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Appréciez-vous la vraie culture ?

REESE ZOELLNER/LA TROMPETTE

Appréciez-vous la vraie culture ?

Le déclin du grand art est un problème auquel il faut résister.

D e la culture, de la culture partout !

Pendant des millénaires, la « culture » a été un luxe réservé à une petite minorité. Pour assister à une performance artistique exquise, il fallait naître dans un palais privilégié, et un palais qui parrainait les arts. Mais depuis environ un siècle, grâce en partie à richesse du monde occidental, des expériences culturelles remarquables ont été accessibles au plus grand nombre.

La technologie permet désormais de capter et de transmettre les plus belles prouesses des arts du spectacle. Cela permet d’assister à de grandes performances de manière répétée. Lorsque Franz Schubert, compositeur du 19e siècle, a entendu un quatuor à cordes de Beethoven, sa dernière volonté était, paraît-il, d’entendre ce morceau une fois de plus. Aujourd’hui, l’idée que nous n’entendrions une grande composition musicale qu’une ou deux fois est totalement inconnue.

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Il y a encore quelques décennies, l’auditeur devait se donner du mal pour trouver et acheter l’enregistrement, ou espérer l’entendre à la radio. Les plateformes modernes de streaming et de vidéo en ligne ont supprimé ces limitations.

Oui, la culture, la culture partout ! Alors, comment décrirait-on généralement la « culture » occidentale aujourd’hui ?

Cela semble ironique, mais en dépit du fait que les expériences culturelles nous sont accessibles sur demande, notre société s'achemine vers l'analphabétisme culturel, voire pire.

Le dictionnaire Webster définit la culture comme « la connaissance et le goût des beaux-arts, des sciences humaines… ». C’est aussi « la connaissance et l’excellence de goût acquises par une formation intellectuelle et esthétique ».

Bien que la richesse fasse de notre époque une période de grande disponibilité culturelle, elle a conduit à une ère de facilité. Même notre « travail » a tendance à être facile. Nous en sommes venus à croire que tout devrait être facile, même notre culture. Nous nous convainquons que si quelque chose demande des efforts et de l’instruction pour être apprécié, nous devrions passer à quelque chose de plus facile—ce qui signifie souvent quelque chose de moindre qualité. C’est ainsi que la véritable culture, par définition, meurt.

La technologie moderne rend incroyablement facile le fait de regarder passivement, de cliquer et de faire défiler. Il est évident que cela demande beaucoup moins d’efforts et d’argent que de s’habiller, de quitter la maison et de débourser 50 dollars par billet pour assister à une pièce de théâtre ou à un concert. Mais ce que nous voyons à l’écran est souvent de la culture de bas niveau. C’est voyant, tape-à-l’œil, accrocheur, divertissant. Et si nous n’aimons pas ce que nous voyons, une alternative est à portée de main.

Oui, cette ère d’abondance devrait permettre à un plus grand nombre de personnes de profiter plus souvent des « plus belles » choses de la vie—d’assister à des pièces de théâtre, des concerts et des expositions d’art, d’apprécier les grandes œuvres littéraires et musicales. Alors pourquoi ne le faisons-nous pas ?

L’une des raisons est que notre nature humaine est fondamentalement paresseuse. Elle évite de relever le défi—de s’engager dans quelque chose qui stimule l’esprit, optant plutôt pour quelque chose de divertissant.

Un autre facteur est l’abandon de l’histoire par la société et la glorification du « maintenant ». Cela favorise la gratification immédiate et crée des amnésiques culturels qui n’ont de temps à consacrer qu’à un air entraînant de trois minutes ou à une vidéo amusante de 30 secondes.

Si vous consommez suffisamment de culture pop banale, avec son hyperstimulation et sa surdose d’adrénaline, la culture raffinée qui exige un effort d’appréciation vous semblera lourde, prétentieuse et ennuyeuse.

Ajoutez à cela le fait que, souvent, nous ne savons pas faire mieux. Nombreux sont ceux qui sont aussi riches que les aristocrates, mais qui n’ont pas reçu la formation culturelle que la noblesse traditionnelle aurait pu recevoir. Qu’est-ce que l’excellence ? Qu’est-ce que le goût ? L’éducation moderne échoue largement à enseigner la culture et l’histoire ; elle échoue à cultiver l’appréciation des plus grandes réalisations dans les domaines de la littérature, de l’art et de la musique.

Que pouvons-nous apprendre de nos ancêtres non élitistes et non aristocrates qui, d’une manière ou d’une autre, conservaient un haut niveau de culture, de décorum et d’étiquette ? Avant l’avènement des communications de masse, le citoyen moyen pouvait encore être cultivé. Si les gens n’avaient pas les moyens d’assister à des concerts, ils en organisaient eux-mêmes—peut-être en se réunissant autour du piano, chaque enfant ayant un instrument, pour faire de la musique afin de se divertir le soir. Si les billets d’opéra étaient trop extravagants, ils pouvaient se procurer les airs célèbres dans un livre de partitions et les chanter. C’étaient les « chansons populaires » de l’époque. Pour que les masses soient cultivées, elles devaient être la culture.

Comprendre l’art, le théâtre, la littérature, l’opéra demande du temps, de l’expérience, de l’éducation. Malheureusement, aujourd’hui, il est rare que nous ralentissions, que nous apprécions, que nous observions. Un tel mode de vie néglige la haute culture et l’excellence et altère toute notre perspective sur le monde, l’histoire significative, les questions importantes et même notre morale.

La perversion et l’obscénité qui polluent la culture populaire constituent une autre force moderne majeure qui détruit la véritable culture. Nombreux sont ceux qui adoptent des divertissements hédonistes, grossiers, sexualisés, scandaleux et violents, devenant ainsi des voyeurs de la nature humaine à son niveau le plus bas. Cela a étouffé la véritable culture, qui vise à montrer l’humanité dans ce qu’elle a de plus beau, dans son plus haut niveau de créativité et de réalisation.

Gavée de divertissements populaires, d’abondance et de facilité, la société ignore la haute culture. En raison de notre perte de perspective sur le temps, l’histoire et l’éducation, la culture est en train de s’éteindre. Même si la culture était la seule victime, ce serait une tragédie dans les annales de la civilisation occidentale. Mais ce qui est pire, c’est que tous ces maux qui frappent la culture révèlent des problèmes plus profonds dans notre société et la direction désastreuse qu’elle prend.

Nous pouvons remettre en question ces tendances dans nos vies individuelles. Nous pouvons élever nos normes de décorum et nous engager dans des activités stimulantes sur le plan culturel. Nous pouvons construire une culture au sein de notre foyer qui participe activement aux arts. Nous pouvons utiliser la technologie moderne pour profiter de certaines des plus grandes réalisations de l’esprit humain. Et nous pouvons canaliser nos bénédictions pour investir dans l’expérience en direct de la culture la plus raffinée.

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