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Est-ce la troisième guerre mondiale?

Ashkan Forouzani/unsplash.com

Est-ce la troisième guerre mondiale?

Cinq raisons pour lesquelles la bataille entre Israël et le Hezbollah est plus sérieuse que vous ne l’imaginez.

Q u’est-ce qui rend ce conflit si important? D’un côté il y a une minuscule nation—légèrement plus petite en taille et en population que le petit Salvador en Amérique Centrale. De l’autre, une petite organisation terroriste qui contrôle environ le quart d’un pays seulement de moitié aussi grand. Considérant les guerres qui se déroulent en Irak, en Afghanistan, en Somalie, au Congo et dans deux douzaines d’autres nations dans le monde entier, pourquoi l’attention du monde est-elle si rivée sur Israël et le Liban? Cela pourrait certainement sembler exagéré de parler en termes «de guerre mondiale.»

Mais ce conflit est très important pour de nombreuses raisons—non des moindres, le sol sur lequel il se déroule.

Le champ de bataille absorbant actuellement le sang des Israéliens, des Arabes et des Perses était non seulement le berceau de la civilisation, la toile de fond du commencement de l’âge de l’homme, mais c’est aussi le cadre principal et le point central pour le théâtre de la prophétie biblique, au temps de la fin.

D’au moins cinq façons spécifiques, cette guerre a fait osciller notre planète beaucoup plus près de l’accomplissement de ces prophéties—prophéties qui s’intensifieront inexorablement dans une guerre mondiale sans précédent.

L’Iran a commencé une guerre.

La décision de déclencher une guerre le 12 juillet a été calculée. Ce jour-là, sans se faire annoncer et sans provocation, le Hezbollah a commencé l’Opération promesse fidèle— faisant une incursion en Israël, enlevant deux soldats, tuant d’autres et pilonnant Israël par delà la frontière libanaise.

Dans les jours qui ont suivi—alors qu’Israël exerçait des représailles et se heurtait à des bunkers bien fortifiés du Hezbollah au sud du Liban, ainsi qu’à d’importantes caches d’armes sophistiquées, et continuait à souffrir d’attaques incessantes de missiles y compris sur Haifa, sa troisième ville—le fait est devenu rapidement apparent que le Hezbollah s’était préparé pour cette guerre durant des années.

Cependant ce groupe terroriste avait une aide abondante—plus précisément de la nation islamiste à l’intérieur de laquelle reposent ses racines spirituelles: l’Iran. La République islamique a fondé et financé ce groupe terroriste dès son commencement. Le document fondateur du Hezbollah identifie l’Ayatollah Khomeiny, qui a mené la Révolution iranienne en 1979, comme le « juriste en chef du groupe », aux ordres duquel il doit obéir. Avec la Syrie, l’Iran a fourni la motivation idéologique, les finances, la formation, les armements et l’appui logistique qui font du Hezbollah la force terroriste efficace qu’il Esther

Des sources occidentales de renseignements disent que l’Iran a préparé le Hezbollah, depuis un certain temps, pour commencer une guerre avec Israël. Le Corps de la Garde révolutionnaire islamique, une organisation militaire iranienne, a envoyé régulièrement des équipes au Liban-sud pour former le Hezbollah, tenant des exercices sur l’utilisation d’armes et sur la tactique terroriste; il a aussi aidé à préparer des missiles et des arsenaux de missiles dans la Vallée de la Bekaa et en Syrie, au moins pour la plus grande partie de 2006. Les sources de renseignement rapportent que, de toute évidence, pour préparer l’offensive, le Hezbollah a reçu un important envoi d’armes de l’Iran, en mars de cette année. La cargaison, qui contenait censément 12 000 missiles Katyusha aussi bien que d’autres types de missiles, a été amenée par pont aérien en Syrie, et transportée ensuite par convoi militaire aux bases du Hezbollah au Liban-sud. Le 11 juillet, le jour avant que la guerre ne commence, un sommet à Damas a été suivi par un haut responsable du Hezbollah, par le chef des services secrets militaires syriens et par le conseiller à la sécurité nationale iranienne, entre autres.

