États-Unis : le spectre de la récession
L'action du géant américain de la distribution Target a plongé de 38 % en un mois à la Bourse de New York. Les investisseurs s'inquiètent des conséquences de l'inflation, qui atteint des niveaux records aux États-Unis depuis quarante ans (8,3 % en avril), sur la consommation des ménages et, par contrecoup, sur les bénéfices futurs de l'entreprise.
Confrontés à une flambée des prix qui pèse lourdement sur leur pouvoir d'achat, les Américains ont commencé à modifier leurs comportements, en renonçant à certaines dépenses, par exemple de téléviseurs dont les ventes reculent fortement, ou encore en privilégiant les marques les moins chères et les produits premiers prix. « Nous n'avions pas anticipé les changements rapides que nous avons observés au cours des soixante derniers jours », a confié le PDG de Target Brian Cornell.
Tout est en train de changer pour la superpuissance financière du monde. La Trompette avertit depuis des années que les États-Unis vont subir une crise économique importante. Notre revue prédécesseuse, la Pure Vérité, a également sonné l’alarme au sujet du danger fondamental de la politique fiscale insouciante des États-Unis.
Quand une crise arrive, quelle en sera la conséquence la plus importante ? En 1984, le rédacteur en chef de la Pure Vérité, M. Herbert Armstrong, a prévu qu’une crise financière américaine « pourrait subitement entraîner le déclenchement des nations européennes à s’unir, formant une nouvelle puissance mondiale, plus grande que l’Union Soviétique ou les États-Unis. »
Une récession aux États-Unis donnerait un nouvel élan à l’unification de l’Europe. Afin de savoir pourquoi nous disons qu’une crise aux États-Unis aura pour effet d’unifier l’Europe sous la direction de sa plus grande économie, l’Allemagne, lisez notre brochure gratuite Il avait raison.