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Déchiffrer le Moyen-Orient

mostafa meraji/unsplash.com

Déchiffrer le Moyen-Orient

Un rapport d’analyse précis sur la région la plus épineuse du monde.

Il y a vingt ans, le rédacteur général de la Trompette, Gerald Flurry, mettait la touche finale à son premier livre. Il y encourageait les lecteurs à toujours prêter une attention particulière à l’anniversaire de la mort de Herbert W. Armstrong. Le 16 janvier est une date significative, explique-t-il dans Le Message de Malachie : «Verrons-nous alors… un événement crucial dans le monde ou dans l’Église de Dieu?»

M. Flurry a posé cette question vers la fin 1989. Le Message de Malachie a commencé à arriver dans les boîtes aux lettres le 16 janvier 1990. Exactement un an plus tard—le 16 janvier 1991, la guerre du Golfe éclatait.

L’invasion de l’Iraq par l’Amérique a radicalement changé le paysage du Moyen-Orient, déclenchant une réaction en chaîne d’événements dans la région, dont nous n’avons pas encore vu la fin. Avec le recul, les prédictions de 1989 de M. Flurry, au sujet d’un «événement crucial» susceptible de se produire à la date anniversaire de la mort de M. Armstrong, ont été le point d’origine de ce qui s’est révélé un legs remarquable de prophétie.

Le roi du Sud

Quand la première guerre du Golfe a éclaté, le 16 janvier 1991, M. Flurry a immédiatement vu qu’elle aurait des répercussions gigantesques pour l’avenir de toute la région. «Saddam Hussein semble avoir plongé le monde dans la guerre», a-t-il écrit dans la Trompette de février 1991. «[Hussein] a créé un Moyen-Orient qui est hors de contrôle… Cela signifie que les événements vont être terrifiants, et se manifester à un rythme vertigineux.»

Alors que les événements dans la région se dénouaient, M. Flurry s’est tourné vers la Bible pour comprendre. Sa compréhension se centrait autour d’une seule prophétie: «Au temps de la fin, le roi du midi se heurtera contre lui. Et le roi du septentrion fondra sur lui comme une tempête, avec des chars et des cavaliers, et avec de nombreux navires; il s’avancera dans les terres, se répandra comme un torrent et débordera» (Daniel 11:40).

Cette prophétie a trait, nettement, à un affrontement, à la fin des temps, entre deux grandes puissances. L’identité du «roi du Nord» était également nette: Herbert Armstrong avait enseigné cela pendant des décennies. La question, semblait-il—et la clé pour la compréhension des événements dans le Moyen-Orient—tournait autour de l’identité du «roi du Sud.»

Vers l’été 1992 la réponse était venue en point de mire. «Le roi du Sud pourrait gouverner l’Iraq ou l’Iran, ou les deux pays. Mais il semble plus probable, maintenant, que l’Iran puisse engendrer ce roi», écrit M. Flurry dans le numéro de juillet de la Trompette. M. Flurry n’a pas simplement identifié l’Iran comme pouvant donner naissance au roi du Sud, il a également dit: «Il semble fortement que le roi du Sud, du temps de la fin, gouverne les islamistes radicaux!… Une grande partie du monde ignore que le camp islamique devient une force puissante et dangereuse». Rappelez-vous, c’était en juillet 1992.

Ce n’est que presque une décennie plus tard, le matin du 11 septembre 2001, qu’une grande partie du monde a pris conscience que le camp islamique radical était devenu une «force puissante et dangereuse».

Après 1992, la prédiction de la Trompette—selon laquelle l’Iran deviendrait plus fort et, finalement, s’élèverait comme le pouvoir dominant de la région—se révélait, progressivement, plus exacte. Vers la fin de 1994, M. Flurry a ajouté de nouveaux détails sur l’avenir de l’Iran. Dans un article de décembre 1994 intitulé «L’Iraq est-il sur le point de tomber entre les mains de l’Iran?», il dit: «Le pays [islamique] le plus puissant dans le Moyen-Orient, c’est l’Iran. Pouvez-vous imaginer le pouvoir qu’il [l’Iran] aurait s’il prenait le contrôle de l’Iraq, le deuxième plus grand pays producteur de pétrole dans le monde?» Saddam Hussein et l’Iraq ont montré peu de signes pouvant laisser croire qu’ils étaient sur le point de tomber sous l’influence iranienne, pourtant une prophétie, dans le Psaume 83, a conduit à prédire que l’Iraq finirait finalement aux mains de l’Iran. «La prophétie indique fortement que l’Iraq s’unira avec l’Iran», avons-nous dit dans l’édition de mars/avril 2001, deux ans avant que les forces américaines envahissent l’Iraq.