«En même temps que l’expédition des missiles se faisait vers le Liban, un haut responsable iranien anonyme a dit que son pays infligerait ‘mal et douleur’ aux États-Unis et à ses alliés, et a juré d’utiliser ‘tous les moyens’ pour ‘résister à toute pression et menace’ visant à refréner le programme nucléaire de l’Iran. La rhétorique n’était pas vaine» (The Spectator du 22 juillet). Juste au moment où les puissances mondiales menaçaient d’envoyer l’Iran devant le Conseil de sécurité de l’onu, pour ne pas avoir répondu à leur demande de reprendre les négociations sur son programme nucléaire, le Hezbollah a attaqué Israël.

Le minutage de la guerre a été orchestré par l’Iran, avec l’aide de la Syrie, et exécuté avec précision. Ils ont décidé ensemble du type de guerre, et de son commencement. En conséquence, Israël met en place, maintenant, ce qui pourrait être, selon la société de renseignements Stratfor, «la force d’opposition la plus importante, et la plus motivée, de son histoire».

C’est, nettement, plus qu’une bataille contre un simple groupe terroriste—bien qu’Israël se soit battu comme si c’était ce dernier cas. C’est une guerre avec la nation la plus redoutable du Moyen-Orient.

Depuis 12 ans, la Trompette indique que l’Iran joue le rôle du «roi du sud», prophétisé par le prophète Daniel, ce qui mettrait ce pays au premier rang des hostilités qui émergeraient du Moyen-Orient—d’abord en direction d’Israël et, finalement, en direction d’autres puissances mondiales—en ces temps; la guerre actuelle s’adapte impeccablement à ce moule. (Nous vous recommandons de demander un exemplaire gratuit de notre brochure Le roi du sud pour une explication scripturaire de cette prophétie.)

Il y a des rapports qui indiquent que le nombre des troupes du Corps de Garde révolutionnaire islamique au Liban a augmenté après le début de la guerre, et que les Iraniens sont impliqués dans des tirs de missiles sur Israël. Le missile qui a frappé un navire lance-missiles de la marine israélienne, au large de la côte du Liban le 14 juillet, tuant quatre Israéliens, a été directement actionné par des Iraniens (New York Sun, du 19 juillet). «C’était un message direct aux Israéliens que nous nous battons ici avec les Iraniens», a dit une source diplomatique arabe. Un rapport publié par un groupe de recherche en Israël, le Centre d’Information sur le renseignement et le terrorisme, a confirmé que la Garde révolutionnaire de l’Iran basée au Liban «apporte conseils et soutien militaires pour des attaques terroristes contre Israël.»

Il n’y a aucun doute que, avec les conseils et le soutien de l’Iran, le Hezbollah aspirera à rendre l’offensive d’Israël au Liban aussi coûteuse que possible—en infligeant des pertes humaines israéliennes substantielles, créant même une insurrection à long terme dans le style de l’Irak. Cette technique a démontré même les limites de la puissante armée des États-Unis.

L’Iran utilise cette guerre pour rassembler le monde musulman.

L’Iran et le Hezbollah ont déjà gagné une victoire psychologique, simplement en s’attaquant à Israël. Dans le monde islamique, les histoires de meurtre, d’enlèvement de soldats israéliens et de lancement de missiles sur des villes israéliennes, font des terroristes du Hezbollah des héros. L’image de l’armée d’Israël pourrait avoir été affaiblie. Le Hezbollah a gagné en crédibilité. L’islam radical renaît. L’offensive d’Israël n’intimide pas ces peuples islamiques. Tout au contraire, elle les galvanise.

