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De Retour! Le Saint Empire romain de la nation allemande

Håkon Sataøen/unsplash.com

De Retour! Le Saint Empire romain de la nation allemande

Un pouvoir impérial géant, destiné à bientôt dominer le monde, émerge subitement de derrière son apparente bienveillance! 

En février de 1934, Herbert W. Armstrong a lancé une revue, utilisant la prophétie biblique comme guide, et l’histoire, et les événements mondiaux actuels, comme cadre de référence. Cette revue devait devenir la plus largement diffusée de toutes les publications périodiques au cours du 20ème siècle. Appelée La Pure vérité, la première édition de cette jeune publication avait en couverture un article extraordinairement intitulé: «Un dictateur mondial est-il sur le point d’apparaître?»

En août de cette même année, Adolf Hitler, dont le but déclaré était la domination mondiale, est devenu le führer de l’Allemagne.

Pourtant A. Hitler, en alliance avec le dictateur italien Benito Mussolini, n’était pas destiné à réaliser son rêve de domination mondiale. Il n’a été qu’un maillon dans la chaîne d’événements conduisant à la tentative finale d’un individu puissant pour devenir un «dictateur mondial», avant l’intervention du Dieu Tout-Puissant pour imposer Son règne royal sur cette Terre (Apocalypse 19:16).

Dans une lettre écrite le 24 juillet 1983, M. Armstrong parle de ce premier numéro de la Pure vérité. «L’article commençant sur la page de couverture avertissait de la venue soudaine d’un ‘Saint Empire romain ressuscité’ en Europe—une union de 10 nations sous un gouvernement, avec une force militaire unie. Depuis 50 ans je crie au monde les prophéties de la Bible au sujet de cette venue des ‘États-Unis d’Europe’—une nouvelle superpuissance unie peut-être plus forte que l’Union soviétique ou que les États-Unis!»

Il y a un noyau de base, une clé, révélant l’événement mondial que la Trompette a continué de suivre de près depuis le moment où l’Allemagne s’est unifiée, l’est avec l’ouest, en 1990, cela coïncidant avec la naissance de cette revue. C’est le même événement souligné dans le premier numéro de La Pure vérité: la montée d’une superpuissance européenne. En réalité ce n’est rien d’autre que la septième et dernière résurrection du Saint Empire romain, qui, en raison de sa prédominance historique par une succession d’empereurs germaniques, est devenu le Saint Empire romain de la nation allemande!

À soixante-quinze ans de l’article-vedette de Herbert Armstrong, dans cette première édition de La Pure vérité, des observateurs inquiets par la montée de l’Union européenne ont remarqué que certaines élites en Allemagne et au Vatican, en plus des nababs des banques et des entreprises, sortent des placards. Ces élites sont unies dans leur vision pour le renouveau d’une Europe impérialiste.

C’est une histoire à laquelle la presse et les mass-médias sont grandement aveugles. Pourtant c’est un événement d’une importance mondiale, très puissant et des plus imminents. Il est même, en ce moment, tellement avancé dans son développement que, subitement, et très bientôt, il éclatera littéralement sur la scène mondiale avec un impact qui nous coupera le souffle!

Comme l’histoire le démontre, il existe deux entités principales qui, lorsqu’elles opèrent de concert, causent de grands dégâts, aboutissant à l’effusion de sang de millions de gens: le Vatican et l’Allemagne.

Les révisionnistes aimeraient nous faire croire que ces léopards particuliers ont changé leurs taches, l’un devenant une institution spirituelle fortifiée avec peu d’effet dans un monde séculier, l’autre s’étant miraculeusement transformée en une démocratie au plus haut degré, authentiquement capitaliste et aimant la liberté.

Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité.

Nous avons beaucoup écrit sur le rôle du Vatican dans les sept résurrections successives du Saint Empire romain prophétisé dans votre Bible (Apocalypse 12, 13, 17). Il n’est pas dans nos intentions de nous étendre sur cet aspect de l’équation dans cet article. Notre but ici, c’est de souligner l’état très avancé que les élites allemandes ont atteint dans la réalisation du vieux rêve impérial teuton de la conquête mondiale.

Les élites allemandes

Dans les instructions à ses généraux, Frédéric le Grand a déclaré: «Dans la guerre, la peau d’un renard est par moment aussi nécessaire que celle d’un lion, car la ruse peut réussir quand la force échoue.»

