Erdoğan menace d’une guerre totale contre les Kurdes en Syrie et en Irak

Des avions de chasse turcs ont bombardé des positions militaires en Irak et en Syrie au cours du week-end. Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a indiqué que ce n’était peut-être que le début d’une guerre à grande échelle contre les Kurdes, un groupe de personnes indépendantes installées dans la région.

Depuis quelques jours, nous sommes sur le dos de ces terroristes avec nos avions, nos canons et nos drones armés. Dès que possible, si Dieu le veut, avec nos chars, nos soldats et nos compagnons, nous les anéantirons tous.

Les autorités compétentes, notre ministère de la Défense et notre chef d’état-major décideront ensemble du niveau de force qui doit être utilisé par nos forces terrestres. Nous faisons nos consultations et nous prenons ensuite nos mesures en conséquence.
—Recep Tayyip Erdoğan

• L’escalade est intervenue après l’explosion d’une bombe le 13 novembre à Istanbul, que la Turquie a imputée au Groupe des travailleurs du Kurdistan et à des groupes kurdes syriens affiliés.

Un conflit avec l’Amérique : Les Kurdes, que la Turquie cherche à repousser loin de ses frontières, se sont alliés aux États-Unis pour s’opposer au régime du président syrien Bachar Assad. Cependant, les États-Unis perdent de leur force dans la région, car l’Iran et la Turquie attaquent tous deux stratégiquement les Kurdes.

Voici ce que le Jerusalem Post a noté dans l’article « As Turkey Gears Up for Syria, Iraq Invasion, Can the U.S. Stop Them? » [Alors que la Turquie se prépare à envahir la Syrie et l'Irak, les États-Unis peuvent-ils les arrêter ?] : 

La politique de la Turquie en Syrie ne consiste pas seulement à attaquer les Kurdes ; elle vise également à réduire le rôle des États-Unis en Syrie.

Cela signifie que le véritable conflit d’Ankara est en partie avec les Etats-Unis et que Washington est le seul pays puissant qui pourrait raisonnablement empêcher une autre invasion turque. […]

Les États-Unis devront faire pression pour empêcher une nouvelle invasion, mais la guerre en Ukraine rend la chose difficile. La Turquie s’est positionnée comme garante de l’accord sur les céréales en Ukraine et comme plaque tournante énergétique pour la Russie.

Bien que la Turquie soit membre de l’OTAN et semble aider les États-Unis à s’opposer aux agressions de la Russie, elle apporte ses propres exigences à la table des négociations.

La prophétie dit : La Bible révèle que les États-Unis perdront cette bataille pour le contrôle du Moyen-Orient et qu’une nouvelle alliance contrôlera la région. Pour apprendre comment cette alliance se forme, lisez « How the Syrian Crisis Will End » [Comment la crise en Syrie prendra fin ; disponible en anglais seulement], par Gerald Flurry.