
États-Unis : plus de 3 500 clandestins arrêtés au cours de la première semaine du mandat de Trump
Les agents des Services de l'immigration et des douanes (ICE) ont arrêté au moins 3 552 immigrés clandestins depuis l'entrée en fonction du président des États-Unis Donald Trump la semaine dernière.
Depuis jeudi, l'agence a procédé à un nombre record d'arrestations, ciblant « les étrangers criminels qui menacent la sécurité nationale ou la sécurité publique », a déclaré l'agence dans un communiqué.
• Jeudi, ICE a arrêté 538 criminels.
• Vendredi, il y a eu 593 arrestations.
• Samedi a connu 286 arrestations.
• Il y a eu 956 arrestations dimanche.
• 1 179 arrestations ont été effectuées lundi.
Ces arrestations ont principalement concerné des délinquants violents ayant un casier judiciaire ou des liens avec des gangs. Cependant, Tom Homan, membre de l'administration Trump chargé de la frontière, a expliqué que « s'ils sont avec quelqu'un d'autre ici illégalement, ils seront également arrêtés ».
Sanctuaire : Homan a également déclaré que les raids ciblent les « villes sanctuaires », ou les villes qui accordent l'asile aux clandestins, telles que Chicago et Los Angeles.
Les villes sanctuaires rendent les opérations moins efficaces et plus dangereuses, mais cela ne va pas nous arrêter. Nous menons des opérations dans chaque ville sanctuaire en ce moment même.
—Tom Homan
Le président de la Commission de surveillance et de réforme du gouvernement de la Chambre des représentants, James Comer, a déclaré lundi que les villes sanctuaires de Boston, Denver, Chicago et New York font toutes l'objet d'une enquête pour « leur impact sur la sécurité publique et l'application des lois fédérales sur l'immigration ».
Infractions pénales : Parmi ceux arrêtés par ICE, l'on peut citer :
• Un citoyen mexicain condamné pour délit d'atteinte sexuelle sur mineurs à Seattle, Washington
• Un citoyen guatémaltèque accusé de conduite en état d'ivresse, de relations sexuelles avec un mineur et d'actes obscènes avec un mineur, arrêté en Californie
• Un citoyen éthiopien condamné pour abus sexuels et enlèvement, arrêté à la Nouvelle-Orléans, Louisiane
• Julio Cesar Diaz Martinez, trafiquant sexuel notoire, a été arrêté à Buffalo, dans l'État de New York, où les autorités ont sauvé une ressortissante dominicaine qui était sa victime au moment de son arrestation.
• Un ressortissant jordanien soupçonné d'avoir des liens avec l'État islamique à Buffalo, dans l'État de New York
• Un citoyen mexicain faisant l'objet d'un avis rouge d'Interpol, activement recherché pour meurtre à Los Angeles, en Californie
• Un membre d'un gang salvadorien recherché pour homicide aggravé, arrêté à Los Angeles
• Un ressortissant brésilien condamné pour homicide volontaire à la voiture-bélier à Boston (Massachusetts)
• Un ressortissant hondurien trouvé en possession de cocaïne, de fentanyl et d'une arme à feu à Seattle
• Un ressortissant hondurien accusé de conduite en état d'ivresse, d'agression sur une femme et d'infractions liées aux armes à feu, arrêté à Atlanta, en Géorgie
D'autres agences fédérales procèdent également à des arrestations, comme la Drug Enforcement Agency, qui a arrêté dimanche 50 migrants sans-papiers ayant des liens avec le gang vénézuélien Tren de Aragua. Des drogues, des armes et de l'argent liquide ont été saisis sur ces individus.
Ce ne sont là que quelques exemples des violeurs, trafiquants de drogue, meurtriers et autres criminels vivant illégalement en Amérique contre lesquels le président Trump sévit.
Jusqu'à présent, 21 des mesures exécutives du président Trump ont visé à modifier le système d'immigration des États-Unis.
Beaucoup de ces clandestins ont été autorisés à franchir la frontière ou protégés par les politiques mises en œuvre par l'ancien président Barack Obama ou par l'administration de Joe Biden. Cette invasion avait un but organisé et planifié. Et les malédictions qu'elle a entraînées ont été prophétisées dans la Bible.