Au siècle dernier, l’Allemagne a échoué deux fois, en l’espace de seulement 30 ans, dans son ambition pour l’hégémonie mondiale. Ces pertes ont enseigné une leçon aux élites allemandes. Ces nazis sont passés dans la clandestinité pour développer leur plan pour une troisième tentative de règne mondial. Ils ont émergé de leurs renardières pendant la période de la guerre froide, vêtus de la peau de Reynard, le légendaire renard rouge filou.

Après avoir été témoin de la réunion de 1945, à San Francisco, qui a inauguré l’Organisation des Nations unies, Herbert Armstrong a observé: «Nous ne comprenons pas la minutie allemande. Dès le début même de la Seconde Guerre mondiale, ils ont considéré la possibilité de perdre ce deuxième round, comme le premier, et ils ont, dans une telle éventualité, soigneusement et méthodiquement planifié le troisième round—la 3ème Guerre mondiale!… Les nazis sont maintenant entrés dans la clandestinité… Ils projettent de revenir et de gagner lors du troisième essai.

«La Bible prédit cette troisième reprise. Le troisième round est appelé, dans la prophétie, une invasion par ‘Babylone’—un Empire romain ressuscité, une Union européenne. Je proclame cela depuis 1927» (Autobiography, Volume 2).

Sigrid Schultz qui faisait un reportage, en Allemagne, pour le Chicago Tribune après la 1ère Guerre mondiale, jusqu’aux premières années de la Seconde Guerre mondiale, a écrit: «Les Allemands ont amené le chaos et l’angoisse à tous les pays qui étaient à leur portée. Ils crieront au chaos de nouveau, encore et encore… au premier signe de faiblesse de notre part, ils essaieront de nouveau» (German Will Try It Again [L’Allemagne essaiera de nouveau]).

Le 9 mai de cette année 2009, le Mail Online a fait un reportage sur un document secret précédemment découvert de la Seconde Guerre mondiale. «Le papier est âgé et fragile, les lettres dactylographiées s’effacent lentement. Mais le Renseignement militaire américain dit que l’ew-Pa 128 fait aussi froid dans le dos, aujourd’hui, que le jour où il a été écrit, en novembre 1944.

«Le document, connu aussi comme le Rapport de la Maison rouge, est un récit détaillé d’une réunion secrète à l’Hôtel Maison rouge à Strasbourg, le 10 août 1944. Là, les officiels nazis ont ordonné à un groupe élitaire d’industriels allemands de planifier le rétablissement allemand d’après-guerre, de préparer le retour des nazis au pouvoir et de travailler à un ‘empire allemand fort’. Autrement dit: le Quatrième Reich.» (Ce rapport des renseignements est réimprimé en toutes lettres dans notre brochure gratuite La Bête qui monte.)

Sigrid Schultz décrit comment l’organisation nazie a été mise en place, dès 1940, pour continuer de poursuivre le rêve nazi de la conquête mondiale, dans la clandestinité, en cas d’échec allemand lors de la Seconde Guerre mondiale. «Le large contour de la campagne vise un ‘chaos provoqué et dirigé scientifiquement’, avec lequel ils se sentent certains de gagner l’ultime victoire», écrit S. Schultz.

La partie la plus intégrale de l’accomplissement ultime de la vision nazie, a noté S. Schultz, c’était le contrôle du système bancaire mondial!

La prise de contrôle

En 1982, Herbert Armstrong a pu prévoir le vrai chaos financier et économique qui est maintenant un fait de la vie quotidienne dans l’économie mondiale. Parlant depuis Vienne, dans un message à ses sympathisants, il a déclaré que la faillite de n’importe quelle banque importante aux États-Unis «affectera les banques en Grande-Bretagne, à Paris, à Tokyo et dans les capitales du monde. Et les chefs des gouvernements de ces pays le savent. Le système bancaire est si imbriqué entre les nations, que si l’une d’elles coule elles couleront toutes, et cela signifie le chaos—le chaos économique, tout autour du monde, pour beaucoup de nations et des millions voire des milliards de gens.»

Ce chaos économique prophétisé affecte maintenant la vie quotidienne de beaucoup de gens, et les meilleurs experts prédisent un chaos financier à venir encore plus grand.

À la lumière de la prédiction de Herbert Armstrong et des observations de Sigrid Schultz, il est intéressant de noter la manière opportune avec laquelle certaines élites bancaires allemandes, italiennes et suisses, ont manœuvré en vue de prendre le contrôle, par le biais de l’UE, de la régulation de toute l’économie mondiale!

