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Inflation : le casse-tête mondial

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Plus 5 % en décembre dans la zone euro — du jamais-vu depuis vingt-cinq ans –, +5,4 % au Royaume-Uni (un record depuis trente ans), +6,8 % aux États-Unis en novembre, pas loin de +49 % en Turquie en janvier, les prix des aliments qui flambent en Algérie, en Tunisie, au Liban (+154 %), des inquiétudes au Japon… jusqu’en Argentine, où la hausse de l’indice des prix à la consommation a battu des records en 2021 (+50,9 %).

Partout dans le monde (ou presque), l’inflation est de retour. On le pressentait depuis quelques mois, les chiffres de ce début d’année l’ont confirmé. Toute la question est de savoir si elle est là pour durer. Et s’il faut s’en inquiéter. Y a-t-il un risque de surchauffe de l’économie ? s’interroge CNN dans un article qui décrypte parfaitement les raisons de cet emballement.

Il y a un côté comportemental dans l’inflation, qui se transforme parfois en prophétie autoréalisatrice. Quand les prix augmentent sur une assez longue période, les consommateurs anticipent ces hausses : ils préfèrent acheter plus dès aujourd’hui s’ils pensent que les prix augmenteront sensiblement demain. Ce qui a pour effet de doper la demande, et d’accentuer d’autant la flambée des prix.

Comment en est-on arrivé là ? « C’est la faute de la pandémie, qui a débranché l’économie mondiale », explique encore CNN. La faute aussi à la flambée des prix de l’énergie. Face à la contraction de l’économie, les banques centrales ont injecté des milliards pour soutenir les entreprises, alimentant du même coup l’inflation. Les goulets d’étranglement dans les chaînes d’approvisionnement n’ont rien arrangé. Quand la demande est repartie, l’offre n’a pas pu suivre. Et les prix sont repartis à la hausse.

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la Trompette dit...

Tout est en train de changer pour la superpuissance financière du monde. La Trompette avertit depuis des années que les États-Unis vont subir une crise économique importante. Notre revue prédécesseur, la Pure Vérité, a également sonné l’alarme au sujet du danger fondamental de la dette américaine. Aujourd’hui, cet avertissement s’avère vrai : ébranlés par la pandémie, l’euro et l’Union européenne sont instables et susceptibles aux effets d’une crise américaine.

Quand une crise arrive, quelle en sera la conséquence la plus importante ? En 1984, le rédacteur en chef de la Pure Vérité, M. Herbert Armstrong, a prévu qu’une crise financière américaine « pourrait subitement entraîner le déclenchement des nations européennes à s’unir, formant une nouvelle puissance mondiale, plus grande que l’Union Soviétique ou les États-Unis. » 

Comme l’a dit Jean Monnet, c’est en temps de crise que l’Europe sera forgée. Pour en savoir plus pourquoi nous prévoyons qu’une crise financière va frapper les États-Unis, et pourquoi nous croyons que celle-ci ait pour effet d’unifier l’Europe, lisez notre brochure gratuite Il avait raison.