Au printemps 2003, quand les forces américaines ont pris Bagdad d’assaut, renversé Saddam, écrasé la résistance et libéré les Iraquiens, la Trompette a prédit que la victoire pourrait faciliter une prise de contrôle iranienne. «Saddam Hussein était le seul dirigeant que l’Iran craignait», écrit à M. Flurry, en juin 2003. «Maintenant les États-Unis l’ont ôté du chemin… Avons-nous maintenant dégagé la voie pour que l’Iran chiite gouverne l’Iraq chiite?

À la fin du printemps de cette année-là, la guerre en Iraq était largement considérée comme une victoire formidable. Avec S. Hussein hors course, ses partisans battant en retraite, et une quantité impressionnante de puissance militaire américaine sur la terre d’Iraq, le président Bush a déclaré fameusement «Mission accomplie!» sur le pont de l’USS Abraham Lincoln. Cependant M. Flurry écrit, en novembre 2003: «La logique humaine devrait montrer à l’Amérique et à la Grande-Bretagne qu’elles ne peuvent gagner la guerre contre le terrorisme». En envahissant l’Iraq, les États-Unis ont affronté une partie dangereuse de l’équation, écrit-il, «mais [l’Iraq] n’est pas la tête du serpent terroriste». Il continue: «Les fruits et les témoignages des deux décennies passées démontrent, de manière accablante, où se trouve le roi de l’État qui commandite le terrorisme!… La solution au problème du terrorisme, c’est de faire quelque chose à ce sujet! Nous devons affronter la source. Le mouvement terroriste coule de l’Iran».

Considérez ces prédictions dans le contexte des événements actuels. En dépit de la guerre en Iraq et en Afghanistan, le terrorisme islamique menace l’Amérique et l’Occident comme jamais auparavant. Après avoir créé une administration bancale à Bagdad, les États-Unis diminuent maintenant leur présence en Iraq. Washington espère que les élections iraquiennes, en mars, produiront une administration plus ferme et plus amicale avec l’Occident. Mais les explosions en cours, les troubles ethniques et les querelles politiques indiquent que cela n’aura pas lieu. Pourquoi un Iraq stable et amical avec l’Occident est-il une illusion? Essentiellement parce que l’infrastructure de l’Iraq—politiquement, socialement, religieusement et militairement—a été infiltrée par l’Iran!

Et Bagdad n’est qu’un des nombreux terrains de jeu de Téhéran, au Moyen-Orient. Le fait, c’est que l’Iran est la principale cause de la majorité des problèmes importants de la région. Il terrifie les États modérés voisins plus grands, persécute les plus petits et—par le biais de ses mandataires terroristes au Liban, à Gaza et en Cisjordanie—fait que toute la région, particulièrement Israël, vive dans la peur. Avec ses ambitions apocalyptiques, ses propos guerriers et sa richesse pétrolière, l’Iran figure à la une, également, de manière prééminente, dans la politique étrangère de toutes les puissances mondiales importantes, provoquant souvent de sérieuses tensions dans les relations internationales. Son programme voyou d’armes nucléaires est une des menaces les plus dangereuses pour la paix et la sécurité, régionale et mondiale.

Aujourd’hui, l’Iran est à deux doigts d’acquérir la plus terrifiante de toutes les armes, la bombe nucléaire. Le succès du programme nucléaire de l’Iran accomplit une autre des prédictions de longue date de la Trompette. Dès 1992, M. Flurry a alerté les lecteurs sur la possibilité d’armes nucléaires tombant aux mains d’islamistes radicaux. «Le monde islamique… a une grande partie du pétrole mondial», écrit-il dans le numéro de juillet. «Et maintenant il a des bombes nucléaires!», a-t-il dit, citant des rapports selon lesquels l’Iran avait obtenu des ogives nucléaires d’un État satellite soviétique.