Voici comment c’est arrivé.

29 septembre 2008: Suivant de près la faillite des prêteurs des subprimes, Fannie Mae et de Freddie Mac, les bourses se sont effondrées dans le sillage de Lehman Brothers.

10 octobre: Les ministres des Finances du G-7 (les États-Unis, le Canada, le Japon, la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne et l’Italie) se rencontrent à Washington pour se mettre d’accord sur une stratégie pour stabiliser l’économie mondiale. Les nations membres de l’UE proposent un plan pour la régulation centralisée de l’économie mondiale.

18 octobre: Le président de l’UE, Nicolas Sarkozy, et le président de la Commission de l’UE, José Manuel Barroso, s’envolent pour Washington pour une rencontre d’urgence avec le président George W. Bush concernant l’effondrement de l’économique mondiale.

14 et 15 novembre: Les dirigeants des 20 premières économies du monde, connues comme le G-20, se rencontrent à Washington pour réfléchir à la régulation financière et économique mondiale. Le plan de l’UE est soumis aux dirigeants de ces 20 principales nations mondiales. Le commentateur Dick Morris observe: «Les résultats du sommet économique du G-20 ne se réduisent qu’à l’intégration en douceur des États-Unis dans l’économie européenne… La souveraineté est sortie par la fenêtre. Sans vote, nous sommes subitement membres de l’Union européenne… Se joindre aux Européens ressemble à un partenariat avec la mort.»

2 avril 2009: Réunion du G-20 à Londres et accord pour adopter le plan de l’UE pour la régulation centralisée de l’économie mondiale. Dick Morris déclare: «J’ai eu une longue expérience de l’Union européenne, et c’est de cette façon qu’elle opère… Elle glisse cela sous le radar, ce qui crée absolument une union économique internationale… Littéralement depuis le 2 avril de cette année… c’est entièrement un nouveau monde de régulation financière dans lequel, essentiellement, toutes les autorités de régulation américaines et toutes les sociétés américaines sont placées sous une régulation internationale, sous une supervision internationale. Cela correspond vraiment à un gouvernement économique mondial.»

Sortant du chaos une bête surgit, une autorité de régulation gouvernée par une cabale bancaire provenant de façon significative de Rome, Berlin et Berne, avec le nom inoffensif de Conseil de stabilité financière. Son travail est fait en secret, derrière des portes closes. Le résultat est prophétisé dans votre Bible dans Apocalypse 13. Profondément impliqués dans des groupes de pression, les banquiers du centre de l’Europe sont les puissants marchands mondiaux (Apocalypse 18)—beaucoup d’entre eux sont à la tête des mêmes sociétés, des deux côtés de l’Atlantique, qui ont aidé Hitler dans sa route vers le pouvoir mondial. Coïncidence?

Les hommes en costumes gris

Dans son livre, The Great Design [Le grand dessein], l’homme d’État bavarois Franz Josef Strauss a ouvertement reconnu que le seul espoir que l’Allemagne avait de revenir au statut de puissance mondiale, c’était de se cacher derrière une façade: les Allemands peuvent «être de bons européens». Le fait que les Allemands n’aient jamais été, dans toute l’histoire de l’Europe, de «bons Européens» n’avait rien à voir. Comme le Dr Strauss considérait les choses, pour que l’Allemagne fasse un retour en tant que puissance mondiale, elle devait être vue comme «membre d’une famille internationale, membre d’une Fédération européenne, [plutôt] que comme un Reich allemand, un seul État national… Nous devons comprendre que notre attitude européenne était la seule soupape d’échappement que nous avions, la seule approche qui a rendu le retour possible.»

Au cours des 44 ans, depuis que F.S. Strauss a écrit ces mots, l’Allemagne a efficacement utilisé une couverture la montrant comme «membre d’une Fédération européenne» pour unifier et développer le «seul État national» de l’Allemagne en une puissance politique, économique et de plus en plus militaire, stimulant toute la fédération des 27 États que comprend l’Union européenne. Une grande partie de cela a été accomplie, non par des armées en tenue militaire comme dans le passé, mais par la pénétration d’institutions allemandes et d’entités d’affaires dans des nations étrangères par des armées en costume de flanelle gris.

Considérez deux exemples.

