Argentine : l’élection de l’ultralibéral Javier Milei critiquée par la classe politique française
Ultralibéral assumé, Javier Milei a remporté haut la main l’élection présidentielle argentine, en raflant 56% des voix ce dimanche. L’économiste de 53 ans, qui prône un effacement maximal de l’État, a notamment pour projet de supprimer les ministères de l'Éducation, du Droit des femmes, du Travail, de la Solidarité, de la Santé et des Transports. Climato-sceptique et opposé à l’avortement, récemment légalisé en Argentine, le «Trump de la pampa» s’est fait connaître pour ses sorties outrancières. À l’image de ces séquences répétées où l’on peut le voir agiter une tronçonneuse en marche, symbole de sa volonté de «détruire à la tronçonneuse» la banque centrale au profit de la dollarisation de l’économie et de la lutte contre l’inflation.
Des images chocs relayées par Clémentine Autain, députée La France insoumise (LFI), sur X. «Le nouveau président J. Milei agitait régulièrement une tronçonneuse pour symboliser ses coupes à venir dans les dépenses publiques. “Anarcho-capitaliste”, climatosceptique, anti IVG, admirateur de Bolsonaro/Trump… Soutien aux Argentin.es qui lui résisteront», a-t-elle publié sur le réseau social. Son collègue Insoumis Thomas Portes a quant à lui prédit que «le pire est à venir» avant de regretter un résultat «catastrophique» pour l’Argentine.
Bien que fortement critiqué par la gauche, il est possible que cette élection entraîne des conséquences significatives à l’avenir, non seulement pour l’Amérique du Sud, mais aussi pour l’Europe. Selon les prophéties qui servent de base aux analyses de la Trompette, nous verrons en Europe un élan de popularité parmi la droite. Quand cela se développe pleinement, l’Europe sera plus disposée à travailler avec l’Amérique du Sud, prévision faite depuis longtemps par la Trompette et par notre magazine prédécesseur, la Pure Vérité.
Étant donné l’histoire d’étroite coopération entre l’Europe et l’Amérique latine, même pendant le régime nazi, il serait logique de surveiller comment l’Europe profite de ces citations pour nouer des liens plus étroits. Pour en savoir plus, lisez notre brochure Il avait raison.