
julia goddard/LA TROMPETTE
Aider l'ennemi
Deux réunions tenues à Londres en juillet ont changé le cours de la militarisation de l'Europe.
Les États-Unis ont assuré la sécurité de l'Europe pendant près d'une vie entière. Après avoir empêché l'Allemagne de conquérir l'Europe pour la deuxième fois, les Alliés ont déclaré qu'ils avaient « pour objectif inflexible de détruire le militarisme et le nazisme allemands, et de faire en sorte que l'Allemagne ne soit plus jamais en mesure de troubler la paix dans le monde ». Quatre ans plus tard, l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord a été créée, comme l'a résumé son premier secrétaire général, afin de « maintenir l'Union soviétique à l'écart, les Américains impliqués et les Allemands faibles ».
Depuis lors, les États-Unis ont fourni la majeure partie de la puissance diplomatique et militaire de l'OTAN et environ deux tiers de son budget. Les 30 autres membres ont contribué ensemble à hauteur d'environ un tiers.
Aujourd'hui, les Soviétiques ont disparu, personne ne veut que les Allemands soient faibles, et tout le monde veut que l'Amérique soit à l'écart.
Mais les Européens ont toujours besoin de la protection d'une armée puissante. C'est pourquoi ils construisent maintenant leur propre système.
Cela nous ramène à Londres.
La connexion française
Le Royaume-Uni a déroulé le tapis rouge pour le président français Emmanuel Macron du 8 au 10 juillet, lors de la première visite d'État d'un dirigeant européen depuis que le Royaume-Uni a quitté l'Union européenne en 2020. Il a accompagné la famille royale dans un carrosse doré, saluant la foule ; il a dîné avec le roi et des célébrités ; et il a donné une conférence au Parlement sur les folies du Brexit.
La véritable importance de la visite était un nouvel accord sur les armes nucléaires. Le Royaume-Uni et la France possèdent des arsenaux nucléaires et, fait important, des sous-marins lanceurs de missiles balistiques. Ces plates-formes d'armes sont considérées comme le garant ultime de la sécurité nationale. Peu importe la façon dont vous détruisez une nation, si celle-ci dispose d'un seul sous-marin en service quelque part dans les 1,37 milliard de km³ d'océan, elle peut faire pleuvoir le feu nucléaire sur vous.
Pour la première fois, le Royaume-Uni et la France se sont engagées à collaborer en matière de défense nucléaire. La déclaration de Northwood, du nom du centre de commandement britannique des opérations mondiales où elle a été signée, stipule que « tout adversaire menaçant les intérêts vitaux de la Grande-Bretagne ou de la France pourrait être confronté aux forces nucléaires des deux nations ».
Mais il ne s'agit pas vraiment de la France ou de la Grande-Bretagne. C'est le chancelier allemand, Friedrich Merz, qui a soulevé la question du partage du nucléaire.
Un accord de défense nucléaire entre les Français et les Anglais constitue un pas en avant vers l'extension de leur parapluie nucléaire à l'Allemagne.
Le 22 février, peu avant les élections allemandes, Merz a déclaré : « Nous devons avoir des discussions avec les Britanniques et les Français, les deux puissances nucléaires européennes, sur la question de savoir si le partage du nucléaire, ou du moins la sécurité nucléaire de la part du [Royaume-Uni] et de la France, pourrait également s'appliquer à nous. » Dans son discours de victoire électorale, Merz a poursuivi sur ce thème : « Ma priorité absolue sera de renforcer l'Europe le plus rapidement possible afin que, étape par étape, nous puissions vraiment parvenir à l'indépendance vis-à-vis des États-Unis. »
Le lendemain de l'accord de coalition qu'il a conclu pour créer son gouvernement, Merz a déclaré : « Le partage des armes nucléaires est une question que nous devons aborder. »
S'éloigner des États-Unis et se doter d'un nouvel arsenal nucléaire est une priorité pour les Allemands, et ils ont réussi à en faire une priorité pour la Grande-Bretagne et la France. « En réponse à l'appel historique du futur chancelier allemand », a déclaré Macron le 5 mars, « j'ai décidé d'ouvrir le débat stratégique sur la protection de nos alliés sur le continent européen à travers notre dissuasion. »
La France et le Royaume-Uni sont des puissances nucléaires depuis plus de 65 ans. Mais ce n'est qu'après que le chancelier allemand a souligné l'importance du partage des armes nucléaires que les deux pays ont signé une déclaration sur le partage des armes nucléaires.