Tout d’abord, notez que la carte officielle de l’UE de la Grande-Bretagne ne contient pas de limites de pays ni de comté. Sur cette carte, l’Angleterre n’existe pas. Les Îles britanniques sont divisées en régions désignées par l’UE.

Dans le plus grand comté d’Angleterre, le Yorkshire, Bruxelles/Berlin conduisent une expérience hautement stratégique.

Il y a quatre ans, certains des plus fins observateurs de la condition allemande, l’équipe de German-Foreign-Policy.com, ont dit que «la plus grande compagnie de mass-média de l’Europe, la société allemande Bertelsmann ag, contrôle des tâches officielles normalement exécutées par l’autorité publique en Grande-Bretagne. Dès juillet 2005 une filiale de Bertelsmann se chargera de la majorité de l’administration publique dans une autorité locale britannique. Le plan est considéré par la société allemande comme un projet pilote d’importance stratégique’… À travers l’Europe, Bertelsmann a l’intention de se développer dans le cadre du soi-disant ‘Partenariat public/privé’ dans les régions qui sont à présent sous le contrôle d’États-nations, et de réaliser des activités… normalement réservées [aux] autorités locales publiquement responsables» (traduction d’Edward Spalton; 5 avril 2005).

Dans une introduction à cet article, l’économiste politique britannique Rodney Atkinson a remarqué que cette même Bertelsmann était «à la fois un propagandiste fidèle pour les nazis dans leur saccage de l’Europe au cours des années 1940, et [est] un propagandiste fidèle pour l’Union européenne, la Constitution européenne et l’euro aujourd’hui. Au cours des années 1940 elle fait de la propagande pour les services armés allemands». Maintenant, elle a pris le contrôle de «l’administration de 350 000 Britanniques dans le Yorkshire» (Free Nations, le 14 avril 2005).

Notre deuxième exemple implique la Fondation Friedrich-Naumann, que l’on affilie au Parti démocratique libre allemand (fdp). German-Foreign-Policy.com a annoncé en juillet que cette fondation «dirige la création d’un réseau de groupes de pression mondial», et «coordonne le groupe de pression local du fdp. Les réseaux Naumann s’étendent déjà sur tous les continents et incluent plusieurs milliers d’exécutifs, y compris des officiels du gouvernement… Les groupes cible incluent… ‘des dirigeants éminents et des «multiplicateurs» de la politique, de l’économie, de la science, des mass-médias et du secteur de la sécurité’. L’académie courtise particulièrement ‘les jeunes chefs des partis libéraux’ tout autour du monde» (le 13 juillet).

La preuve existe que des opérateurs de la Fondation Naumann ont été activement impliqués dans l’agitation politique récente au Honduras et en Chine occidentale, comme ils le sont dans d’autres différents développements politiques sud-américains et africains.

Il est intéressant de noter que le choix de la chancelière Angela Merkel vis-à-vis d’un partenaire d’une coalition, si elle devait réussir à regagner la fonction de chancelière en septembre, soit la filiale de la Fondation Naumann, le fdp.

Peu de gens ont noté le fait, comme cela a été rapporté par l’analyste Christopher Story, que «Angela Merkel était une activiste dans le Parti communiste de l’Allemagne de l’Est, et pendant qu’elle fréquentait l’Université Karl Marx à Berlin-est, elle était la secrétaire responsable de l’agitation et de la propagande dans l’Aile de la jeunesse Communiste opérant dans cet établissement.

«La police secrète de l’Allemagne de l’Est, la Stasi, a opéré tout au long de la période de la guerre froide comme faire-valoir et produit de substitution pour le pan-German Nazi Abwehr (le contre-espionnage militaire), le dvd d’aujourd’hui [Deutsche Verteidigungs Dienst—Service allemand de la Défense]. A. Merkel est presque certainement une ancienne espionne de la Stasi» (Global Analysis, le 2 décembre 2007).

Après la réunification allemande, les espions de la Stasi, observe Story, «se sont coulés dans les structures politiques allemandes», y compris le fdp. Un des plus infâmes était le parlementaire allemand de l’Ouest et président honoraire du fdp, William Bomm.

Étant donné ces faits, il ne devrait pas être surprenant que la chancelière Merkel déniche de tels amants en remplacement de son présent partenaire de la coalition, le Parti social démocrate, qui est le partenaire politique de son adversaire aux élections, le vice chancelier allemand Frank Walter-Steinmeier.

