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Annoncer la fin d’un empire

Tim Mossholder/unsplash.com

Annoncer la fin d’un empire

Prévisions conformes au sort de l’Amérique

Q onu pour intervenir en Irak pour le compte des réfugiés. Cette déclaration, à elle seule, montre que nous manquons de volonté pour utiliser notre puissance pour une cause juste. Et si la crise des réfugiés irakiens n’est pas une juste cause, alors rien ne l’est!»

Le jugement suivant, écrit il y a plus de 18 ans et ½, est toujours d’actualité, en matière de politique étrangère américaine, quand le président Obama annonce son plan de sortie de l’Afghanistan avant même l’envoi de troupes à la bataille: «L’Amérique craint toujours d’être enlisée, en Irak, dans une guerre civile du type de celle du Vietnam. Même après que nous avons eu ce pays presque sans défense! C’est parce que Dieu a brisé l’orgueil de notre puissance—<em>Il a brisé notre volonté de gagner!</em>»

Les déclarations de M. Flurry étaient fondées sur la promesse de Dieu à un peuple rebelle, dans Lévitique 26:19: «Je briserai l’orgueil de votre force». Il a expliqué une prophétie similaire, plus tard cette année-là, dans le numéro de décembre 1991, savoir Osée 1:5 qui dit: «En ce jour-là, je briserai l’arc d’Israël...». «Il est difficile pour notre peuple, aujourd’hui, d’accepter le fait que nos nations vont être détruites dans la Tribulation à venir. Il dit: <em>Comment cela pourrait-il se produire? Nous avons notre grande puissance militaire pour nous protéger!</em>» a écrit M. Flurry. «Mais Dieu va briser notre puissance militaire. Le mot <em>arc</em> fait référence à la puissance militaire... L’Amérique et l’Angleterre ont gagné leur dernière guerre!»

La véracité de cette affirmation a été rendue encore plus nette après les attaques terroristes du 11 septembre 2001. Alors qu’une grande partie des médias était impressionnée par la réponse militaire de l’Amérique, la <em>Trompette</em> se concentrait sur la façon dont cela <em>confirmait</em>, effectivement, la vue prophétique condamnatoire. Après avoir cité Lévitique 26:19 dans notre numéro de novembre 2001, nous avons écrit: «La puissance militaire américaine est sans précédent, mais il manque à ce pays la volonté de l’utiliser. Voyez ce qu’il a fallu qu’il nous arrive pour que <em>finalement</em> nous fassions quelque chose! Et même le semblant de représailles de l’Amérique a, jusqu’à présent, été une coalition prudente—une frappe consciente contre un petit groupe d’extrémistes musulmans appelés talibans—un corps de gouvernement que le reste du monde ne reconnaît même pas.

«Mais que dire de la succession d’actes terroristes qui ont conduit au 11 septembre—ceux à propos desquels nous n’avons rien fait? Le <em>premier</em> attentat contre le World Trade Center, la base américaine en Arabie saoudite, les tours Khobar, les ambassades au Kenya et en Tanzanie, le <span style=">uss Cole. Les terroristes ont été confortés par la volonté brisée de l’Amérique dans ces cas-là. Des années de frilosité, dans la crainte de perdre un seul soldat au combat, ont créé un climat qui a fini par coûter la vie à près de 3 000 civils en une seule journée.

«Maintenant, après l’acte terroriste le plus incroyablement brutal que l’on puisse imaginer, les Américains semblent unis dans le fait que nous devions répondre militairement. Qu’est-ce que Dieu a à dire à ce sujet? ‘Votre force s’épuisera inutilement...’ (verset 20).» Malheureusement, cette analyse a été affreusement précise: plus de 5 200 vies américaines et près de mille milliards de dollars plus tard, l’Irak et l’Afghanistan menacent tous les deux de devenir des paradis pour terroristes dès que les États-Unis les quitteront.

Dans le même numéro de novembre 2001, la Trompette a mis l’accent sur le fait que les États-Unis ne ciblaient pas le principal État commanditaire mondial du terrorisme—l’Iran. En effet, Washington, de manière absurde, a demandé à l’Iran son aide au sein d’une coalition mondiale de nations anti-terroristes! «Nous voyons, sans équivoque, que le serpent terroriste survivra à l’agression américaine—sa tête est intacte, et plus forte que jamais», avons-nous écrit. «En termes clairs, les États-Unis poursuivent la tâche impossible de mener une guerre sans blesser l’ennemi!... Alors que les États-Unis veulent éliminer le terrorisme, et deviennent beaucoup plus agressifs en tentant de le faire, leurs efforts ne serviront à rien. Ils n’ont, franchement, pas la volonté nécessaire pour s’attaquer à l’énormité du problème!» «C’est assez vrai: depuis plus de huit ans, l’Iran est effectivement devenu plus fort.