Lukasz Kulesa du Royal United Services Institute a déclaré : « Il s'agit certainement d'un message adressé à la Russie et à d'autres adversaires potentiels, selon lequel le Royaume-Uni et la France peuvent envisager des représailles nucléaires en cas d'attaque, mais pas uniquement contre l'un de ces deux pays, car il y a également une dimension européenne à cela. »
William Alberque, du Pacific Forum, a qualifié cette déclaration de « la plus claire et la plus ferme que nous ayons jamais entendue » de la part de la France « quant à sa volonté d'assurer la dissuasion nucléaire pour le reste de l'Europe ».
La coordination des armes nucléaires avec la France n'est qu'une étape vers l'européanisation des armes nucléaires britanniques et françaises, exactement comme l'a demandé Merz. L'Allemagne a toujours souhaité un tel accord.
Dans son livre de 1965 The Grand Design, le deuxième ministre allemand de la Défense après la Seconde Guerre mondiale, Franz Josef Strauss, a appelé à la création d'un « Conseil nucléaire européen auquel appartiendront les ministres de la Défense des pays individuels. […] Au-delà de cela, un arsenal nucléaire européen devrait être créé sur le territoire français et, si la Grande-Bretagne y participe, aussi sur le territoire britannique. »
« Les pays européens de l'OTAN sont justifiés lorsqu'ils voient dans le texte du traité de l'Atlantique l'obligation de rechercher dans l'avenir les moyens de rendre leur défense possible à partir de l'Europe elle-même, tout comme l'Amérique est capable de se défendre », a écrit Strauss. « Une Europe mal armée et insuffisamment armée ne bénéficie en rien à l'Amérique. »
L'Allemagne utilise activement le reste de la puissance militaire britannique non pas dans un souci altruiste d'être « utile à l'Amérique », mais pour acquérir plus de pouvoir et d'indépendance vis-à-vis de l'Amérique — et, en fin de compte, de la Grande-Bretagne.
L'Allemagne entre en scène
Le 17 juillet, une semaine après la visite de Macron, Merz a effectué sa première visite officielle au Royaume-Uni depuis sa prise de fonction. L'Allemagne et le Royaume-Uni ont signé leur premier traité d'amitié et de coopération bilatérale depuis la Seconde Guerre mondiale. Le traité de Kensington établit une coopération en matière d'échanges culturels et éducatifs, de migration et de sécurité des frontières, ainsi que de coopération commerciale et économique, mais il met surtout l'accent sur la coopération militaire.
Le premier ministre britannique Keir Starmer a noté que l'accord est « le premier du genre » et qu'il est la preuve de « la proximité de notre relation ».
« L'accord vise à remplacer d'une certaine manière ce que les Allemands et les Britanniques ont perdu à la suite du Brexit, que Merz continue de regretter profondément jusqu'à ce jour », a écrit le journal allemand Bild. « La mission, par conséquent, est de rapprocher à nouveau l'île de nous, non seulement en termes de sécurité et de politique économique, mais surtout sur le plan culturel. »
L'Associated Press a noté que le traité intervient « alors que les pays européens tentent de protéger l'Ukraine, et eux-mêmes, d'une Russie agressive face à un soutien hésitant de l'administration du président Donald Trump centrée sur les États-Unis ».
Mais les parties les plus remarquables de cet accord portent sur la défense. Le traité comprend l'engagement de « s'entraider, y compris par des moyens militaires, en cas d'attaque armée contre l'autre. »
Nombreux sont ceux qui se demandent pourquoi cette clause a été incluse, étant donné que les deux pays sont membres de l'OTAN, qui prévoit déjà une telle obligation. Mais c'est peut-être la raison pour laquelle elle a été incluse : l'OTAN pourrait échouer, et si c'est le cas, l'Allemagne et le Royaume-Uni seront toujours liés par le traité, et l'Allemagne restera sous le parapluie nucléaire de la Grande-Bretagne. Strauss, Merz et les Allemands partageant les mêmes idées ont ce qu'ils veulent, du moins sur le papier : quiconque attaque l'Allemagne risque désormais une attaque nucléaire potentielle de la part de la Grande-Bretagne.
Remplacement de l'OTAN
Merz a déclaré que la succession rapide des visites française et allemande au Royaume-Uni n'est « pas un hasard ». Le traité d'amitié avec l'Allemagne stipule en particulier que les deux parties « s'efforceront d'intensifier la coopération trilatérale avec la République française ».
