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En souvenir de l’invasion du Jour J

Des anciens combattants assistent à une cérémonie pour marquer les 78 ans du débarquement des forces alliées en Normandie le 6 juin. [SAMEER AL-DOUMY/AFP VIA GETTY IMAGES]

En souvenir de l’invasion du Jour J

Et pourquoi Dieu ne donne plus de victoires miraculeuses à l’Amérique.

L e 6 juin a marqué le 78 e anniversaire du plus grand débarquement amphibie de l’histoire de l’humanité. Le débarquement du Jour J était une opération immense—et un risque immense. Elle aurait pu être le désastre qui a fait perdre la guerre aux Alliés. Au lieu de cela, ce fut le début de la fin pour Adolf Hitler et la Seconde Guerre mondiale.

Ce matin, dans la ville française de Colleville-sur-Mer, près de deux douzaines d’anciens combattants du Jour J se sont rassemblés pour la cérémonie de commémoration, tandis que des avions de chasse survolaient le cimetière américain. Lors de son discours de commémoration, le chef d'État-major des armées des États-Unis Mark Milley a déclaré aux anciens combattants rassemblés que la guerre en cours en Ukraine les honorait alors que le monde se rassemble « contre un envahisseur déterminé ».

Le discours de Milley n’était pas aussi émouvant qu’il aurait pu l’être, compte tenu des sacrifices incroyables et indescriptibles faits par des milliers de jeunes hommes américains, britanniques et alliés sur ces mêmes rivages il y a de cela tout une vie. Ce n’était pas aussi émouvant que le discours prononcé par le président Donald Trump il y a trois ans. Milley a parlé de « maintenir le soi-disant ordre international fondé sur des règles qui a été établi par les morts qui sont enterrés ici dans ce cimetière ».

Trump a déclaré en 2019 : « Nous sommes réunis ici sur l’autel de la liberté. Sur ces rivages, sur ces falaises, en ce jour, il y a 75 ans, 10 000 hommes ont versé leur sang, et des milliers ont sacrifié leur vie, pour leurs frères, pour leur pays et pour la survie de la liberté. Aujourd’hui, nous nous souvenons de ceux qui sont tombés, et nous honorons tous ceux qui ont combattu ici même en Normandie. Ils ont reconquis ce terrain pour la civilisation. »

Le débarquement du Jour J était bien plus que le maintien d’un « soi-disant ordre international fondé sur des règles mondiales ».

Cette journée énorme, incroyable et sanglante avait pour but « la survie de la liberté » et la reconquête du « terrain pour la civilisation ». C’est pourquoi le général Dwight Eisenhower ordonna à 6 000 barges de débarquement, navires et autres vaisseaux transportant 176 000 soldats de quitter l’Angleterre pour se rendre en France. Il s’agissait d’une opération massive visant à chasser un dictateur de France et à mettre fin au Troisième Reich d’Hitler.

L’assaut n’était pas sans risque. Les Alliés devaient coordonner soigneusement des quantités sans précédent de matériel, respecter un minutage précis, espérer contre toute attente que l’Allemagne ne renforce pas davantage ses fortifications et ses déploiements déjà considérables, et prier pour que le temps soit clément. Si tout se passait bien, des milliers de personnes mourraient quand même.

Le cimetière et mémorial américain de Normandie, en France, s’étend sur plus de 170 hectares et contient les tombes de 9 387 militaires américains, dont la plupart perdirent la vie lors du débarquement du Jour J et des opérations qui ont suivi. À proximité se trouvent les murs des disparus, dans un jardin semi-circulaire. Ici sont inscrits 1 557 noms d’hommes qui prirent d’assaut les plages et qui ne furent jamais revus.

Les actions de ces hommes ont nécessité un niveau de sacrifice et de courage presque sans précédent. Ils ne se battaient pas pour un « soi-disant ordre international fondé sur des règles ».