Quand bien même les régimes dirigeants de certains pays arabes—comme l’Arabie Saoudite et l’Égypte—soient moins que ravis de l’influence croissante de l’axe Iran-Syrie-Hezbollah, pour la menace qu’un Iran dominant leur pose, les populations de ces pays se rallient en grande partie derrière le Hezbollah. Cela montre ces états arabes avec un autre problème: l’assaut du Hamas-Hezbollah sur Israël a le potentiel d’encourager les islamistes extrémistes dans ces pays—au point même d’évincer leurs gouvernements séculiers autoritaires.

Avec les protestations contre Israël qui éclatent dans des villes à travers le monde arabe—en Égypte, en Jordanie, au Yémen—la position des régimes arabes est devenue plus faible, et l’emprise de l’Iran plus prononcée. Les États arabes ne peuvent se permettre d’être vus comme défendant Israël, et, cependant, laisser les manifestations s’intensifier pose un risque politique. «L’Iran va, de manière agressive, promouvoir ces manifestations dans le but de pousser les régimes arabes à bout; ces gouvernements devront faire face aux protestataires en leur permettant de décharger leur colère pendant que lesdits gouvernements surveillent la montée de l’Iran dans la région, et tiennent les Israéliens en échec» (Stratfor, le 21 juillet).

De larges pans du monde islamique se réjouissent des actions et des efforts du Hezbollah. Des centaines de milliers de musulmans dans le monde entier sont enthousiasmés et motivés par cette guerre. Il y a un sens croissant de responsabilisation parmi les musulmans. «Une nouvelle réalité est dans l’air», a écrit Douglas Davis pour le Spectator. «L’attaque du Hezbollah, la semaine dernière, représente la salve débutant la guerre de l’Iran contre l’Occident—et à tout autre qui se tient sur son chemin» (le 22 juillet).

Cette guerre n’a pas simplement trait au territoire ou à la richesse—c’est une guerre religieuse et idéologique qui ne connaît aucune frontière. Les passions alimentant la guerre trouvent un abri dans l’esprit des musulmans à travers le globe. Si c’est le cas, nous allons probablement être témoins d’effets de débordement. Quand vous considérez la portée mondiale massive de la communauté musulmane forte d’un milliard d’individus, et le pourcentage significatif de gens qui sympathise avec la cause des jihadistes, au Liban-sud, l’idée de ce conflit présageant une guerre mondiale devient plus plausible. Combien de temps avant que cette mentalité islamique radicale n’éclate dans la violence à Berlin, Paris, Londres ou Washington?

Et souvenez-vous, leur façon de faire la guerre signifie qu’il ne suffirait que de quelques jusqu’au-boutistes pour anéantir des centaines, des milliers, ou des centaines de milliers de gens. Même des poignées de kamikazes islamiques dévoués pourraient infliger une dévastation plus grande que des légions de soldats occidentaux, sous les ordres de dirigeants velléitaires.

Personne dans le monde ne veut affronter l’iran.

Le fait que l’Iran a commencé cette guerre est monumental—cela marque un grand tournant historique. Mais encore plus choquant, c’est le fait qu’on laisse cela passer.

Les États-Unis et Israël ont eu des paroles assez dures envers l’Iran pour son rôle dans le conflit actuel. Mais ils n’iront pas plus loin. L’Iran a astucieusement utilisé le Hezbollah comme façade pour lancer cette guerre, ce qui offre au reste du monde l’option de prétendre qu’il ne l’a pas fait. Apparemment le monde prend cette option.

Pourquoi? La raison la plus importante, c’est l’escalade possible vers la guerre mondiale.

Ce ne sont pas seulement ceux qui appartiennent au monde islamique qui prennent le parti de l’Iran, ces derniers temps. La Russie et la Chine se sont également révélées des alliés loyaux. En plus d’utiliser leur pouvoir au G-8 et au Conseil de sécurité de l’onu pour émousser la critique internationale envers l’Iran et la Syrie, la Russie et la Chine prêtent aussi un soutien matériel pratique à ces pays, par la voie des armements. Le missile tiré du Liban qui a tué quatre marins israéliens, par exemple, était un missile c-802 guidé par radar, que l’Iran avait acquis de la Chine. La Russie a des liens militaires et économiques bien établis avec les deux pays. Elle fournit des armes à la Syrie et construit un réacteur nucléaire en Iran. La Russie a aussi des relations amicales avec le Hamas et le Hezbollah, ne reconnaissant aucun d’entre eux comme une organisation terroriste.

