve dans Lévitique 26 : « Je briserai l’orgueil de votre force... » (verset 19). L’Amérique a toujours la puissance, mais elle est trop faible pour l’utiliser. Le verset 20 dit : « Votre force s’épuisera inutilement... ». Les ressources militaires, économiques et humaines s’épuiseront inutilement, sans parvenir à la victoire. Ce même numéro de la Trompette de juin 2003 présentait un autre article « Weakness in Victory » (« Faiblesse dans la victoire » ; disponible en anglais seulement) dans lequel nous écrivions :

L’Amérique est-elle aujourd’hui sous le coup de cette malédiction ? Il peut sembler presque ridicule de le supposer. La victoire en Irak a été impressionnante—puissante, efficace. Un régime s’est effondré et un dictateur a disparu en l’espace de trois semaines. À certains égards, l’Amérique semble être aujourd’hui d’une force sans précédent, en particulier parce qu’elle a un président déterminé qui est prêt à mettre en jeu sa réputation pour prendre des décisions impopulaires qu’il croit justes. Mais certains aspects importants de la campagne d’Irak et de ses suites montrent en réalité que la nation a le cœur fragile, ce qui est inquiétant.

Au moment où cette Trompette a été publiée, le Président Bush avait prononcé son discours « Mission accomplie » du 1er mai 2003. Plus tard dans ce mois, l’armée irakienne a été dissoute, dispersant des milliers d’hommes en colère, et formés, dans tout le pays. Peu après, la guerre d’insurrection a commencé contre l’occupation américaine.

La guerre s’est déroulée sur deux fronts : d’une part, il y avait les insurgés sunnites dans les campagnes, hostiles à l’intervention américaine et composés d’anciens membres de l’armée irakienne. Ils étaient dirigés par le terroriste Abou Moussab Al-Zarqaoui. Deuxièmement, il y avait les insurgés chiites basés dans la capitale Bagdad et dirigés par le religieux chiite Moqtada al-Sadr. Sadr dirigeait des escadrons de la mort sectaires dans toute la ville et était soutenu par l’Iran, qui fournissait à sa milice des armes et des engins explosifs qui ont tué et mutilé de nombreux Américains.

Alors que l’Irak s’enfonçait dans une guerre civile où les deux camps se battaient contre l’Amérique, M. Flurry a écrit dans la Trompette de novembre 2003, dans « Why We Cannot Win the War Against Terrorism » (« Pourquoi nous ne pouvons pas gagner la guerre contre le terrorisme » ; disponible en anglais uniquement) :

La seule façon de gagner une telle guerre est de s’attaquer à la source principale du terrorisme, ou de couper la tête du serpent terroriste. Mais ni les États-Unis ni Israël n’ont la volonté de s’attaquer à l’Iran, qui est pourtant la pièce maîtresse de l’« axe du mal » au Moyen-Orient. [...]

Cependant, nous ne pourrons pas gagner cette guerre si nous n’éliminons pas également les dirigeants iraniens. Or, les dirigeants américains et britanniques sont majoritairement libéraux. Et la presse est dangereusement pacifiste. Nos peuples n’ont pas la volonté de gagner cette guerre contre le terrorisme. [...]

Les superpuissances ne peuvent survivre dans ce monde méchant et belliqueux sans la volonté de mener des guerres longues et difficiles. Tel est le monde réel dans lequel nous vivons ; les fantaisies ne changeront pas cette réalité. [...]

Nous menons la guerre terroriste de la manière dont les terroristes parrainés par des États veulent la mener—ce qui signifie que nous ne pourrons jamais gagner. Ils savent qu’ils gagneront en menant la guerre à leur manière. C’est pourquoi ils mènent cette guerre de la terreur ! La guerre terroriste serait un échec si nous avions la volonté d’utiliser notre pouvoir contre le terrorisme d’État.