Au milieu de la zone funéraire se trouve une chapelle circulaire. À l’intérieur de ses murs, on peut lire cette inscription : « Par la porte de la mort puissent-ils passer à leur joyeuse résurrection. » La plupart des théologiens modernes parlent d’une âme immortelle et ne savent rien d’une résurrection des morts. Pourtant, dans les années 1940, les prédicateurs connaissaient mieux leurs Bibles. Ils savaient que des passages comme 1 Corinthiens 15 disent que les morts seront ressuscités. Le niveau généralement plus élevé de connaissance biblique du militaire américain moyen à cette époque donnait à de nombreux héros alliés le courage dont ils avaient besoin pour lutter contre la machine de guerre maléfique d’Adolf Hitler.

La plupart des vétérans du Jour J encore en vie ont plus de 90 ans. Les événements de cette journée sanglante s’estompent de la mémoire vivante. Mais si vous prenez le temps de parler à l’un d’entre eux, de lire des archives contenant les journaux qu’ils lisaient ou d’écouter les émissions de radio qu’ils entendaient, vous serez transporté dans un monde où même les journalistes des médias grand public rendaient gloire à Dieu pour les grandes victoires militaires comme Omaha Beach, en 1944.

L’un de ces journaux était le Daily Telegraph, et si vous l’aviez lu le 7 avril 1947, vous auriez vu « Le miracle du Jour J », par le lieutenant-général Sir Frederick Morgan. Voici ce qu’il a écrit :

Comme le disait le vieil adage, « L’homme propose mais Dieu dispose. » Il arrive un moment dans tant de nos affaires où nous espérons si souvent un miracle. Et les miracles se produisent encore. Combien n'en avons-nous pas vu se réaliser sous nos yeux ces dernières années ? […] Il y a eu Dunkerque et sa mer plate et calme. Qui avait prévu cela ? Pendant ces heures fatidiques, je chevauchais vers la bataille, au sud de la Somme […] notre armée principale était encerclée sur ces plages du nord. Il y en avait beaucoup d'autres qui, comme nous, ne voyaient aucune issue, à moins d'un miracle. Il y a eu un miracle. Puis, deux ans plus tard, un sous-marin allemand a aperçu le navire de queue d’un convoi [transportant des troupes d’Amérique et de Grande-Bretagne pour envahir l’Afrique du Nord]. L’observateur allemand, apparemment, a pensé que ce qu’il avait vu était simplement digne d’un rapport de routine. Puis, un jour avant que le général Patton ne débarque sur les plages de Casablanca, exposées à la houle de l’Atlantique, alors qu’il semblait inévitable que toute l’affaire soit annulée, le vent a changé de direction et a laissé entrer les petites embarcations. L’histoire de nos autres théâtres de guerre relatera inévitablement de nombreux événements similaires, mais je doute qu’il y en ait un qui soit comparable au miracle du Jour J en 1944. […]

Au cours de la première semaine de juin de cette année-là, les météorologues allemands en déduisirent que le temps était trop orageux pour une invasion alliée. Erwin Rommel, le redoutable général nazi, quitta son poste pour rendre visite à sa femme. De nombreuses unités nazies se livrèrent à des exercices d’entraînement plutôt qu’à des patrouilles côtières.

Puis, Dieu calma les mers.

La bataille serait extrêmement sanglante, mais un soldat allemand, regardant à travers des jumelles et apercevant soudain une interminable ligne de navires de guerre de plusieurs kilomètres de long naviguant vers lui, savait que la guerre était terminée.

De nombreux soldats, journalistes et hommes politiques ont remercié Dieu pour ce qu’Il fit en 1944, mais combien de dirigeants américains seraient prêts à faire de même aujourd’hui ?

Le discours de commémoration du président Ronald Reagan en 1984 était encore meilleur que celui du président Trump, lorsqu’il s’agissait de rendre gloire à Dieu. Il a dit :

Les hommes de Normandie avaient la foi que ce qu’ils faisaient était juste, la foi qu’ils se battaient pour toute l’humanité, la foi qu’un Dieu juste leur accorderait Sa miséricorde sur cette tête de pont ou sur la suivante. C’était la connaissance profonde—et prions Dieu que nous ne l’ayons pas perdue—qu’il y a une différence profonde et morale entre l’utilisation de la force pour la libération et l’utilisation de la force pour la conquête. Vous étiez ici pour libérer, pas pour conquérir, et donc vous et les autres n’avez pas douté de votre cause. Et vous avez eu raison de ne pas douter.