Peu importe que la Russie et la Chine soient des pays communistes; elles partagent un but commun avec l’islam: faire tomber les États-Unis—et leurs alliés occidentaux—de leur piédestal de superpuissance. L’ambition qui anime tous ces pays anti-occidentaux, c’est de réordonner l’équilibre mondial du pouvoir, et, en tête de l’ordre du jour, abattre l’Amérique. À mesure que la Russie et la Chine croîtront en influence sur la scène mondiale, la portée de leur soutien à ces nations et à ces groupes islamiques grandira.

Ainsi, choisir de se battre contre l’Iran pourrait rapidement provoquer un choc mondial majeur.

Il existe une autre raison pour laquelle les États-Unis sont si soigneux de ne pas agir trop rudement avec l’Iran: à ce stade, il dépend franchement de l’Iran d’empêcher que l’Irak ne sombre dans une situation encore plus mortelle. Comme la Trompette l’a dit, à plusieurs reprises, les États-Unis se sont assurés, par des canaux indirects, l’aide de l’Iran pour le maintien d’un couvercle sur les chiites irakiens, sur lesquels il a une influence considérable à travers des leaders comme l’Ayatollah Ali Al-Sistani et Muqtada Al-Sadr.

Un signe montrant à quel point les États-Unis sont loin, en réalité, de punir l’Iran est venu le 18 juillet, quand le porte-parole de la Maison Blanche, Tony Snow, a déclaré que l’Iran et la Syrie doivent «utiliser leur influence pour obliger le Hezbollah à arrêter de tirer des missiles, et à rendre les soldats [israéliens].» Non seulement c’était une reconnaissance explicite que l’Iran est un facteur décisif dans la crise du Proche-Orient, de plus cela revient à un appel pour que l’Iran soit plus impliqué. Stratfor a écrit que cette demande est tombée conformément à la stratégie de l’Iran—«obtenir d’entrer dans une discussion impliquant Israël de façon à accroître ses lettres de créance en tant que leader des musulmans, au Moyen-Orient… La crise générée par le Hezbollah donne aux Iraniens l’occasion de le faire, et ils espèrent qu’ils seront capables d’user de leur influence en Syrie et au Liban pour aider à désamorcer la situation, et ainsi consolider leur position en tant qu’acteur dans la région» (18 juillet). De là, les États-Unis (et Israël) se trouveraient, en réalité, redevables à l’Iran, créant une situation non différente de celle impliquant l’Irak.

Pensez à cette situation! Depuis des mois, même des années, le monde a démontré que l’Iran bluffait—en patronnant ouvertement le terrorisme, en enflammant le radicalisme islamique, et en défiant la pression internationale l’invitant à renoncer à son programme nucléaire. Le monde a été complètement inefficace pour mettre fin à ces activités. À présent l’Iran a commencé une guerre—et pourtant, aucune nation, dans ce vaste monde ne se montre disposée à l’arrêter!

N’importe quel observateur objectif doit reconnaître que l’Iran fait d’excellents progrès vers son but consistant à cimenter sa position comme nation dominante du Moyen-Orient. Tout observateur ayant la compréhension de la prophétie biblique devrait s’interroger devant la rapidité de la montée incontrôlée de cette puissance cruciale du temps de la fin.

Les États-Unis deviennent une puissance marginale.

Les États-Unis sont les plus forts et les plus loyaux alliés d’Israël. Mais avec leurs ressources immobilisées si lourdement en Irak et en Afghanistan, ils sont peu disposés à s’investir trop lourdement dans un troisième conflit. La situation d’Israël est simplement la plus récente d’une série de menaces sérieuses—incluant, très en évidence, celles impliquant l’Iran et la Corée du Nord—où les États-Unis transfèrent leurs responsabilités à d’autres, autant qu’ils peuvent le faire.