À partir de ce moment-là, la Trompette a averti qu’à moins que l’Amérique n’agisse de manière décisive, il était inévitable que le roi du Sud obtienne des armes nucléaires. «L’Iran est loin devant n’importe quel autre… pays arabe dans le développement des ogives et des bombes nucléaires», écrit M. Flurry en décembre 1994. «Il a une force très agressive qui ne sera arrêtée que par une force supérieure!»

En 2003, M. Flurry a dit aux lecteurs où finirait l’accumulation d’armes de l’Iran: «La capacité nucléaire n’est que le point culminant d’une accumulation militaire iranienne complète… Dans les mains d’un pays comme l’Iran, cet arsenal terrifiant ne restera pas inutilisé pendant longtemps. Son histoire montre qu’il est expert à utiliser les moyens à sa disposition pour atteindre ses objectifs» (juin 2005).

Exactement comme la Trompette l’a prédit, pendant les 20 années passées, le «roi du Sud» compte parmi les problèmes du monde les plus urgents, les plus dangereux et les plus durs à résoudre!

La blessure d’Israël

Une des tendances les moins mises en avance, en Israël, au cours des dernières années, a été l’émergence de l’Europe comme acteur dominant dans la politique israélienne, particulièrement dans le processus de paix israélo-palestinien. L’enthousiasme de l’Europe pour ce rôle était évident, en décembre dernier, quand—dans les heures entourant la promulgation du traité de Lisbonne—les dirigeants de l’UE se sont rassemblés pour donner un communiqué officiel sur les relations israélo-palestiniennes. Dans sa déclaration, l’UE est allée au-delà de la simple incitation aux pourparlers de paix; elle a nettement fait comprendre qu’elle soutient la division de Jérusalem et l’établissement de Jérusalem-est comme capitale d’un État palestinien.

L’UE a exprimé son intention avec toute la subtilité d’un discours de Hitler. L’encre avait à peine séché sur le traité de Lisbonne que l’UE faisait comprendre nettement qu’elle désirait la place principale à la table des négociations. Pour les lecteurs de la Trompette cela n’a nullement été une surprise. C’est quelque chose que nous prédisons depuis 1993.

Ces prévisions s’articulaient sur une prophétie spécifique, dans Osée 5: «Éphraïm voit son mal, et Juda ses plaies; Éphraïm se rend en Assyrie, et s’adresse au roi Jareb; mais ce roi ne pourra ni vous guérir, ni porter remède à vos plaies» (verset 13). La clé pour la compréhension de ce verset, c’est de connaître l’identité moderne d’Éphraïm, de Juda et de l’Assyrie. Comme cela est pleinement expliqué dans notre livre gratuit Les Anglo-Saxons selon la prophétie , ce sont, respectivement, la Grande-Bretagne, Israël et l’Allemagne.

Cette Écriture prophétise qu’au temps de la fin, la Grande-Bretagne et Israël se tourneront vers l’Allemagne, la nation dirigeante en Europe, pour avoir de l’aide. La question évidente, c’est pourquoi. La réponse—que M. Flurry a commencé à donner dès 1993—peut être trouvée dans le sens du terme plaies [ou blessures] dans Osée 5:13. La Strong’s Concordance définit le mot hébreu original, note M. Flurry en novembre 1997, comme «dans le sens de panser: un bandage, c’est-à-dire un remède». Le Gesenius’ Lexicon le définit comme suit: «Le fait de presser ensemble, le bandage d’une blessure; utilisé ici figurativement comme un remède appliqué sur les blessures de l’État».

Cette «blessure», il en est aussi question dans Abdias 1:7, explique M. Flurry. Gesenius définit le mot blessure comme une «fausseté; d’où l’idée de fraude, de transaction spécieuse… filet, ou piège». «Dans Abdias, la blessure est directement rattachée au fait d’être trompé par un pacte de paix!», écrit-il. «Le pacte de paix, de 1993, avec les Arabes, est-il la blessure des Israéliens à laquelle Dieu fait référence dans Osée 5:13?»