Après que les États-Unis ont envahi Bagdad, en 2003, et que le président Bush a proclamé «Mission accomplie!», la Trompette a continué de regarder les événements selon leur déroulement à long terme. En novembre de cette année, dans un article intitulé «Pourquoi nous ne pouvons pas gagner la guerre contre le terrorisme», M. Flurry a écrit: «Le président Bush et le Premier ministre Tony Blair ont courageusement restreint l’influence de l’Iran en renversant les gouvernements d’Afghanistan et d’Irak. Cependant, il s’agit de guerres terroristes en cours. Nous allons encore perdre ces guerres si nos pays ne s’unissent pas derrière nos dirigeants. Il est presque certain qu’ils ne vont pas s’unir.» Il n’est peut-être pas de question qui ait le plus divisé l’Amérique et la Grande-Bretagne que ces guerres; et aujourd’hui, même le président Obama est en train de s’aliéner sa base par l’envoi de troupes supplémentaires en Afghanistan. Les ennemis terroristes savent qu’ils n’ont rien à craindre d’une nation intérieurement fracturée.

Peu d’événements ont plus confirmé l’exactitude de la prophétie biblique que cette campagne militaire prolongée où la plus grande armée au monde, la volonté sapée, perd du terrain sur plusieurs fronts contre les bandes primitives de terroristes et gaspille sa force en vain. Si seulement l’Amérique voulait le reconnaître!

Briser la fraternité

Un autre ensemble remarquable de prophéties, que la Trompette a mis en lumière, s’avère pertinent: il s’agit de celles qui se concentrent sur les alliances actuelles de l’Amérique. La Bible est claire sur le fait que les nations modernes d’Israël—les États-Unis et la Grande Bretagne surtout—se retourneront l’une contre l’autre, et contre l’État juif appelé Israël (le Juda biblique), au profit d’alliances en trompe-l’œil avec d’autres États étrangers, en particulier l’Allemagne. Elle parle aussi de leur isolement et de leur abandon par ces États—et de leur trahison ultime.

M. Flurry a parlé de cela dans l’une des premières éditions de la Trompette. «Dieu dit que les nations d’Israël vont être attaquées par leur ‘amants’ à moins qu’elles ne se repentent (Ézéchiel 23:9, 22), a dit le numéro de juin 1990. «Leur relation d’‘amour’ avec l’Allemagne est un piège. »

Écoutons cela à la lumière des paroles de l’ambassadeur américain en Allemagne qualifiant récemment Berlin «de plus important allié de Washington». En décembre passé, l’ambassadeur Philip Murphy a fait allusion aux relations américano-allemandes comme aux plus importantes des 60 dernières années, disant: «Nous avons besoin de partenaires forts—et nulle part il n’y a de meilleurs, ou de plus résolus, partenaires qu’en Europe. Et l’Allemagne est la pièce maîtresse de l’Union européenne». Il a certainement raison, dans cette dernière partie de message.

Mais quel camouflet pour le réel plus important allié de Washington, la Grande Bretagne! Ces relations, ainsi que celles avec Israël, sont devenues extrêmement frileuses au cours de la présidence Obama, comme la Trompette l’a montré, documents à l’appui, dans des numéros récents. Un exemple choquant a eu lieu en novembre, lors d’une visite à, Washington, du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Caroline Glick rapporte: «Ce n’est pas tous les jours qu’un dirigeant en visite d’un pays allié des États-Unis, stratégiquement vital, se présente à la Maison Blanche dans une camionnette banalisée, au milieu de la nuit plutôt que d’être salué comme un ami à la porte d’entrée; est interdit d’avoir sa photo avec le président; est forcé de quitter la Maison Blanche, seul, par une sortie latérale, et est obligé de garder secret le contenu de sa rencontre avec le président» «(Jerusalem Post, du 13 novembre 2009).

Ce traitement honteux et méprisable accomplit, de façon poignante, une prophétie que nous avons commencé à mettre en évidence dans notre numéro de mars/avril 2004. «Pour de nombreux Arabes, la raison principale de la haine vis-à-vis de l’Amérique, c’est son soutien à Israël. Alors que la guerre américaine contre le terrorisme continue d’apporter ses factures élevées, un décompte régulier et une culture en plein essor de l’anti-américanisme dans le monde, est-il possible que les Américains commencent à penser: Pourquoi faisons-nous de nous une telle cible à cause de ce petit pays?», avons-nous écrit. «La prophétie suggère une telle éventualité.