Le président Reagan a attribué à Dieu le mérite des victoires militaires de l’Amérique pendant la Seconde Guerre mondiale. Le président Trump a attribué le mérite de ces victoires aux soldats américains. Le rappel des commentaires du président Trump offre un répit rafraîchissant par rapport à la rhétorique du général Milley. Mais même ses commentaires sont loin de la déclaration pleine de foi faite par les anciens présidents comme Ronald Reagan, sans parler de nos fondateurs.

Aujourd’hui, les Américains font confiance aux ordres internationaux, à la force militaire, aux troupes américaines, aux alliés étrangers ou à la « bonté » de la nature humaine. Ils font confiance à n’importe qui et à n’importe quoi, sauf à Dieu !

C’est pourquoi Dieu ne donne plus de victoires miraculeuses à l’Amérique. Les Jour J de l’histoire sont les Afghanistan d’aujourd’hui.

En 1961, l’Amérique échoua dans son débarquement amphibie pour libérer Cuba de la dictature de Fidel Castro. Le rédacteur en chef de La pure vérité, Herbert W. Armstrong, expliqua pourquoi :

Les victoires militaires ne sont pas remportées par les armées ou par la force des armes. C’est l’Éternel Dieu qui détermine l’issue des guerres ! C’est Lui—le Dieu que vous avez abandonné—qui donne la victoire ou la défaite ! Sa sainte Parole le dit ! Mais vous ne tremblez plus devant la Parole de Dieu ! Le Dieu Tout-Puissant dit dans Sa Parole, que vous ignorez et rejetez, que si vous vous détournez de Lui comme vous l’avez fait—si vous profanez Ses choses saintes et vous vous confiez aux dieux des munitions et des « alliés » ennemis—Il brisera l’orgueil de votre force ! Il fera en sorte que votre prestige soit traîné dans la boue, jusqu’à ce que les autres nations vous ridiculisent, vous dédaignent et vous méprisent.

C’est un message difficile à supporter, mais il est temps pour nous de faire face à la réalité.

« Si vous méprisez mes lois, et si votre âme a en horreur mes ordonnances, en sorte que vous ne pratiquiez point tous mes commandements et que vous rompiez mon alliance, voici alors ce que je vous ferai. J’enverrai sur vous la terreur, […] Je briserai l’orgueil de votre force, je rendrai votre ciel comme du fer, et votre terre comme de l’airain » (Lévitique 26 : 15-19).

Nous n’avons plus de Ronald Reagan, d’Abraham Lincoln ou de George Washington qui rendraient gloire à Dieu, ainsi Dieu prophétise-t-Il qu’Il enlèvera même des dirigeants comme Donald Trump (qui glorifie la puissance militaire américaine) et donnera à l’Amérique des dirigeants comme Barack Obama (qui abhorre en fait l’Amérique).

L’Amérique perd l’orgueil de sa force parce qu’elle a d’abord perdu la foi en son Dieu. Les États-Unis furent nés et soutenus par des miracles divins. Pourtant, au lieu de continuer à faire confiance à Dieu, le peuple américain a choisi de se faire confiance à lui-même. Ils se sont détournés du Dieu qui les a si richement bénis. En conséquence, Dieu a cessé de donner à l’Amérique des victoires miraculeuses. Il a vraiment brisé l’orgueil de la force américaine. En ce 78e anniversaire du Jour J, souvenez-vous du Dieu qui a donné à l’Amérique sa puissance, ses bénédictions et ses victoires.

Demandez votre exemplaire gratuit de Les Anglo-Saxons selon la prophétie, par Herbert W. Armstrong.

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