De manière remarquable, immédiatement après que le chef palestinien Yasser Arafat et le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin se sont serrés la main sur la pelouse de la Maison-Blanche, en septembre 1993, et que le monde a célébré les accords d’Oslo comme annonçant une nouvelle ère de paix en Israël, la Trompette a prédit l’échec ultime du pacte de paix. En novembre de cette année-là, M. Flurry écrit: «Aujourd’hui le mouvement radical islamique fait peur à d’autres nations—allant même jusqu’à motiver des traités de paix. Mais ces traités sont destinés à échouer. L’illusion mortelle que ‘tous les problèmes peuvent être résolus par la négociation’ va mener Israël et les États-Unis au désastre».

Confiante en la parole de Dieu, la Trompette a depuis lors, invariablement, encouragé les lecteurs à ignorer les signes périodiques de paix, les négociations en cours, les percées apparentes, et à simplement croire la prédiction de la Bible selon laquelle le pacte de paix d’Israël est une blessure, pas un remède. «Ce que la plupart [des Juifs] ne savent pas, c’est que le processus de paix est une illusion mortelle», écrit M. Flurry dans le numéro de la Trompette de septembre/octobre 2000, après l’échec des pourparlers de Camp David entre Ehud Barak et Yasser Arafat. «C’est une blessure qui provoquera la mort, s’ils ne se repentent pas. C’est comme un cancer en phase terminale

Trois autres prophéties

La Trompette a également fait trois autres prédictions spécifiques relatives à l’État juif, dont chacune est nettement évidente sur la scène mondiale aujourd’hui. Premièrement, nous avons prédit que l’Amérique diminuerait son soutien à Israël, et divorcerait, finalement, de l’État juif. «Tandis que l’Amérique devient plus faible, elle pousse Israël de plus en plus à se mettre en retrait», écrit M. Flurry en août 1995 (article, p. 22).

Deuxièmement, nous avons rappelé plusieurs fois aux lecteurs que l’Europe, particulièrement l’Allemagne, remplacera finalement les États-Unis en tant que «médiateur»-clé entre Israël et les Palestiniens. Cette prédiction est également fondée sur Osée 5:13, qui dit que quand Juda reconnaîtra sa blessure, il se tournera vers l’Allemagne pour obtenir de l’aide. Pourquoi Juda se tournera-t-il vers l’Europe, et pas vers son vieil ami, les États-Unis? demande M. Flurry en février 1992. «Il est plutôt évident que les États-Unis ne pourront pas l’aider. La bourse se sera probablement effondrée à ce moment-là, et le chaos régnera.»

Au regard de l’Europe remplaçant l’Amérique dans le processus de paix israélo-palestinien, M. Flurry écrivait, il y a 15 ans, en décembre 1994: «Ce que nous voyons ici, en fait, c’est un grand changement dans la puissance mondiale. Une Amérique faible est poussée de côté par l’Europe—le roi du Nord… L’Europe n’agit pas seulement pour être un commanditaire associé dans le processus de paix—elle veut en prendre le contrôle

Depuis 1992, il a maintes fois été rappelé aux lecteurs de la Trompette que l’Europe catholique veut absolument développer une présence prédominante en Israël, particulièrement à Jérusalem. «Attendez-vous à voir les États-Unis mis sur la touche dans le processus de paix» avons-nous écrit en mars/avril 2001, «et à voir une diplomatie conjointe—Vatican-UE-ONU—prendre le contrôle des choses, et achever le processus de paix au Moyen-Orient….» N’est-ce pas exactement ce que nous voyons l’UE faire aujourd’hui?

Troisièmement, nous avons prédit, de manière constante, que Jérusalem-est tomberait finalement sous le contrôle des Arabes. Selon Zacharie 14:2, ce transfert de contrôle ne sera pas pacifique; plutôt, Jérusalem-est sera arrachée à Israël dans un mouvement de violence. Dans un article de novembre 1996, «Jérusalem-est est-elle sur le point d’exploser?» M. Flurry dit: «La violence récente à Jérusalem révèle comment une moitié de Jérusalem sera capturée dans un très proche avenir… C’est l’événement crucial prophétisé dans Zacharie 14:2».