Les précités ne sont que deux exemples des méthodes que Bruxelles/Berlin ont utilisées pour pénétrer des institutions de l’UE, aussi bien que tous les continents, avec des émissaires d’influence, pour se préparer à la prise de contrôle d’économies nationales entières par l’Union européenne monolithique.

Développements politiques

Durant les 12 mois passés, les élites allemandes ont bougé rapidement, avant que tous les États de l’UE ne ratifient le traité de Lisbonne (qui est, en réalité, la Constitution de l’UE envisagée à l’origine par les pères fondateurs de l’UE), pour consolider la position de l’Allemagne à la tête d’une superpuissance européenne. Cela, au même moment où leurs vieux ennemis anglo-saxons, la Grande-Bretagne et l’Amérique, font face à l’effondrement total de leurs économies nationales.

La place nous manque pour entrer dans les détails. De nouveau, deux exemples du renforcement allemand dans l’Union européenne suffiront pour démontrer les choses.

Des parlementaires allemands ont été élus à trois des comités législatifs les plus puissants dans la nouvelle Assemblée parlementaire européenne: l’influent comité de l’industrie, de la recherche et de l’énergie; le comité de l’environnement; et le nouveau comité des affaires juridiques. En plus, un membre allemand de l’Assemblée parlementaire européenne est maintenant à la tête d’un comité spécial enquêtant sur la crise financière. L’industrie, l’énergie, l’environnement, les affaires juridiques et la crise financière—environ la somme totale de toutes les affaires importantes de l’UE—sont maintenant sous la direction allemande dans le Parlement européen!

Avec des influences aussi puissantes dans la formulation de loi de l’UE—même sans la ratification du traité de Lisbonne—l’Allemagne a sauté à la direction comme le pouvoir législatif et politique le plus dominant en Europe!

Si l’Allemagne ratifie le traité de Lisbonne et que le reste des nations dissidentes—l’Irlande, la Pologne et la République tchèque signent aussi, le pouvoir politique que l’Allemagne gagnera alors sera plus grand de façon significative, même au-dessus et au-delà de ce qu’elle a gagné dans l’Assemblée parlementaire européenne en juin.

European Voice [La voix européenne] a fait le commentaire suivant: «Si le traité de Lisbonne entre en vigueur, et quand ce sera le cas, l’Allemagne se verra la grande gagnante. L’introduction d’un système de scrutin dans le Conseil des ministres, à la double majorité, prenant en compte la population représentée par les États membres aussi bien que leur allocation de votes, favorisera l’Allemagne» (le 9 juillet).

Notre deuxième exemple de politique politicienne allemande, conçue pour garantir la prédominance de l’Allemagne à la tête de la superpuissance européenne en plein développement, est plus fascinant. Il implique la propre Cour constitutionnelle allemande ayant décrété, en fait, que le traité de Lisbonne, une création allemande dès le commencement, n’est pas légal conformément à la Constitution nationale allemande.

Cette cour a décrété, en juin, que l’Allemagne ne pourrait ratifier la Constitution européenne (le traité de Lisbonne) étant donné certains changements pour sa propre loi souveraine. Cela implique d’appliquer certaines conditions à la ratification allemande du traité de Lisbonne, en instance. Ces conditions, pour l’Allemagne, affirmeraient la primauté de la loi allemande au-dessus de la loi de l’UE. En fait, elles renverseraient la présente situation où la loi de l’UE est au-dessus de la loi souveraine de toute nation membre. C’est l’inverse même de la situation par laquelle l’Allemagne a obligé d’autres nations membres de l’UE à garantir qu’elles se rangent sur la ligne de l’UE.

La première lecture, au parlement allemand, de la législation faite dans la précipitation pour se conformer à la décision de la Cour constitutionnelle a eu lieu le 26 août (après que la présente revue ait été sous presse). La lecture finale du projet de loi a été fixée au 8 septembre. Le Bundesrat, la haute chambre du parlement allemand, a alors dû passer le projet de loi final le 18 septembre, juste avant les élections allemandes du 27 septembre.

Quelle que soit la manière dont vous coupez le gâteau dans le défi constitutionnel en Europe, l’Allemagne est gagnante. Si Lisbonne échoue, l’Allemagne gagne en raison de sa prédominance au parlement de l’UE. Si Lisbonne est ratifié, la loi souveraine allemande serait au-dessus de la loi de l’UE, au cas où un conflit se développe entre les deux.

