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2020 : L'année du crime américain

SPENCER PLATT/GETTY IMAGES

2020 : L'année du crime américain

Les villes américaines sont en feu.

Des statistiques récemment publiées montrent que les crimes violents en Amérique augmentèrent de façon drastique en 2020, écrivit le sénateur américain Tom Cotton pour Breitbart le 2 octobre. Citant des documents du Bureau fédérale d’enquête [FBI— Federal Bureau of Investigation ], le sénateur Cotton qualifia la situation de « l'une des pires vagues de criminalité de l'histoire américaine ». Et elle se poursuit en 2021.

Le taux de meurtre augmenta de 29%, passant de 14,538 décès en 2019 à 17,815 décès en 2020. C'est la plus forte augmentation sur une seule année que le FBI n’ait jamais enregistrée. Les décès causés par des surdosages de drogue ont quant à eux augmenté de 30 pour cent. Les décès liés aux gangs augmentèrent de plus de 55%. Dans un communiqué de presse du 27 septembre, le FBI déclara que « pour la première fois en quatre ans, le nombre estimé de crimes violents dans la nation a augmenté par rapport aux statistiques de l'année précédente ».

Le taux d'incendie criminel augmenta quant à lui de près de 35%. Le taux de crimes contre la propriété diminua. Mais le coût total de ces crimes augmenta de près de 2 milliards de dollars.

Le taux de meurtre grimpe également au niveau local dans les grandes villes américaines. Le taux de meurtres de Los Angeles augmenta de 38 pour cent entre 2019 et 2020. À New York, il augmenta de 44 pour cent (avec une augmentation de 97 pour cent des incidents de fusillade). À Chicago, le taux connut une hausse vertigineuse de 50 pour cent (le nombre de meurtres de cette année ayant battu le record de 2020 en juillet).

En 2020, le taux de meurtre à Baltimore était plus élevé que celui du Salvador ou du Guatemala. Pour mettre cela en perspective, les Salvadoriens et les Guatémaltèques peuvent demander l'asile aux États-Unis pour avoir fui la violence des gangs et les meurtres. Et pourtant, certaines parties du pays vers lequel ils fuient ont un taux d'homicides plus élevé que celui de l'endroit qu'ils fuient.

La ville où le taux de meurtre est le plus élevé aux États-Unis est Saint-Louis. En 2020, elle affichait un taux de meurtre de 65,8 pour chaque 100,000 habitants. C'est un taux plus élevé que celui de Cape Town, en Afrique du Sud, de Guatemala City, au Guatemala, et de Kingston, en Jamaïque.

Quelle est la cause de cette recrudescence de la criminalité ?

Les manifestations Black Lives Matter (BLM) de 2020 y auraient contribué. Les émeutes furent les plus coûteuses de l'histoire des États-Unis. Le gouvernement de l'État du Minnesota estima le coût des émeutes, uniquement à Minneapolis, à plus d'un demi-milliard de dollars.

Les types de drogues que les gens consomment contribuent également au nombre de décès par surdosage. Les drogues dures « typiques » comme la cocaïne et la méthamphétamine sont déjà assez mauvaises. Mais 2020 vit une croissance de l'utilisation d'opioïdes synthétiques comme le fentanyl. En 2015, les opioïdes synthétiques n'étaient à l'origine que de 18% des décès par surdosage. On estime que ce pourcentage serait de plus de 60% en 2020.

Mais l'une des plus grandes causes de ce pic de criminalité serait le désarmement de la police à l'échelle nationale. « Bien que le FBI ait recueilli des données auprès de plus de 100 organismes d'application de la loi supplémentaires par rapport à 2019, il estimait à 1,000 policiers de moins », écrivit le sénateur Cotton. « Ce n'est pas surprenant ; quatre-vingt-six pour cent des chefs de police déclarent être à court de personnel. [...] Tout aussi inquiétant, les premières données montrent que le nombre de policiers tués par des criminels a augmenté de 46% par rapport à la même période l'année dernière. »

En mai dernier, la Trompette posa la question suivante : « Est-ce que le fait de désarmer la police empêchera une augmentation de la criminalité ? »

Comme l'écrivit le sénateur Cotton : « Les chiffres sont là, et le débat est terminé. » La réponse est non.

Le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, écrivit dans « Vos villes sont consumées par le feu  » :

Beaucoup de politiciens et de gens puissants dans les médias croient qu’il y a une justification pour la violence qui déchire nos villes. Beaucoup de gens disent qu’ils « comprennent » pourquoi l’anarchie frappe ces régions. Certains croient même qu’il y a quelque chose de noble—ils voient cela comme une sorte de juste recherche de justice longtemps niée. C’est un raisonnement terriblement erroné et pervers ! Il complique encore le problème !

M. Flurry écrivit cela en 2015, dans le contexte de la mort de Freddie Gray et des émeutes qui s’ensuivirent. Avance rapide de six ans, et le problème de la criminalité dans l'ensemble de l'Amérique est multiple fois pire.

Nous avons vu des émeutiers à caractère raciste, particulièrement à la suite de la mort de George Floyd, causer les destructions les plus coûteuses que l'Amérique n’ait jamais connues. Et leurs campagnes de pression pour désarmer la police font exploser le niveau des crimes « normaux ».

Ce n'est pas une coïncidence. Il y a une méthode à cette folie. Et cela a peu à voir avec la justice raciale.

Plus tard cette année-là, M. Flurry écrivit un autre article, « Police Under Attack » [La police sous attaque—disponible en anglais seulement]. Il écrivit :

Les forces de l'ordre américaines sont attaquées. D'un côté, les habitants des communautés développent une attitude méfiante, hostile, antagoniste, criant sur la police, agressant et même tuant des officiers dans certains cas. Les policiers renoncent à faire leur travail par peur d'être attaqués, de perdre leur emploi ou d'aller en prison pour tout acte qui pourrait être perçu comme raciste. De l’autre côté, le gouvernement fédéral sape les forces de l'ordre locales et les prive de tout pouvoir dans le but de centraliser le pouvoir de police au niveau fédéral.

Vous devez reconnaître à quel point ces tendances sont dangereuses.

Pour en savoir plus, veuillez lire « Vos villes sont consumées par le feu » et « Police Under Attack  » [La police sous attaque—disponible uniquement en anglais].

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