Quatre ans plus tard, M. Flurry a donné un autre avertissement puissant: «Il est sur le point d’y avoir une guerre pour Jérusalem! Elle viendra probablement après que les Juifs ont perdu le contrôle de Jérusalem-est, et que les États-Unis ne pourront plus les aider. Insouciants, les Juifs iront vers Allemagne pour obtenir de l’aide» (septembre/octobre 2000). Avec un gouvernement conservateur en Israël, une population palestinienne radicalisée, aiguillonnée par l’Iran, et les perspectives du processus de paix paraissant incertaines, le moment où les Arabes se lèveront pour prendre la moitié de Jérusalem semble plus proche que jamais.

La Turquie et l’Égypte

Il est difficile d’exagérer combien la sécurité d’Israël, et l’équation de toute la sécurité du Moyen-Orient, dépend des rapports d’Israël avec l’Égypte et la Turquie. Pendant des années, les dirigeants d’Israël se sont reposés confortablement sachant que, bien qu’ils fussent entourés par un arc de haine islamique, ils avaient des amis au Caire et à Ankara. Pendant des années, la Trompette a averti que la prophétie biblique indique que ces rapports seront de courte durée, et que l’Égypte et la Turquie rompront finalement leur lien avec Israël, et feront alliance ailleurs.

Pendant presque 20 ans, nous avons prédit que le gouvernement modéré du Caire sera remplacé par un noyau dur islamiste qui alignera rapidement l’Égypte avec l’administration islamique radicale anti-Israël, de Téhéran. Notre rédacteur général a d’abord dit ceci dans la Trompette de novembre/décembre 1990, après l’assassinat du porte-parole du Parlement d’Égypte: «Le président Moubarak pourrait [également] être assassiné… Cela pourrait radicalement changer la politique égyptienne…». M. Flurry a continué à explorer la prophétie de Daniel 11, qui dit que l’Égypte sera détruite avec le roi du Sud par le roi du Nord. Pourquoi l’Égypte sera-t-elle également détruite? a-t-il demandé: «Est-ce parce que l’Égypte sera, de façon ou d’autre, alliée avec le roi du Sud…?»

En juillet 1993, la prophétie de M. Flurry sur l’Égypte était devenue encore plus nette: «L’extrémisme islamique gagne en puissance, à un rythme effrayant, en Égypte… Ce verset [Daniel 11:42] indique que l’Égypte sera alliée avec le roi du Sud… Je crois que cette prophétie dans Daniel 11:42 indique que vous êtes sur le point de voir un changement radical dans la politique égyptienne!»

Quand nous avions, la première fois, écrit au sujet de l’Égypte, la réalité ne semblait pas soutenir nos prédictions. Au début des années 1990, le Caire et Téhéran s’adressaient à peine la parole. L’Égypte était l’État arabe le plus modéré dans le Moyen-Orient, et largement considérée comme l’alliée le plus ferme de l’Amérique et d’Israël dans la région. L’Iran était une théocratie islamique inamicale. Pourtant la Trompette a investi sa confiance dans la prophétie biblique, et a maintenu que l’Égypte, sous l’emprise de l’islam radical, s’alignerait finalement sur l’Iran.

À mesure que les années passaient, les événements ont validé la prophétie. Lors des élections, en décembre 2005, les Frères musulmans ont gagné 88 sièges au Parlement égyptien—six fois plus par rapport à l’élection précédente. Bien que ce soit moins d’un quart des sièges du Parlement, le succès des Frères a montré l’influence croissante et la popularité de l’islam radical. Depuis lors, la santé du président Hosni Moubarak s’est progressivement dégradée, tandis que celle des Frères musulmans et de l’islam radical est devenue plus florissante. Nombre d’experts admettent, maintenant, que l’islam radical est une force en Égypte—et pourrait bientôt avoir le dessus.