«Dans Zacharie 11:14, il y a une prophétie qui dit que Dieu va ‘rompre la fraternité entre Juda et Israël’. Cela peut très bien faire référence à une future division entre l’Amérique (Israël biblique) et l’État juif (Juda). Si l’Amérique tourne le dos aux Juifs, elle laissera le petit Israël isolé et vulnérable.»

Comme l’a prédit ce numéro de la Trompette, la Maison Blanche a pris le parti d’offenser des alliés comme Israël dans l’espoir de s’attirer les faveurs des États musulmans en particulier. Mais elle ne tirera pas de tels profits, même si elle sacrifie des amitiés, durement gagnées, de longue date. Le résultat net a été ce que la Trompette a prophétisé dans notre numéro de septembre/octobre 1992, après une importante conférence des Nations unies. Nous avons écrit que les États-Unis «ont fait un autre pas de géant vers le complet et total isolement vis-à-vis des pays qu’ils ont aidés et pris en amitié. L’ensemble du 23ème chapitre d’Ézéchiel parle de la manière dont l’Israël biblique et ceux qui s’associent avec lui, en ce temps de la fin, seront complètement aliénés du reste du monde». «L’article cite ensuite Jérémie 30:12-14 et conclut: «C’est ce que les États-Unis mettent eux-mêmes en place: l’abandon par leurs amants politiques et financiers!»

Bien que cette prophétie ne se soit pas encore déroulée au niveau où elle le sera dans le futur immédiat, elle se déroule certainement comme prévu.

Ce sont ces mêmes prophéties bibliques auxquelles faisait allusion la prévision de Herbert Armstrong, dès 1945 et jusqu’à sa mort en 1986, selon lesquelles lorsque les nations d’Europe seraient unifiées, comme la Bible le prophétise, la Grande-Bretagne, en fin de compte, se retrouverait à l’extérieur de cette alliance continentale. En 1956, par exemple, M. Armstrong a écrit: «Les Allemands se sont remis de la destruction de la Seconde Guerre mondiale, de manière extraordinaire. L’Allemagne est le cœur économique et militaire de l’Europe. L’Allemagne dirigera et dominera probablement les États-Unis d’Europe à venir. Mais la Grande-Bretagne n’en fera pas partie!»

Même dans ces dernières années, alors que la Grande-Bretagne semblait fondamentale pour le noyau de l’Union européenne, la Trompette a suivi cette prévision, prophétisant, à plusieurs reprises, de l’exclusion inévitable de la Grande-Bretagne du continent dirigé par l’Allemagne. «La capitale financière de l’Europe se déplace rapidement, de Londres vers Francfort», écrivions-nous en août 1999—anticipant les changements transformationnels qui s’opèrent aujourd’hui. «La prophétie biblique indique que la Grande-Bretagne, en fin de compte, ne fera pas partie de l’Union européenne. Le public rejette le passage de la livre à l’euro», un geste symbolique qui présage de la séparation politique de la Grande-Bretagne. «Bientôt, la Grande-Bretagne ne sera pas en mesure de continuer de s’abstenir de prendre position, se cachant derrière les clauses convoitées d’exemption à l’euro et de son droit de veto», disait le numéro d’août 2000. «L’Angleterre aura à décider s’il convient d’être à l’intérieur ou à l’extérieur.»

Instruite de ces prophéties, dans le numéro de juillet 2000, la Trompette a commencé à amener à la lumière une tendance destinée à s’amplifier lors d’une crise: l’empiètement du droit communautaire sur la souveraineté britannique. «Il y a lieu de s’inquiéter. Déjà, dans plusieurs cas, la loi britannique a été remplacée par la règle du ‘big brother’ européen», avons-nous écrit. «Les Britanniques commencent lentement à prendre conscience du fait que devenir un signataire du prochain traité de l’UE ne ferait pas qu’éroder leur pouvoir de réglementer leur économie nationale, cela limiterait aussi l’utilisation de leurs forces militaires, imposerait le droit romain au-dessus du droit commun anglais, et les attirerait dans un super-État policier européen», indiquait le numéro de novembre 2000. Alors que cette analyse prophétique était faite, cette question est devenue une pilule amère pour l’électorat britannique, et va probablement contribuer, de manière significative, à son retour à un gouvernement conservateur au pouvoir lors de leur élection nationale, cette année. Ce qui, à son tour, va probablement accélérer l’aliénation de la Grande-Bretagne de l’Europe—et hâter la trahison dont elle sera victime, selon la prophétie.