C’est aussi un événement prophétique monumental. La diminution de l’influence américaine et la montée, conséquente en cela, d’autres puissances sont peut-être les tendances les plus complètement prophétisées de toutes, de nos jours.

L’Amérique figure parmi plusieurs nations occidentales qui ont demandé à l’Allemagne d’intervenir et d’aider dans la situation. Selon le magazine hebdomadaire allemand Spiegel, le Président américain George Bush, lors d’une visite en juillet en Allemagne, a demandé au Chancelier allemand, Angela Merkel, de parler avec Israël. Elle et le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, ont accepté la proposition, et ont continué à discuter non seulement avec le Premier ministre israélien, mais aussi avec plusieurs pays arabes voisins.

La Trompette a annoncé que finalement les États-Unis perdraient leurs lettres de créance, en tant que médiateurs au Moyen-Orient, et que les Juifs se sentiraient contraints de demander l’aide de l’Allemagne! Que les États-Unis cherchent à se décharger de certaines de leurs responsabilités quant à la situation, et que l’Allemagne semble si impatiente de renforcer son statut de courtier de la paix, sont des développements intéressants—les deux éléments ayant l’énorme potentiel de devenir plus prononcés à mesure que la crise présente s’accentue.

Israël cherche de l’aide ailleurs

Bien qu’Israël soit certainement la puissance militaire la plus forte dans la région, cette crise pourrait facilement s’intensifier au-delà de son contrôle. Une des choses les plus importantes à surveiller, ce sont des indices comme vers qui l’état juif se tournera pour avoir de l’aide. Cela démontre déjà une certaine reconnaissance de la bienveillance limitée de Washington, et de la nécessité de chercher d’autres options.

Le 23 juillet, pour la première fois de son histoire, Israël a annoncé qu’il considérerait la présence d’une force militaire internationale pour étayer sa sécurité. Après que le Premier ministre israélien a rencontré le ministre des Affaires étrangères, F.-W. Steinmeier, il a annoncé, comme dit le Jérusalem Post, qu’«Israël considérerait le déploiement d’une force internationale composée par l’U.E. au Liban...» (le 23 juillet; c’est moi qui accentue). Le ministre israélien de la Défense nationale, après la conversation avec F.W. Steinmeier, a dit qu’Israël accueillerait l’otan—dont presque tous les membres sont de l’Europe—pour faire le travail. Il a appelé «au déploiement au sud [Liban] d’une force multinationale avec une large autorité.» Selon le Post, l’Allemagne est considérée comme une source principale de troupes pour la force.

Michel Oren, historien israélien et membre influent d’une organisation de recherche de Jérusalem, appelé le Shalem Center, a répondu: «En un sens, nous jouons un vieux jeu de l’Organisation pour la libération de la Palestine, précipiter l’instabilité régionale et essayer ensuite d’y introduire une intervention internationale. Nous nous sommes battus contre cela dans le passé, mais Israël se rend maintenant compte qu’il ne peut pas faire les choses seul. Et Israël sent ici qu’il a, en l’Amérique, un ami, et une plus grande compréhension en Europe» (New York Times, le 23 juillet).

L’Allemagne est prête à jouer un rôle central dans les négociations de paix entre Israël et le Liban. Les rapports montrent aussi un sens croissant de responsabilité envers la crise parmi les homologues européens de l’Allemagne. Récemment, le chef de la politique étrangère de l’u.e., Javier Solana, «a appelé les états membres de l’u.e. à être prêts à participer aux opérations au Proche-Orient» (eupolitix.com, 17 juillet).

Les Nations unies se sont montrées dans l’incapacité absolue de résoudre de telles crises. Leur résolution, il y a deux ans, qui exigeait que le Hezbollah désarme n’a rien accompli. Il y a un large scepticisme en Israël et en Europe sur une possibilité de succès à long terme d’une mission de pacification de l’onu dans la région.

