Allemagne : la production industrielle plonge de nouveau en juin
La production industrielle en Allemagne a plongé en juin, pour le deuxième mois consécutif, sur fond de coûts élevés de l’énergie et de demande atone pour le secteur, qui plombent depuis plusieurs mois la première économie européenne.
Elle a baissé de 1,5 % sur un mois en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables, après une baisse révisée de 0,1 % en mai, a indiqué lundi (7 août) l’office de statistique Destatis dans un communiqué.
Le recul est beaucoup plus fort qu’attendu par les experts de l’outil d’analyse financière Factset, qui tablaient sur une baisse de 0,5 %.
Sur un an, la production recule de 1,7 %, toujours selon Destatis.
Dans le détail, la production de biens d’équipement a diminué de 3,9 %. Une baisse qui n’est pas compensée par la hausse pour les biens de consommation (+1,8 %) et de biens intermédiaires (+0,4 %), selon Destatis.
L’automobile voit sa production reculer de 3,5 % sur un mois.
L’industrie allemande, pilier de la première économie européenne, souffre depuis plusieurs mois.
L’Europe s’enfonce lentement mais sûrement dans la crise économique. Il est plus nécessaire que jamais de garder un œil sur l’Allemagne, le pays le plus puissant de l’Europe, car elle sera à l’origine d’une transformation au niveau européen.
Comme l’a dit Jean Monnet, c’est pendant les crises que l’Europe sera « forgée ». La Trompette est du même avis ; en 1984, le rédacteur en chef de La pure vérité, M. Herbert Armstrong, a prévu qu’une crise financière en Amérique, comme ce que l’on voit aujourd’hui, « pourrait subitement entraîner le déclenchement des nations européennes à s’unir, formant une nouvelle puissance mondiale, plus grande que l’Union Soviétique ou les États-Unis. »
À mesure que cette crise à venir aux États-Unis commence à impacter le Vieux Continent, ce dernier sera poussé à s’unir. Pour en savoir plus, lisez « Notre 9/11 financier a été prophétisé », extrait de notre brochure gratuite Il avait raison.