Antisémitisme : les « tabous » tombent en Allemagne depuis le 7 octobre
Levi Salomon est inquiet. Depuis plus de 25 ans, il traque les signes d’antisémitisme lors de manifestations à Berlin. Depuis le déclenchement du conflit Israël-Hamas, « il n’y a presque plus de tabous », s’alarme-t-il.
« Le 7 octobre marque un tournant » dans « la dimension » des comportements haineux envers les juifs en Allemagne, juge auprès de l’AFP ce Moscovite arrivé dans la capitale en 1991, lors de la réunification du pays, pour échapper dit-il à « l’antisémitisme d’Etat » qui régnait alors en Russie.
Ce jour-là, le mouvement islamiste Hamas, qui dirige la bande de Gaza, a lancé une attaque sanglante en Israël, tuant plus de 1 400 personnes, essentiellement civiles, fauchées par balles, brûlées vives ou mortes de mutilations.
Peu après à Berlin, « des gens ont distribué des sucreries pour exprimer leur joie à la suite de ces meurtres bestiaux », dans le quartier de Neukölln à forte population d’origine arabe et turque, rappelle-t-il.
« Je n’avais encore jamais vu ça », souffle-t-il manifestement choqué.
Il dit observer aussi une forte multiplication des appels à la destruction d’Israël, véhiculés notamment par le slogan « du fleuve à la mer, la Palestine sera libre ».
La plupart des gens rejetterait la faute de l’antisémitisme actuel sur les immigrés venus des pays musulmans, ce qui est souvent le cas. Pourtant, la Trompette avertit depuis des décennies que, même si l’Europe semble conciliatoire envers Israël au niveau international, elle finira elle aussi par se retourner contre les Juifs ; elle en viendra même à trahir l’État hébreu sur le plan militaire. Ce sera surtout le cas pour l’Allemagne. Or, l’antisémitisme sera en fin de compte éradiqué de la Terre, non pas par l’homme, mais par le retour de Jésus-Christ.
Pourquoi cette prédiction à la fois plus grave que n’importe quelle autre, mais aussi ancrée dans une espérance certaine ? Si vous voulez comprendre, la rédaction vous conseille de lire l’article « L'unique minorité que la société aime haïr ».