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Des microplastiques trouvés dans les poumons et la circulation sanguine

ISTOCK.COM/OGPHOTO

Des microplastiques trouvés dans les poumons et la circulation sanguine

Pour la première fois, des microplastiques ont été trouvés dans des personnes vivantes.

Deux nouvelles études scientifiques ont révélé la présence de microplastiques dans des échantillons de tissus pulmonaires et de sang de personnes vivantes. La pollution par les microplastiques est omniprésente depuis des décennies et on en trouve régulièrement dans les tissus corporels lors des autopsies. Maintenant que ces particules ont été trouvées dans des personnes vivantes, les scientifiques ne sont pas certains des effets immédiats et à long terme sur la santé.

« Les scientifiques ont analysé les échantillons de sang de 22 donneurs anonymes, tous des adultes en bonne santé, et ont trouvé des particules de plastique dans 17 d’entre eux », a écrit le Guardian Unlimited. « La moitié des échantillons contenaient du plastique de type PET [polyéthylène téréphtalate], couramment utilisé dans les bouteilles de boissons, tandis qu’un tiers contenait du polystyrène, utilisé pour emballer les aliments et d’autres produits. Un quart des échantillons de sang contenait du polyéthylène, à partir duquel sont fabriqués les sacs en plastique. » Les microplastiques entrent dans le corps humain en mangeant, en buvant et en respirant des particules.

Des recherches antérieures ont démontré que les particules microplastiques peuvent causer des dommages aux cellules humaines. Le Guardian poursuit : « Une étude récente a révélé que les microplastiques peuvent s’accrocher aux membranes externes des globules rouges et limiter leur capacité à transporter l’oxygène. Les particules ont également été retrouvées dans le placenta de femmes enceintes et, chez les rats gestants, elles passent rapidement dans les poumons pour atteindre le cœur, le cerveau et d’autres organes des fœtus. » Les scientifiques ne savent pas si les microplastiques présents dans la circulation sanguine qui se logent et se rassemblent dans les organes peuvent traverser la paroi cellulaire pour atteindre le cerveau ou peuvent provoquer des cancers et d’autres maladies.

Medical News Today a écrit : « Les particules de plastique inférieures à 20 micromètres, qui sont trop petites pour être vues à l’œil nu, peuvent traverser la membrane cellulaire et s’accumuler dans les tissus. Des recherches antérieures ont détecté des microplastiques dans le côlon humain, les matières fécales, le tissu placentaire, le sang humain et, plus récemment, les poumons. »

Une étude publiée dans la revue Science of the Total Environnent [La science de l’environnement global] a découvert des microplastiques dans les tissus pulmonaires profonds de personnes vivantes ayant subi une opération de réduction ou de cancer des poumons. L’étude a été menée à l’Université de Hull et à l’École de médecine de Hull York. Medical News Today a poursuivi en écrivant : « Les chercheurs ont découvert des microplastiques dans toutes les régions du poumon. Ils ont identifié 39 microplastiques dans 11 des 13 échantillons de tissus pulmonaires, avec en moyenne trois microplastiques par échantillon. » Les quatre microplastiques les plus fréquemment trouvés étaient le polypropylène, le PET, la résine et le polyéthylène. Les chercheurs ont été surpris par la profondeur à laquelle les microparticules ont pu pénétrer dans les poumons.

Medical News Today écrivait :

Le Dr [Osita] Onugha a déclaré qu’il était difficile de se prononcer sur les microplastiques et leurs implications, compte tenu des données actuelles.

« La vraie question est […] que fait quelque chose à l’intérieur du corps ? Le corps n’aime pas des choses qui provoquent une inflammation […] et les choses qui lui sont étrangères (comme les plastiques). Donc si cela conduit à une inflammation chronique, c’est là où l’on peut avoir des développements des années plus tard », a-t-il poursuivi.

Les effets à long terme des microplastiques dans les poumons sur la santé humaine ne sont pas encore connus.

Le Dr Onugha a déclaré qu’une étude de suivi devrait déterminer si les microplastiques présents dans les poumons peuvent entraîner une maladie pulmonaire inflammatoire ou un cancer. Il a ajouté qu’elle devrait être menée sur une population significative afin de déterminer « une cause et un effet ».

Les microplastiques sont littéralement partout dans notre société moderne. Les bouteilles, sacs, jouets, tapis et vêtements en plastique libèrent tous des microplastiques dans l’air. Selon la Dre Fransien van Dijk, chercheur à l’université de Groningue, « les textiles des vêtements libèrent des micro et nanofibres dans l’environnement ». Elle ajoute que dans « la maison où vous vivez, environ 20 kilogrammes de poussière s’accumulent [par an], [dont] 6 kilogrammes [sont] des fibres microplastiques, et comme on passe la plupart du temps à l’intérieur, cela signifie qu’on est assez exposé. » Les travailleurs industriels sont souvent exposés à des quantités élevées de pollution microplastique sur leur lieu de travail.