Cet avertissement fort n’a pas été entendu, et rapidement la volonté brisée et les demi-mesures de la superpuissance ont été étalées au grand jour.

Le 31 mars 2004, quatre contractuels américains de Blackwater ont pris un raccourci à travers Falloujah, la ville la plus dangereuse d’Irak, et sont tombés dans une embuscade. Leurs deux véhicules ont été criblés d’impacts de balles ; la plupart des gens sont morts sur le coup. Les survivants ont été battus à mort et poignardés par des enfants et des jeunes hommes. Leurs corps ont ensuite été aspergés d’essence et brûlés jusqu’à ce qu’ils deviennent des carcasses noires calcinées. Un corps a été démembré et une jambe a été suspendue à une ligne électrique. Deux corps ont été suspendus à un pont. Des enfants ont pris leurs chaussures et ont frappé les corps carbonisés en criant des insultes en arabe signifiant « l’Amérique a perdu son sang-froid. » L’armée américaine, qui observait la scène depuis un drone, n’est pas intervenue.


Ces scènes ont été diffusées dans le monde entier. Les Irakiens libérés venaient de faire honte à la superpuissance mondiale et de mutiler des corps américains. Le Président Bush et le gouvernement américain étaient furieux. Le président a ordonné aux marines de prendre Falloujah et de punir les responsables du raid. Après trois jours de combats intenses en avril, le Président Bush a ordonné un cessez-le-feu de 24 heures en raison de fausses informations diffusées par Al Jazeera à propos d’Américains commettant des crimes de guerre. La bataille s’est terminée par une négociation. Cependant, les insurgés avaient pris le contrôle de la ville. Les marines ont attaqué à nouveau en septembre et ont pris la ville en l’espace de six semaines, ce qui a coûté de nombreuses vies américaines. Le chef des insurgés, Zarqaoui, s’est échappé et a fini par créer l’État islamique.

Cette vidéo présente une chronologie de la guerre d’Irak :

La puissance militaire et le courage des troupes ont été sapés par la faible volonté des dirigeants à maintes reprises. Des hommes comme Doug Zembiec ont sacrifié leur vie pour leur pays, mais leur force a été épuisée inutilement.

Ce schéma s’est répété à maintes reprises. Même la poussée de 2007, menée par le général David Petraeus, n’était qu’une demi-mesure qui a permis d’éviter une déconfiture embarrassante, mais les militants chiites et sunnites continuent d’exister à ce jour, sous différentes formes au fil des ans. Dès le départ, la destitution de Saddam a placé l’Irak sur la voie politique de sa domination par l’Iran. Au cours des 20 dernières années, à travers toutes les souffrances et l’instabilité, cela reste vrai. La guerre d’Irak est une étude de cas sur le déclin d’une superpuissance et l’accomplissement d’une prophétie biblique.

Le véritable vainqueur de la guerre en Irak

En 2019, l’armée américaine a publié une étude approfondie sur les leçons tirées de la guerre d’Irak. Sa conclusion : « [U]n Iran enhardi et expansionniste semble être le seul vainqueur. » C’est la même conclusion que la Trompette avait prédite en 2002, il y a plus de 20 ans !

Ce vingtième anniversaire n’est pas des plus agréables. La guerre a profondément affecté le monde. Mais son héritage prophétique est le plus important. La guerre d’Irak a accompli des prophéties bibliques, à la fois sur le déclin de l’Amérique en tant que superpuissance et sur la montée de l’Iran en tant que roi du Sud. La montée belliqueuse de l’Iran est directement liée aux événements qui déclencheront le retour de Jésus-Christ. Il s’agit d’une histoire et d’une prophétie essentielle que vous devez connaître.

Pour aider à expliquer tout cela plus en détail, M. Flurry a publié sa brochure Le roi du sud. Il a raison au sujet de l’Iran depuis 1994. Lisez ce livre pour découvrir d’autres prophéties bibliques qui vont bientôt s’accomplir.