« Des forces très puissantes font tout pour favoriser les arrivées massives de migrants »
Suite à l’arrivée massive de 11.000 migrants en 3 jours sur l’île de Lampedusa, le Premier ministre italien Giorgia Meloni est pointé du doigt pour sa gestion de la crise migratoire. Alors que l’Europe vient de signer un accord passé inaperçu avec la Tunisie, de puissantes forces économiques cherchent à favoriser ces migrations vers l’Europe. Alexandre Del Valle, spécialiste des questions géopolitiques et auteur de La mondialisation dangereuse, vers le déclassement de l’occident ? aux éditions de l’Artilleur, a répondu à nos questions.
Des journalistes ont enquêté sur les trajets des bateaux de migrants en Méditerranée. Ils se sont aperçus que les bateaux ne faisaient parfois qu’une centaine de mètres au large des côtes tunisiennes ou libyennes avant d’être récupérés par des navires d’ONG comme SOS Méditerranée. Est-ce que cela est généralisé ? Est-ce que l’on peut parler d’une immigration aux mains des ONG et de milliardaires philanthropes ?
Il y a aussi des migrants qui arrivent avec des petites barques de fortune et pas seulement à Lampedusa. Mais une grande partie des migrants clandestins arrivent par ces bateaux d’ONG qui coûtent extrêmement cher. Ce ne sont pas des barques de fortune, ce sont des bateaux payés par des grands milliardaires.
Il est vrai que Frontex, les gardes côtes et les services secrets italiens, ainsi que d’autres services de sécurité des pays européens, concordent tous à reconnaître que des bateaux affrétés par des ONG comme SOS Méditerranée ou Save the Children vont trop souvent au devant des passeurs et des migrants. Les bateaux affrétés par ces ONG sont non seulement financés par l’Open Society, par les réseaux de George Soros, mais aussi par d’autres réseaux de philanthropes ou des multinationales. Il n’y a pas que George Soros qui finance, plusieurs autres réseaux de philanthropes ou des multinationales communiquent sur le fait qu’ils aident ces ONG qui vont sauver les enfants.
Mais en réalité Save the Children, SOS Méditerranée et d’autres organisations vont parfois à quelques centaines de mètres des côtes libyennes et des côtes tunisiennes. C’est pour ça qu’il y a un accord de Meloni et l’Union européenne avec la Tunisie, parce que depuis quelque temps en Libye, il y a une plus grande difficulté à faire partir des bateaux à cause des problématiques sécuritaires.
On a des cas extrêmement nombreux d’ONG qui vont au devant, qui vont même communiquer avec des passeurs clandestins. Il faut quand même savoir que Bel Haj, le gouverneur militaire de Tripoli, est très lié à Erdogan et au mouvement islamiste de Misrata et de Tripoli. Ce trafiquant est un ancien d’Al-Qaïda qui, tenez vous bien, a été mis en place après le renversement de Kadhafi par les Occidentaux. Ce trafiquant ex-djihadiste s’est créé une fortune de 2,5 millions d’euros uniquement sur le trafic de migrants à partir de la Libye vers l’Italie.
La vague migratoire actuelle, provenant des pays islamiques, ne fait qu’augmenter le désir pour un dirigeant fort qui saurait protéger les Européens et leur mode de vie. Plusieurs croient déjà que l’immigration à grande échelle nuit à la sécurité, et cette perception se répandra à mesure que les délits, menaces et actes de terrorisme se poursuivent.
Chez la Trompette, nous continuons à souligner que les tensions entre l’Europe et le monde islamique ne vont pas disparaitre. Au contraire, elles conduiront à l’arrivée au pouvoir d’un dirigeant fort, surtout en Allemagne. Pour en savoir plus sur cette prévision, lisez notre brochure gratuite, Un dirigeant allemand fort est imminent, par Gerald Flurry.