Une source de microplastiques qu’aucun de ces articles ne mentionne est celle des masques réutilisables. Depuis deux ans, la plupart des juridictions exigent que les individus portent des masques en raison de la pandémie de la COVID-19. Les masques réutilisables les plus courants sont fabriqués à partir de matériaux microplastiques, en particulier le PET. Y a-t-il une corrélation entre le fait que des chercheurs aient découvert pour la première fois des microplastiques au fond des poumons de personnes vivantes et le fait que des personnes portent des masques depuis deux ans ?

Une étude réalisée à l’Université du Wisconsin a examiné la quantité de microplastiques que l’on aspire sur une période de plusieurs heures en portant « des masques réutilisables ainsi que jetables ». (Vous pouvez voir une vidéo des résultats ici.) « Nos résultats ont montré que les particules de fibres des masques peuvent être inhalées, et que les masques commercialisés en tant que ‘masque facial réutilisable en coton’ libéraient des fibres composées de coton et de polyester ou de polyéthylène téréphtalate (plastique). » Même avec des lavages répétés, plusieurs centaines de particules de coton ou de microplastiques ont été découvertes. Une autre étude publiée dans la National Library of Medicine [Bibliothèque nationale de médecine] a abouti à des conclusions similaires : quel que soit le type de masque porté, les masques ont contribué à l’inhalation de microplastiques, à un degré ou un autre. Pourtant, le rapport concluait : « Néanmoins, l’utilisation de masques est cruciale pendant la situation de pandémie ; même s’ils peuvent contribuer à l’inhalation de microplastiques, il s’agit d’un problème mineur par rapport à la protection des humains contre la COVID-19. »

Le port du masque a été imposé sans qu’aucune recherche ne soit effectuée concernant les conséquences à long terme pour la santé. La découverte de microplastiques au fond de nos poumons pourrait n’être que la partie émergée de l’iceberg lorsque toutes les conséquences involontaires seront finalement révélées.

Selon une étude commandée par le Worldwide Fund for Nature [Fonds mondial pour la nature], la moyenne mondiale d'ingestion de microplastiques pourrait atteindre 5 grammes par semaine et par personne—c'est une cuillère à café de plastique, l'équivalent d'une carte de crédit, chaque semaine (« The Plastification of Our Planet—La plastification de notre planète »). Les auteurs de Our Stolen Future [Notre futur volé] écrivent : « Il n'y a pas d'endroit propre et non contaminé, ni d’être humain qui n’ait pas acquis une charge considérable de produits chimiques persistants perturbant les hormones […] Nous sommes en train d’altérer les systèmes fondamentaux qui soutiennent la vie. » Dans un monde saturé de microplastiques, que pouvez-vous faire pour protéger votre santé ?

« La réponse—la cause—réside dans la compréhension qu’un Créateur omniscient et sage a composé nos corps à partir de la poussière du sol—de la matière », a écrit Stephen Flurry, rédacteur en chef de la Trompette, dans « The Clean Life  » [La vie saine—disponible en anglais seulement]. « Il a conçu nos corps physiques pour qu’ils fonctionnent selon des lois physiques bien définies. La transgression de ces lois entraîne une sanction : la maladie ou la débilité. Si nous voulons vivre une vie vraiment saine, nous devons comprendre et traiter les causes de la bonne santé. Si nous faisons cela, nous pouvons éviter les causes de la maladie. […] La meilleure façon de résoudre un problème est de ne le jamais créer en premier lieu ! [Il y a] trois ingrédients indispensables à une vie propre et saine : l’air frais, l’eau pure et une bonne alimentation. »

L’air frais, l’eau pure et la bonne nourriture font tous partie des lois d’une vie saine. Dans un monde où notre air, notre eau et nos aliments ont été empoisonnés par des produits chimiques et des microplastiques, et dans un monde où les masques peuvent être obligatoires, suivre ces lois de santé exige plus d’effort que jamais. Il n’a jamais été aussi important de fournir des efforts pour établir un mode de vie sain.

Les lois de la santé peuvent nous aider à éviter la pénalité de la maladie, de la douleur et de l’affection. Il n’est jamais trop tard pour commencer à suivre les lois de la santé. Cela demande un investissement en efforts, mais vous récolterez d’abondantes bénédictions ! « La santé est à notre portée », a écrit Elbert Hubbard. « Elle ne coûte rien—seulement l’effort qui se transforme bientôt en une habitude agréable ».

M. Flurry a conclu : « Prenons maintenant la résolution, avec fermeté d’esprit, de nous mettre sur la bonne voie physiquement ; d’acquérir les habitudes qui mènent à une vie active et robuste. »

Pour en savoir plus sur les lois de la santé, veuillez lire « The Clean Life  » [La vie saine—disponible en anglais seulement] ainsi que notre brochure La pure vérité sur la guérison.

Fr Heal