Outre le traité d'Aix-la-Chapelle conclu en 2019 entre la France et l'Allemagne, les Britanniques, les Français et les Allemands sont désormais liés par un triangle de traités en dehors de l'OTAN.
« Le plan directeur pour l'avenir de la défense européenne est enfoui dans le nouveau ‘traité d'amitié’ que la Grande-Bretagne a signé avec l'Allemagne », a écrit le Telegraph. « […] C'est un avenir qui sera dominé par le ‘triangle’ Londres-Berlin-Paris — un partenariat entre les deux puissances nucléaires de l'Europe et son pays le plus riche, qui a l'intention de bâtir son armée la plus puissante ».
Tel est l'accord : la France et la Grande-Bretagne fournissent le parapluie nucléaire ; l'Allemagne fournit la puissance industrielle. Libérée de l'obligation d'un programme nucléaire coûteux, l'Allemagne peut poursuivre le développement de son industrie militaire de classe mondiale, influencer d'autres nations grâce à ses exportations d'armes et se doter de l'armée conventionnelle la plus puissante d'Europe. Ou du moins, c'est ainsi que cela est perçu à Londres.
L'Allemagne joue déjà ce rôle. Les Néerlandais ont soumis toute leur armée au commandement allemand. La République tchèque intègre l'une de ses deux brigades de combat. La Roumanie cède une brigade mécanisée. L'Allemagne est en train de créer une armée européenne sous son propre commandement.
Les Allemands s'intègrent également dans l'industrie de défense britannique.
Le traité de Kensington s'appuie sur l'accord de défense Trinity House conclu l'année dernière et précise que les Britanniques et les Allemands travailleront ensemble sur des « stratégies nationales de biosécurité », un système d'armes de frappe de précision d'une portée de 1 900 km, des systèmes aériens sans pilote, des systèmes terrestres et des contre-mesures sous-marines, ainsi que sur la formation d'équipages allemands sur les avions britanniques P-8A. Il précise également que la Grande-Bretagne et l'Allemagne « développeront ensemble des technologies critiques de pointe — telles que les technologies quantiques, l'intelligence artificielle et le numérique, les semi-conducteurs, les capacités spatiales, la connectivité avancée, la fusion et les solutions énergétiques durables, y compris les technologies des batteries […] »
Ces accords produisent des résultats concrets. L'accord de défense Trinity House a ouvert la voie à une nouvelle usine de fabrication de canons d'artillerie Rheinmetall au Royaume-Uni. Dans le même accord, la start-up militaire allemande Helsing ouvrira la première usine de résilience du Royaume-Uni cette année afin d'améliorer les capacités de l'IA militaire et de produire des centaines de drones sous-marins miniatures.
La Grande-Bretagne est désormais étroitement liée aux entreprises militaires allemandes et en dépend de plus en plus.
Montée soudaine
Le remplacement de l'OTAN, en particulier de son élément de défense nucléaire américain, doit être effectué avec prudence. À peu près au même moment que ces réunions, le Conseil allemand des relations étrangères a fait remarquer dans Internationalepolitik que la Grande-Bretagne et la France, même dans leur générosité la plus grande, ne peuvent pas faire tout ce que font les États-Unis.
Par exemple, la Grande-Bretagne et la France possèdent des armes nucléaires à haut rendement, mais ne disposent pas d'armes de petite taille. C'est un problème parce que les bombes plus petites sont plus « utilisables ». Faire exploser une arme nucléaire stratégique détruisant une ville sur votre ennemi pourrait provoquer la colère du monde entier. Utiliser une petite ogive tactique sur une partie de l'armée de votre ennemi serait plus défendable sur le plan diplomatique.
Les dirigeants européens estiment qu'ils doivent disposer d'armes nucléaires plus petites pour dissuader ou répondre aux bombes nucléaires de faible puissance de la Russie. Actuellement, ils devront répondre soit par des armes conventionnelles, soit par une bombe nucléaire beaucoup plus puissante qui pourrait déclencher une guerre nucléaire. Les missiles français air-sol moyenne portée amélioré ASMP-A sont conçus davantage pour tirer des coups de semonce, mais ils restent tout de même plus de 300 fois plus puissants que les bombes nucléaires américaines B-61 stationnées en Europe à leur réglage minimal. La France et la Grande-Bretagne auraient également du mal à fournir la quantité considérable de bombes nucléaires et le réseau d'alerte précoce dont disposent les États-Unis.
