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LA TROMPETTE

Achor : La vallée qui provoque du chagrin

Les anciens prophètes : Comment devenir roi (Chapitre Deux, Deuxième partie)

Lire le chaptire précédent : Josué : Conquête de la Terre promise

Une des histoires les plus pénibles de la Bible est enregistrée dans Josué 7. C’est une histoire qui devrait être enseignée aujourd’hui à tout le monde. Si nous pouvions apprendre cette leçon, elle préviendrait une intense douleur.

Acan avait commis un péché effroyable et avait provoqué une souffrance hideuse en Israël ; par conséquent, Dieu l’a fait exécuter. « … et l’on éleva sur Acan un grand monceau de pierres, qui subsiste encore aujourd’hui. Et l’Éternel revint de l’ardeur de sa colère. C’est à cause de cet événement qu’on a donné jusqu’à ce jour à ce lieu le nom de vallée d’Acor ». (Josué 7 : 26). Le mot « Acor » signifie « provoquer du chagrin » (voir le Gesenius’ Hebrew-Chaldee Lexicon).

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Josué a érigé un « monceau de pierres » dans cette immense vallée comme un mémorial pour tous les Israélites. Il voulait que cette leçon reste dans leur mémoire. En grandissant, les enfants poseraient des questions sur le monceau de pierres et la vallée appelée « vallée qui provoque du chagrin ». Quelqu’un expliquerait, alors, l’histoire qui est dans le septième chapitre de Josué.

La foi brisée

Voici l’histoire. « Les enfants d’Israël commirent une infidélité au sujet des choses dévouées par interdit. Acan, fils de Carmi, fils de Zabdi, fils de Zérach, de la tribu de Juda, prit des choses dévouées. Et la colère de l’Éternel s’enflamma contre les enfants d’Israël. » (Josué 7 : 1). Les mots « commirent une infidélité » sont rendus par « brisèrent la foi » dans la Version standard révisée. Cette expression vient du mot hébreu maal, qui signifie traîtrise. Tout ce qui n’est pas conviction est péché (Romains 14 : 23). Quand nous arrêtons de marcher par la foi, nous arrêtons de marcher avec Dieu.

Dieu avait fait combattre les Israélites pour la Terre promise. Ils gagnèrent toujours leurs batailles sauf lorsqu’ils « brisèrent la foi », vis-à-vis de Dieu. L’acte de Acan était un péché calculé qui « bris[a] la foi ». Quand cela arrive, Dieu ne mène plus nos batailles pour nous. Aujourd’hui, cela signifie que nous commençons à perdre notre lutte avec Satan, nous-mêmes et le monde. Ce n’est pas un petit péché.

Israël était sur le point de combattre ce qui semblait être une bataille facile. Les éclaireurs croyaient que la ville pouvait être prise par juste deux ou trois mille hommes. Mais quand ils ont attaqué, ils ont été repoussés par les hommes d’Ai, qui ont tué environ 36 soldats israélites. Quand les Israélites ont entendu ce qui était arrivé, « [l]e peuple fut consterné et perdit courage ». (Josué 7 : 5).

Josué et les anciens ont été profondément déprimés. Josué se coucha sur son visage devant l’arche pendant des heures ! (verset 6). « Josué dit : Ah ! Seigneur Éternel, pourquoi as-tu fait passer le Jourdain à ce peuple, pour nous livrer entre les mains des Amoréens et nous faire périr ? Oh ! si nous eussions su rester de l’autre côté du Jourdain !  De grâce, Seigneur, que dirai-je, après qu’Israël a tourné le dos devant ses ennemis ?  Les Cananéens et tous les habitants du pays l’apprendront; ils nous envelopperont, et ils feront disparaître notre nom de la terre. Et que feras-tu pour ton grand nom ? » (versets 7-9). Josué essayait en fait de blâmer Dieu !

Cause et effet

« L’Éternel dit à Josué : Lève-toi ! Pourquoi restes-tu ainsi couché sur ton visage ?  Israël a péché ; ils ont transgressé mon alliance que je leur ai prescrite, ils ont pris des choses dévouées par interdit, ils les ont dérobées et dissimulées, et ils les ont cachées parmi leurs bagages. » (Josué 7 : 10-11). Dieu a parlé avec Josué très directement et brusquement : Lève-toi ! Pourquoi restes-tu sur ton visage ? Puis Il a montré à Josué la cause du problème : Israël avait péché !

Il y a une gigantesque leçon, ici. Quand nous arrêtons de gagner nos batailles, le péché en est la cause ! Et même si une seule personne avait péché, il y en avait probablement d’autres qui savaient et qui croyaient que ce n’était pas leur problème. Mais même si une seule personne pèche, il y a le péché dans la congrégation—et il a besoin d’être sorti ! Dieu a condamné tout Israël pour cela parce que c’est arrivé en Israël—cette théocratie, gouvernée par Dieu !

Cette leçon était pour l’Israël ancien, mais s’applique encore plus aujourd’hui. Si vous brisez la foi, vous commencerez à perdre vos batailles spirituelles. Cela arrive aux églises laodicéennes juste maintenant. Il y a cause et effet. La véritable éducation tourne autour de l’apprentissage de la cause et de l’effet !

Dieu dit aux Laodicéens, comme Il l’a dit à Josué : Israël a péché ! C’est la cause de leurs problèmes. Malheureusement, ils n’ont pas appris la leçon comme Josué. Mais ils le doivent, si jamais ils veulent recommencer à gagner leurs batailles.

Josué 7 ne parle pas des péchés contre lesquels nous devons tous lutter tous les jours. Il parle d’un détournement de Dieu, flagrant, calculé et motivé par le désir ou un autre défaut de caractère. Dieu nous traitera assez brutalement, si nous faisons quelque chose comme ce qui a été ouvertement fait ici.