La prédiction de la Trompette sur la Turquie se centre sur une prophétie de Abdias, et inclut l’histoire révélée dans la Bible dès Genèse 25 et 27. Essentiellement, nous avons prédit que la Turquie, alors qu’elle semblera un ami d’Israël et de l’Amérique, les trahira finalement tous les deux. Avant cet acte final de trahison, avons-nous expliqué, il fallait s’attendre à voir la Turquie réduire son soutien à Israël, et se positionner pour une plus grande coopération avec ses voisins musulmans. «Évidemment, avec la diminution de la motivation à rester en bons termes avec l’Occident, avons-nous écrit en décembre 1997, La Turquie peut décider de résoudre ses problèmes en faisant des concessions aux Arabes».

«Qu’arrivera-t-il à l’alliance militaire turco-israélienne?» demandions-nous en février 1999. «La Turquie trahira les peuples des nations avec lesquelles elle est alliée aujourd’hui… L’alliance turco-israélienne finira dans la trahison.» En novembre 2007 nous écrivions: «La suspicion entre la Turquie et l’Iran s’est dissipée, au cours des dernières années, et les liens se sont améliorés… Plus ces deux nations coopéreront, plus les Turcs donneront probablement de latitude à l’Iran, sans se sentir directement menacés à mesure que Téhéran poursuivra ses ambitions régionales. Attendez-vous à voir cette coopération s’accroître—et à voir l’Iran devenir même plus effronté.»

Si vous avez lu quelque chose sur la politique en Turquie dernièrement, vous savez que cette prédiction se matérialise. En janvier de l’année dernière, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a fortement réprimandé Israël pour avoir tenu tête au Hamas dans la guerre de Gaza, en 2008. En octobre, il a refusé de participer aux exercices militaires planifiés avec les alliés de l’otan à cause de l’implication d’Israël dans les manœuvres. Et pendant qu’une fraîcheur s’installe sur les relations turco-israéliennes, les relations d’Ankara avec ses voisins, y compris l’Iran, se réchauffent progressivement.

Pourquoi la prophétie?

Ces analyses des affaires du Moyen-Orient ne sont pas le produit de l’intellect humain ou d’une spéculation hasardeuse. Elles sont fondées sur la prophétie biblique. Et le but de la prophétie de la Bible, comme nombre d’anciens prophètes l’ont expliqué, c’est de faire connaître la puissance et la présence d’un Dieu Tout-Puissant!

Remarquez ce que le jeune prophète juif, Daniel, a dit au roi Nebucadnetsar de Babylone avant d’interpréter le rêve du roi: «Daniel répondit en présence du roi et dit: Ce que le roi demande est un secret que les sages, les astrologues, les magiciens et les devins, ne sont pas capables de découvrir au roi. Mais il y a dans les cieux un Dieu qui révèle les secrets, et qui a fait connaître au roi Nebucadnetsar ce qui arrivera dans la suite des temps» (Daniel 2:27-28).

Notre message pour vous est le même. Bien qu’il y ait des intellectuels extrêmement brillants et lucides, pouvant faire une analyse exceptionnelle des événements mondiaux actuels, aucun politicien, commentateur ou chroniqueur ne pourra donner la pleine signification de ces événements, ni l’endroit où ils mènent. Seul, le Dieu majestueux, le «Dieu qui révèle les secrets» peut le faire. Et Il le fait! Comment? Par la «d’autant plus certaineparole prophétique» (2 Pierre 1:19).

Vraiment, notre motivation à revisiter ces anciens articles, c’est de provoquer une réaction—même si ce n’est que chez quelques personnes—semblable à celle de Nebucadnetsar après que Daniel a expliqué le rêve du roi. Remarquez cela: «Alors le roi Nebucadnetsar tomba sur sa face… et dit: En vérité, votre Dieu est le Dieu des dieux et le Seigneur des rois, et Il révèle les secrets…» (Daniel 2:46-47).

Impressionnant, n’est-ce pas? Humiliant aussi. Après avoir été témoin du pouvoir et de la volonté de Dieu de révéler la prophétie, le roi d’un des plus grands empires ayant jamais existé est tombé sur sa face pour une respectueuse adoration de Dieu. Comment réagissez-vous en présence de la prophétie révélée? 

LA TROMPETTE EN BREF

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