Aussi l'Europe a-t-elle encore besoin des bombes américaines, du moins pour l'instant. « La France ne peut pas et ne cherche pas actuellement à remplacer les États-Unis par son arsenal — toutefois, les Européens pourraient un jour se retrouver dans une situation où les États-Unis renonceraient complètement à leur fonction protectrice. » Par conséquent, le plus grand défi consiste à façonner les changements sans que l'Europe ne tombe dans un « vide dissuasif » et ne soit exposée à l'agression russe sans protection. Le dilemme consiste à maintenir les États-Unis dans le dispositif de dissuasion européen tout en développant des alternatives, sans donner à Washington l'impression qu'il n'est plus nécessaire (Internationalepolitik).
L'Allemagne doit tranquillement construire ses propres systèmes d'armes pour remplacer complètement la contribution américaine à l'OTAN. Ce n'est que lorsque cette étape sera franchie qu'elle pourra la dévoiler au monde. Le dévoiler trop tôt risquerait de faire fuir ses protecteurs américains avant que ses défenses ne soient complètement opérationnelles.
Une erreur nucléaire
La Grande-Bretagne compte sur d'autres pays pour assurer sa survie. Elle a déjà du mal à maintenir en permanence au moins un de ses sous-marins nucléaires vieillissants en mer. Pourrait-elle « résoudre » le problème en s'associant à la France ? La France, et par extension l'Allemagne, sauraient alors exactement à quel point la Grande-Bretagne est vulnérable et à quel moment elle l'est le plus.
Les États-Unis sont allés encore plus loin. ls ont déployé des bombes nucléaires aux Pays-Bas, en Belgique, en Allemagne, en Italie et en Turquie. En théorie, les États-Unis doivent approuver leur utilisation, mais ces armes se trouvent sur des bases étrangères depuis des années. L'armée américaine dépense actuellement des milliards de dollars supplémentaires pour les moderniser, et elle a vendu à l'Allemagne, aux Pays-Bas, à la Belgique et à l'Italie son chasseur furtif de dernière génération pour livrer ces bombes : le F-35, dont certains composants sont produits par Rheinmetall. La Grande-Bretagne pourrait suivre l'exemple de l'Amérique en accordant une confiance croissante à l'Allemagne.
Ces armes pourraient déclencher une guerre mettant fin au monde. « L'Amérique donne à l'Allemagne l'accès à ses armes les plus avancées et les plus meurtrières », a averti en 2022 le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry. « La question cruciale est la suivante : les États-Unis ont-ils réellement le contrôle sur ces bombes ? », (« L'Amérique fait confiance à l'Allemagne pour ses chasseurs nucléaires furtifs »).
Tout au long de l'histoire, les nations se sont régulièrement trahies et poignardées dans le dos. Aujourd'hui, nous disposons d'une technologie plus avancée que ceux qui nous ont précédés, mais nous ne sommes pas de meilleures personnes. Nous avons la même nature humaine avec les mêmes défauts. La grande différence est que le pouvoir destructeur de la technologie moderne signifie qu'un acte de trahison peut anéantir une nation entière.
Ces nouveaux accords rompent également avec plus de 600 ans de politique étrangère britannique, qui consiste à maintenir l'Europe divisée. Si une puissance ou une alliance domine, la Grande-Bretagne la considérait automatiquement comme une menace et s'alliait à des puissances plus faibles pour l'affaiblir. Aujourd'hui, la Grande-Bretagne se soumet à une nouvelle alliance européenne dirigée par l'Allemagne.
Starmer et les autres dirigeants britanniques rejettent également directement l'avertissement que le Premier ministre Winston Churchill et le président Franklin Roosevelt ont lancé près de la fin de la guerre la plus destructrice de l'histoire mondiale. Loin d'empêcher le militarisme allemand, la Grande-Bretagne l'encourage. Ces nouveaux traités étaient si peu controversés qu'ils ont à peine fait la une des journaux. La quasi-totalité du monde a tourné la page de la Seconde Guerre mondiale.
Pourtant, la Bible lance un avertissement encore plus spécifique. Sur la base de ces prophéties, feu Herbert W. Armstrong et maintenant Gerald Flurry ont averti la Grande-Bretagne et l'Amérique que l'Allemagne allait déclencher la Troisième Guerre mondiale. De nombreux détails de leurs avertissements fondés sur la Bible correspondent à ce que fait la Grande-Bretagne aujourd'hui.