« Aussi les enfants d’Israël ne peuvent-ils résister à leurs ennemis ; ils tourneront le dos devant leurs ennemis, car ils sont sous l’interdit ; je ne serai plus avec vous, si vous ne détruisez pas l’interdit du milieu de vous » (verset 12). Dieu précise : Soit nous nous débarrassons du péché soit Il ne sera plus avec nous.

Entendre et craignez

Dieu a indiqué à Josué comment découvrir qui était responsable du problème, et que faire à ce sujet. C’était une punition sévère : « Celui qui sera désigné comme ayant pris de ce qui était dévoué par interdit sera brûlé au feu, lui et tout ce qui lui appartient, pour avoir transgressé l’alliance de l’Éternel et commis une infamie en Israël » (Josué 7 : 15). Dieu établissait une nouvelle nation. Il voulait démontrer à chacun ce qui fait ou brise les nations. Il voulait que les gens « écoutent et craignent ».

Aujourd’hui, les nations d’Israël devraient punir sévèrement des péchés graves comme celui qu’a commis Acan. Mais nous ne le faisons pas, et nos sociétés se désintègrent ! Quand apprendrons-nous jamais que briser les commandements de Dieu détruit des nations ?

Quand Dieu guidait les Israélites, ils avaient très peu de crimes.

Mais évidemment, la leçon principale est spirituelle, et c’est pour l’Église de Dieu.

Josué a accompli les instructions de Dieu précisément et Acan a été découvert. Il a avoué avoir convoité et volé le butin de Jéricho en dépit de l’ordre explicite de Dieu (versets 16-23). Il pensait que c’était le « crime parfait »—mais Dieu avait tout vu ! Je suis sûr que sa famille était aussi au courant. « Josué et tout Israël avec lui prirent Acan, fils de Zérach, l’argent, le manteau, le lingot d’or, les fils et les filles d’Acan, ses bœufs, ses ânes, ses brebis, sa tente, et tout ce qui lui appartenait ; et ils les firent monter dans la vallée d’Acor. Josué dit : Pourquoi nous as-tu troublés ? L’Éternel te troublera aujourd’hui. Et tout Israël le lapida. On les brûla au feu, on les lapida » (versets 24-25).

Convoiter est un grand péché—cela brise le Dixième commandement. Dieu a fait que tout Israël lapide Acan ! Tout le monde devait voir l’horreur affreuse de la façon dont Dieu punit le péché ! Ensuite ils « les » ont brûlés. Josué a apparemment fait brûler toute la famille parce qu’elle connaissait le péché et a gardé le silence. Le fait de les brûler était un type du feu de la géhenne, décrivant la mort finale dont il n’y a aucune résurrection (Apocalypse 20 : 14-15).

C’est de cette façon que Dieu s’occupe des nations charnelles. Vous voyez pourquoi les gens, aujourd’hui, ont tendance à ne pas aimer l’Ancien Testament ? Mais vous rendez-vous compte que si Dieu s’occupait des gens de cette façon, aujourd’hui, nous n’aurions pas tous les problèmes que nous avons ? Ils peuvent dire autant de choses horribles sur Dieu qu’ils veulent, mais Dieu sait comment faire tenir tranquilles les hommes charnels ! Et si le mal n’est pas arrêté, il détruit la nation. Mieux vaut détruire quelques personnes que de faire tomber toute la nation !

Évidemment, Dieu ne s’occupe pas de Son Église de la même façon, mais le péché est toujours beaucoup plus sérieux, spirituellement. Si nous ne nous repentons pas d’enfreindre la loi de Dieu, nous brûlerons dans le feu de la géhenne et mourrons pour toute l’éternité !

Un mémorial du péché

Voyez Josué 7 : 26 de nouveau. Dieu veut que nous fassions un mémorial comme cela, aujourd’hui, quand nous péchons. Il veut que nous fassions quelque chose pour le graver dans notre mémoire.

Le monde a prêté peu d’attention à Dieu. En fait, tout ce monde est devenu une vallée « provoquant le chagrin ». Il y a cause et effet. Ce monde est sur le point de voler en éclat avec les bombes nucléaires ! Les péchés de l’homme ont provoqué ce cauchemar. Maintenant l’homme est sur le point de se détruire. Seul Dieu peut nous guider et nous sauver. Quand l’homme apprendra cette leçon, nous pourrons enlever le panneau « La vallée d’Acor ».

Il y a, en fait, de l’espoir dans les mauvaises nouvelles. Si l’homme lit le panneau avec attention, il verra comment sortir de cette vallée mortelle.

Cela arrivera. « Là, je lui donnerai ses vignes et la vallée d’Acor, comme une porte d’espérance, et là, elle chantera comme au temps de sa jeunesse, et comme au jour où elle remonta du pays d’Égypte » (Osée 2 : 15). La vallée d’Acor doit devenir « une porte d’espérance ». Dès que nous apprendrons comment nous provoquons nos chagrins, il y aura une « porte d’espérance ». Ce monde et les Laodicéens ont quelques leçons pénibles à apprendre avant que cela n’arrive.

Quelles magnifiques nouvelles dans le monde à venir !

« Le Saron servira de pâturage au menu bétail, et la vallée d’Acor servira de gîte au gros bétail, pour mon peuple qui m’aura cherché » (Ésaïe 65 : 10). Alors Israël cherchera Dieu. La vallée d’Acor sera une vallée de paix. Puisse Dieu hâter ce jour glorieux !

Lire le chapitre suivant : Juges : Le livre le plus sanglant dans la Bible