Au lieu de cela, nous pouvons nous attendre—peut-être pas dans l’immédiat, mais à un certain moment—que ce soient les forces «de pacification» d’une armée européenne menée par les Allemands à qui l’on fera appel pour s’occuper vraiment des crises précipitées par l’Iran et par ses partisans islamiques. Le fait que l’Allemagne et le reste de l’Europe accordent un intérêt spécial à la guerre actuelle, révèle les premières étapes d’une tendance que nous devrions nous attendre à voir s’intensifier.

La Trompette a annoncé, depuis longtemps, que les Juifs se sentiront finalement contraints de demander l’aide de l’Allemagne. Cet événement bibliquement prophétisé est d’une énorme signification, parce qu’il promet d’être la destruction de l’état juif, étant donné que ce dernier est perfidement trahi par son ancienne Némésis. Il est essentiel que les lecteurs continuent à observer cette situation qui va connaître des développements.

Est-ce la Troisième Guerre mondiale?

Alors que nous mettons sous presse, les conséquences à court terme de cette guerre s’étendent, enveloppées dans les panaches de fumée qui s’élèvent des attaques de missiles du Hezbollah et des raids aériens israéliens. Peut-être que l’intensité de la guerre reculera-t-elle de nouveau en un conflit quotidien plus tolérable et moins oppressant dont la région a souffert pendant les six années passées. Peut-être.

Mais les faits sous-jacents qui ont suscité cette guerre et les tendances prophétiquement significatives que cette guerre a aggravées et Amises à nu, devant notre examen minutieux, ne partiront pas. Ce monde ayant oscillé, d’une façon mesurable, tout près de l’accomplissement des événements, du temps de la fin, dont parlent les prophéties bibliques, ne peut pas maintenant retourner en arrière. La puissance de l’Iran ne s’affaiblira pas. La ferveur islamiste au Moyen-Orient et dans le monde entier ne sera pas apprivoisée. Le monde ne trouvera pas soudainement la volonté d’écraser les ambitions de l’Iran. Les États-Unis n’apparaîtront pas à nouveau comme un pacificateur international fort ou comme un partenaire militaire fort. Les Juifs ne décideront pas soudainement qu’ils n’ont plus besoin de l’aide de l’Europe.

Toutes les tendances actuelles ne feront que s’intensifier. Et à mesure qu’elles le feront, elles pousseront le monde encore plus près de la Troisième Guerre mondiale.

Le conflit Israël-Hezbollah est juste une bataille dans une guerre beaucoup plus grande et mondiale. C’est une guerre étendue, et qui se développe entre deux alliances massives et molles. D’un côté Israël, l’Amérique, la Grande-Bretagne et d’autres États Occidentaux. De l’autre le Hezbollah, la Syrie, l’Iran, la Russie, la Chine et d’autres États anti-américains et anti-occidentaux. Ce second groupe s’enhardit de plus en plus. Au milieu, il y a une Union européenne dominée par l’Allemagne qui cherche à jouer les médiateurs—de façon à promouvoir ses propres aspirations pour un statut de puissance mondiale.

Dieu prophétise que la violence au Liban, aujourd’hui, éclatera bientôt pour engloutir de nombreuses nations! «Car les violences du Liban retomberont sur toi, et les ravages des bêtes t’effraieront, parce que tu as répandu le sang des hommes, et commis des violences dans le pays, contre la ville et tous ses habitants» (Habakuk 2:17). D’autres prophéties montrent que cette guerre ira au-delà des missiles et des raids aériens—et inclura la guerre nucléaire. Chacun sur Terre sera entraîné dans la conflagration.

Suivez ces tendances à mesure qu’elles indiquent cet avenir—et mettez votre confiance dans le vrai Dieu qui vous donne un avertissement par ces prophéties, et qui Seul peut vous protéger quand elles s’accompliront. 

Fr Kos