La plupart des Églises ignorent la prophétie biblique. Pourtant, Jésus-Christ était un prophète. Ses disciples Lui demandèrent ce qui se passerait à « la fin du monde », et Il répondit en détail (Matthieu 24 et 25).
Les chrétiens ignorent généralement les prophéties du Christ. Ils ne peuvent pas le comprendre parce qu'ils n'ont pas la clé maîtresse. « Cette clé est la connaissance de l'étonnante identité des peuples américain et britannique, ainsi que des Allemands, dans les prophéties bibliques », a écrit M. Armstrong. « Cette identité très révélatrice et étonnante est la preuve la plus forte de l'inspiration et de l'autorité de la Sainte Bible ! C'est, en même temps, la preuve la plus forte de l'existence très active du Dieu vivant ! (Les Anglo-Saxons selon la prophétie). Vous pouvez vous procurer une copie sur https://www.latrompette.fr/fr/literature/products/les-anglo-saxons-selon-la-prophetie
La grande trahison
Comme l'a prouvé M. Armstrong dans ce livre, ces deux nations descendent de l'Israël ancien. La Bible est pleine de prophéties spécifiques qui n’ont jamais été accomplies par les Juifs. Cela a conduit certains à rejeter la Bible. Mais les Juifs ne sont issus que d'une seule tribu d'Israël : Juda. De nombreuses prophéties se réalisent par l'intermédiaire de la tribu de Joseph, qui comprend aujourd'hui principalement le Royaume-Uni et les États-Unis. Dieu a promis une grande richesse matérielle aux descendants d'Abraham, en plus de Ses promesses encore plus précieuses de salut spirituel. Ces promesses sont à l'origine de la richesse et de la puissance du Royaume-Uni et des États-Unis.
Pourtant, au lieu de pointer le monde vers Dieu, ces nations l'ont rejeté. C'est pourquoi Dieu permet au Saint Empire romain de se relever à nouveau en Europe. Cette puissance punira et attaquera la Grande-Bretagne et l'Amérique. L'Apocalypse 17 décrit cette puissance en détail. Adolf Hitler a dirigé l'une de ces résurrections. Charlemagne fit de même, lui qui régna sur ce qui est aujourd'hui l'Allemagne et la France depuis sa capitale à Aix-la-Chapelle. La France et l'Allemagne ont délibérément ravivé cette histoire lorsqu'elles ont signé leur traité de coopération en cette ville.
Au lieu de se tourner vers Dieu, la Grande-Bretagne se tourne vers cette nouvelle puissance émergente pour sa protection. M. Armstrong a expliqué qu'en agissant ainsi, nous violons le premier et grand commandement : « Tu aimeras l'Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée » (Matthieu 22 : 37).
« Nous violons cela en tant que nation », a-t-il déclaré dans une émission télévisée dans les années 1980. « Je pense que nous pensons sincèrement que nous nous sommes dupés en pensant que nous sommes vraiment en train de nous fier à Dieu. Mais d'autre part, vous savez, nous pensons que Dieu est une sorte de mythe et qu'Il est loin de nous. […] Nous devons dépendre de quelque chose que nous pouvons voir. Et donc, maintenant, nous avons tellement peur de la Russie que le gouvernement des États-Unis estime devoir prendre ce que nous appelons un 'risque calculé' […] et essayer de renforcer l'Allemagne et l'Europe centrale contre la Russie. »
L'Amérique a permis à l'Allemagne de se relever grâce à son parapluie de défense. La Grande-Bretagne l'aide maintenant à se défaire de l'Amérique et à devenir indépendante.
« Comme il est naïf pour l'Amérique de confier cette immense puissance de feu à des nations qui, si récemment et tout au long de l'histoire, se sont révélées être des ennemis du monde libre ! » M. Flurry a écrit à propos de la décision de l'Amérique de partager ses armes nucléaires avec l'Allemagne. « La confiance que l'Amérique accorde à l'Allemagne est absolument condamnée par la Bible. Pourquoi ? Parce qu'il s'agit de faire confiance à d'autres nations plutôt qu'à Dieu ».
La Bible a prophétisé ce péché précis. Le livre d'Ézéchiel contient l'une des plus détaillées de ces prophéties. Il y est question de « Ohola » et de « Oholiba », deux types de nations modernes d'Israël, l'Amérique et la Grande-Bretagne. Il est dit que Ohola « se prostitua et se passionna pour ses amants […] les Assyriens » (Ézéchiel 23 : 5, selon la version Darby). L'Assyrie, comme nous l'avons longtemps démontré, est l'Allemagne moderne !