Élections cruciales

Tout cela crée une période préparatoire angoissante pour les élections fédérales allemandes. Si une partie quelconque du processus constitutionnel allemand ou de l’UE faiblit, tout le processus politique en Allemagne et dans l’UE pourrait sombrer dans le chaos.

Jusqu’à ce que le défi de l’Allemagne vis-à-vis des pouvoirs légaux de l’UE soit mis en place, l’avenir même de l’Union européenne est en jeu. La chancelière Angela Merkel peut difficilement se permettre une crise constitutionnelle à l’intérieur, alors que les élections fédérales allemandes approchent.

Quel sera le résultat de cette crise politique et juridique actuelle en Allemagne et dans l’UE? Les effets seront énormes pour la direction future des deux.

Quel sera le résultat de ces élections allemandes de septembre? Qui dirigera l’Allemagne dans la prochaine décennie cruciale?

Au sujet de l’importance de ces élections, notre éditeur en chef a averti: «Vous devez surveiller les élections du 27 septembre, cette année en Allemagne. Elles pourraient très bien faire paraître le dirigeant politique du Saint Empire romain—et ce, par des moyens détournés. La Bible prophétise que cet homme accédera au pouvoir par la tromperie et les flatteries» (theTrumpet.com, le 6 avril).

C’est, là, la clé réelle des prochaines élections allemandes. Celui qui est destiné à diriger le réveil final du Saint Empire romain sera quelqu’un qui obtiendra le poste «par des moyens détournés… par la tromperie et les flatteries» (Daniel 11:21).

Le dernier trimestre de 2009 est essentiel pour les élites de l’UE dans la finalisation de leur rêve de forcer une constitution ajustée sur le bloc des 27 nations de l’UE. Si Lisbonne est ratifié, deux postes puissants seront créés pour être occupés par des officiels non élus par les votants de l’UE: le puissant ministre des Affaires étrangères de l’UE et le président de l’Union européenne. Techniquement, chacun s’assoira au-dessus des présidents, des Premiers ministres et des ministères des Affaires étrangères de toutes les nations membres de l’UE. Sous Lisbonne, l’UE procéderait alors à institutionnaliser sa vision d’un réveil de l’ancienne «sainte» grandeur romaine, d’une manière ordonnée.

Si Lisbonne échoue, cela pourrait s’avérer un catalyseur pour les élites de Bruxelles/Berlin afin qu’elles aménagent et partagent agressivement l’UE en régions importantes et en régions mineures serviles. Du chaos qui s’ensuivrait pourrait bien émerger, encore plus rapidement, l’ordre final prophétisé de 10 dirigeants sur 10 regroupements régionaux, tous cédant à une autorité régnante (Apocalypse 17:12-13).

Il devrait être évident pour tous que les composantes économiques, financières, commerciales et politiques du «Saint» Empire romain en pleine résurrection sont maintenant extrêmement bien développées. Il reste maintenant à sa puissance militaire d’être consolidée, et finalement à l’élément «saint» à être imposé. L’année 2010 pourrait voir rapidement institués ces deux éléments finaux de pouvoir.

Le grand espoir

Il y a le plus grand espoir dans la vision de la résurrection finale du Saint Empire romain: c’est le plus puissant des indicateurs de la toute proximité du retour du Sauveur de l’humanité pour vaincre toutes les puissances terrestres, et imposer le gouvernement ultime à la Terre (Ésaïe 9:6-7).

C’est le grand espoir qui existe dans les prophéties au sujet de l’ascension de ce pouvoir brutal, en pleine résurrection, maintenant même, sur le continent européen, comme cela est révélé dans les livres de Daniel et de l’Apocalypse, et dans beaucoup d’autres prophéties de votre Bible.

Vous devez prendre conscience qu’il est près d’éclater, subitement, sur le monde entier!

Souvenez-vous, Jésus-Christ a dit: «De même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche, à la porte» (Matthieu 24:33).

Surveillez les événements en Europe! Des évènements mondiaux spectaculaires, qui ont été prophétisés, tourbillonneront de plus en plus autour de cette région, jusqu’au seuil de Jérusalem!

Souvenez-vous des paroles de votre Sauveur. Sa recommandation répétée à Ses disciples était: «Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l’homme» (Luc 21:36). 

LA TROMPETTE EN BREF

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