Là où Dieu place le blâme

La Bible retrace le déclin des nations modernes d’Israël, en particulier des dirigeants. «La tête entière est malade», a prophétisé Ésaïe. «Ceux qui te conduisent t’égarent, et ils corrompent la voie dans laquelle tu marches» (Ésaïe 1:5; 3:12).

Depuis 20 ans, la Trompette a suivi la disparition d’une direction de qualité au sein des gouvernements, des industries, des institutions éducatives et des familles des États-Unis et de la Grande-Bretagne—une tendance qui, aujourd’hui, est à son pire moment de crise (Ésaïe 3:1-4). «Il est plus qu’évident, dans de nombreux domaines différents, que notre société se délite par manque de direction masculine forte», avons-nous écrit en avril 1992. «Des unions de facto, des mariages malheureux, la hausse des taux de divorce, l’absence de pères, ou leur négligence, et maintenant de plus en plus l’absence de mères qui travaillent—c’est l’environnement qui est à la racine de notre désintégration sociale», dit le numéro de mai de cette année-là.

Parlant de la prophétie d’Ésaïe, notre numéro d’avril 1993 dit: «Il s’agit de la description prophétique, vieille de 2 700 ans, d’un suicide National. C’est un exemple représentatif de cause à effet, menant à la captivité nationale! La cause, c’est le manque d’une direction forte et pieuse. L’effet, c’est la destruction sociale, économique et militaire.»

«Pour qu’une nation soit grande, elle doit avoir un grand dirigeant. Tout tourne autour d’un dirigeant fort qui conduira le peuple à faire face aux sacrifices nécessaires et aux vérités rudes», a écrit M. Flurry en janvier 2000. «Aujourd’hui, les gens veulent entendre des ‘choses agréables’ et des ‘tromperies’. C’est la seule façon dont un dirigeant peut se faire élire.» Les États-Unis, depuis plusieurs élections, dont trois présidentielles, ont révélé un glissement excessif, et même quelque chose de pire, sur cette pente dangereuse. Le peuple américain «est trop occupé de soi-même pour avoir encore la volonté de demeurer une superpuissance», a poursuivi M. Flurry. «Il ne faudra pas longtemps avant que nous n’ayons à affronter la réalité. Nous sommes une fausse superpuissance en attente du désastre, si nous ne nous réveillons pas». «Quel verdict surprenant! Et combien douloureusement vrai.

Même à cette époque, en se rapportant à des questions précises comme la guerre du Golfe et la rétrocession du canal de Panama, M. Flurry a fait une autre déclaration prémonitoire: «Les Américains sont submergés d’exemples de capitulation, en matière de politique étrangère, de la part de leurs dirigeants» (ibid.). Une décennie plus tard, ces capitulations s’accélèrent. La preuve de la fin du règne de l’Amérique, en tant que superpuissance, est devenue indéniable. Les États-Unis accomplissent la description de la Bible de leur déclin en des détails de plus en plus fins, tout comme la Grande-Bretagne.

Ce fait, bien que triste, devrait bâtir notre foi dans la certitude de l’issue finale prophétisée dans les Écritures, et décrite dans Les Anglo-Saxons selon la prophétie. Cette issue, c’est que, alors que l’avenir immédiat sera sinistre, elle conduira à l’humiliation, et à une repentance qui s’en suivra, de ces peuples! Il s’agit de merveilleuses nouvelles!

Les prophéties bibliques—et leur proclamation par la Trompette—ont été données par Dieu à l’avance pour faciliter cette repentance, même si c’est seulement parmi des lecteurs individuels, en ce moment. C’est là le message sous-jacent essentiel de cette revue de 20 ans des analyses, fondées sur la Bible, de la Trompette.

Tenez compte de l’avertissement, aujourd’hui, tournez-vous vers le Dieu qui a émis ces prophéties, avant qu’elles ne soient accomplies—vers ce même Dieu Tout-Puissant qui accomplira Ses promesses pour vous protéger des épreuves à venir!

Ceux qui répondent à l’appel de Dieu, aujourd’hui, auront réellement l’occasion de L’aider à introduire le véritable «nouvel ordre mondial»—non pas un rêve impossible des hommes, mais l’authentique et merveilleux monde à venir qui surgira à la vie, après que cet âge fatigué de l’homme n’a culminé—lors de la seconde venue de Jésus-Christ! 

LA TROMPETTE EN BREF

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