La prophétie d'Ézéchiel avertit que Oholiba « s'enflamma pour les enfants de l'Assyrie, gouverneurs et chefs, ses voisins, vêtus magnifiquement, cavaliers montés sur des chevaux, tous jeunes et charmants. » (verset 12). Ils se tournent vers l'armée allemande pour obtenir une protection.
« L'Amérique et la Grande-Bretagne se sont convaincues qu'elles entretenaient une merveilleuse amitié avec les Allemands », écrit M. Flurry dans « Germany Is Betraying Britain—Again », (L'Allemagne trahit à nouveau la Grande-Bretagne, disponible en anglais seulement). « Mais est-ce vrai ? Si vous voyez ce qui vient d'arriver à la Grande-Bretagne, vous savez que ce n'est pas vrai ! Le verset 9 révèle le résultat terrifiant de cette relation immorale : "C'est pourquoi je l'ai livrée [Ohola, qui représente l'Amérique et la Grande-Bretagne] entre les mains de ses amants, entre les mains des enfants de l'Assyrie [l'Allemagne, pour lesquels elle s'était enflammée." À petite échelle, cela s'est déjà produit en Grande-Bretagne. Mais vous verrez cette prophétie s'accomplir complètement : la situation est sur le point de devenir bien pire encore. »
Osée 5 : 13 se lit comme suit : « Éphraïm voit son mal, et Juda ses plaies ; Éphraïm se rend en Assyrie, et s'adresse au roi Jareb ; mais ce roi ne pourra ni vous guérir, ni porter remède à vos plaies. »
« Osée prophétise que Juda blessé et Éphraïm malade iront en Allemagne chercher de l'aide. Pourquoi ? », demande M. Flurry dans son livret sur Osée. « Parce que l'Amérique est encore plus malade qu'eux deux et ne peut donc être d'aucune aide ! La faiblesse mortelle de ces trois nations conduit à leur destruction par l'Allemagne — en même temps. »
En conséquence, la Grande-Bretagne se tourne vers son ennemi de la Seconde Guerre mondiale pour obtenir de l'aide — défiant ainsi les avertissements et les promesses de Dieu.
Osée 8 : 5-6 offre une autre dimension fascinante. Dans cette prophétie, Dieu condamne le « veau de Samarie », une idole fabriquée par ses habiles artisans.
« Il est bien connu que l'Angleterre excelle en matière des capacités techniques », écrit M. Flurry. « L'une de ses plus grandes réalisations a été le développement de l'énergie nucléaire à des fins civiles et militaires. Serait-ce le veau de la Grande-Bretagne ? La Grande-Bretagne pourrait-elle penser que sa puissance nucléaire lui permettra de faire face à une nouvelle guerre ? […] L'Angleterre s'en remet à ses ”artisans” pour sa protection plutôt qu'à Dieu. Ils vénèrent leur capacité technique — ils "embrassent les veaux" » (ibid).
Qu’il s’agisse de nos propres engins nucléaires ou d’amants étrangers, nous nous tournons vers tout sauf vers Dieu pour obtenir notre protection. Lui faire confiance est impensable aujourd'hui.
Osée 10 : 6 déclare : « Elle sera transportée en Assyrie pour servir de présent au roi Jareb. La confusion saisira Ephraïm, et Israël aura honte de ses desseins. » « Le mot « elle » fait référence aux idoles britanniques », écrit M. Flurry. « Cela pourrait-il faire référence à la grande capacité technique de la Grande-Bretagne emportée par l'Allemagne ? » Cela pourrait-il même faire référence aux armes nucléaires offertes à l'Allemagne et utilisées par elle ?
Les Anglais commettent des erreurs catastrophiques qui détruisent la nation. Pourtant, comme le dit aussi Dieu, « Ce qui cause ta ruine, Israël, c'est que tu as été contre moi, contre celui qui pouvait te secourir. » (Osée 13 : 9) Dieu permet cela parce que cela conduira au moment où « Ephraïm, qu'ai-je à faire encore avec les idoles ? […] »(Osée 14 : 8). La Grande-Bretagne apprendra une leçon douloureuse : ne faire confiance qu'à Dieu. À ce moment-là, Dieu pourra enfin enseigner à la nation et au monde le mode de vie qui apporte la joie, l'abondance et les bénédictions.