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Faire taire un critique

ISTOCK.COM/CACTUSOUP, MELISSA BARREIRO/LA TROMPETTE

Faire taire un critique

L'Amérique sous attaque (Chapitre cinq)

Lire le chaptire précédent : Mensonges et trahison.

Deux jours après avoir remporté l’élection présidentielle de 2016, Donald Trump a rencontré le président Obama dans le bureau ovale pour discuter de la transition vers la nouvelle administration. Parmi les nombreux sujets que M. Obama aurait pu aborder avec M. Trump au cours de leur rencontre de 90 minutes, il voulait surtout parler de deux personnes. Il a dit à M. Trump que les deux hommes les plus dangereux dont il fallait se méfier, c’était le dictateur nord-coréen Kim Jong-un—et le général de corps d’armée à la retraite Michael Flynn.

Pourquoi le président Obama était-il si préoccupé par le général Flynn ? La réponse est alarmante. Et la façon dont Obama a traité Flynn donne une image effrayante de la façon dont il fait taire ses critiques et punit ses ennemis.

Comment Flynn est devenu une cible

Beaucoup considèrent Michael Flynn comme un héros américain. C’est un vétéran de guerre décoré qui a sauvé d’innombrables vies américaines. En tant qu’officier de renseignement dans l’armée, il a traqué les terroristes islamiques en Irak et en Afghanistan. Il était bon dans son travail, et le président Obama l’a nommé directeur de l’Agence de renseignement de la Défense des États-Unis.

Dans ce nouveau poste, cependant, Flynn a exposé comment l’administration Obama ne parvenait pas à combattre efficacement l’État islamique et d’autres ennemis au Moyen-Orient. Il a confié à ses collègues qu’il avait l’impression d’être une voix solitaire avertissant que les États-Unis étaient moins à l’abri de l’Islam radical qu’ils ne l’étaient avant les attaques terroristes du 11 septembre.

Flynn a également critiqué Obama pour ne pas avoir soutenu les ennemis du dictateur syrien Bachar Assad, un allié solide de l’Iran. Selon Patrick Lang, ancien fonctionnaire de la Defense Intelligence Agency [Agence du renseignement de la défense], « Flynn s’est attiré les foudres de la Maison-Blanche en insistant pour dire la vérité sur la Syrie. Il pensait que la vérité était la meilleure chose, et ils l’ont poussé dehors. » Flynn était en poste depuis seulement deux ans lorsque l’administration Obama l’a forcé à prendre une retraite anticipée en août 2014.

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Mais dire la vérité sur la Syrie n’est pas la seule chose qui a mis le général Flynn en difficulté. Il était bien formé aux techniques de collecte de renseignements. Cela aussi a inquiété les responsables d’Obama. Ils menaient des opérations massives d’espionnage illégal de citoyens américains. Ils ont dû se sentir menacés, même après que Obama a obtenu un tel contrôle des agences d’espionnage et de l’armée, par le fait qu’un héros militaire ayant accès au renseignement exposerait ce qu’ils faisaient. Il est clair qu’ils étaient nerveux à propos de ce que Flynn pourrait dire, car environ un an après l’avoir forcé à prendre sa retraite, ils ont commencé à l’espionner.

Un ancien haut fonctionnaire du département du Trésor a déclaré à Star News Group que, à partir de décembre 2015 et pendant une bonne partie de 2017, le Trésor de Barack Obama a régulièrement surveillé les dossiers et les transactions financières de Flynn. C’était illégal, mais l’administration Obama était obsédée par le ciblage de cet homme.

Et leurs activités sont devenues encore plus excessives et illégales. Flynn était l’un des principaux ennemis du président Obama. La raison principale, cependant, n’était pas sa position sur la Syrie ou sa compréhension de l’espionnage. C’est qu’il était un opposant virulent à l’accord nucléaire désastreux d’Obama avec l’Iran.

L’accord d’Obama avec l’Iran

L’administration Obama a mis en œuvre son plan d’action global conjoint avec l’Iran le 16 janvier 2016. Aux termes de cet accord, les États-Unis ont levé les sanctions pétrolières et financières imposées à l’Iran, tandis que l’Iran a accepté de cesser d’enrichir de l’uranium au-delà de 3,67 pour cent.

Pour s’assurer que l’accord soit conclu, le 17 janvier, l’administration Obama a envoyé par avion 400 millions de dollars en espèces pour payer l’Iran en échange de la libération de quatre otages américains innocents. Il s’agissait ni plus ni moins du paiement d’une rançon à un régime terroriste meurtrier ! Les États-Unis ont également renvoyé en Iran sept criminels qui étaient emprisonnés ou faisaient l’objet de poursuites, et ont également cessé de rechercher 14 Iraniens qui figuraient sur la liste de surveillance d’Interpol. Selon le Wall Street Journal, le paiement en espèces était le premier versement d’un règlement de 1,7 milliard de dollars que l’administration Obama a accepté de payer à l’Iran.

Comment pouvez-vous expliquer que l’Amérique soit devenue le principal État qui soutient l’État numéro un qui parraine le terrorisme ?

L’Amérique finançait les aspirations nucléaires de l’Iran en acheminant secrètement par avion ce paiement en espèces au milieu de la nuit. Un commentateur a dit qu’avec ces 400 millions de dollars de rançon, on pouvait acheter quatre bombes atomiques !

Le général Flynn avait quitté l’administration Obama 17 mois auparavant, et il était un critique virulent de l’accord. Il a écrit un livre en 2016, The Field of Fight [Le champ de combat], décrivant la correspondance entre le gouvernement iranien et le chef d’Al-Qaïda, Oussama Ben Laden. Apparemment, Al-Qaïda travaillait sur des armes chimiques et biologiques en Iran, mais l’administration Obama a refusé de déclassifier cette preuve.

Flynn a également prévenu que les Russes coopéraient avec les Iraniens et n’aideraient probablement pas les États-Unis à lutter contre le terrorisme islamique radical. Malgré tout, l’administration Obama a accepté de laisser la Russie exporter près de 130 tonnes d’uranium naturel vers l’Iran—de quoi fabriquer 10 bombes nucléaires !

Tout le message que l’administration Obama colportait à propos de l’accord avec l’Iran était qu’il empêcherait ce régime islamiste radical de se doter de la bombe nucléaire. Pourtant, elle s’est entendue avec la Russie pour donner à l’Iran 130 tonnes d’uranium. Comment expliquez-vous cela ? Comment le public américain peut-il être aussi ignorant pour permettre des décisions de politique étrangère aussi mauvaises et aussi désastreuses ?

Le général Flynn a condamné l’Iran comme étant « le principal État parraineur du terrorisme » et a critiqué l’administration Obama pour s’être rapproché de cet État. Il a préconisé une stratégie visant à renverser le gouvernement iranien.

Puis le général Flynn a fait quelque chose qui a fait de lui un ennemi encore plus grand : il a signé pour aider la campagne présidentielle de Donald Trump. Cela a incité le FBI d’Obama à ouvrir une enquête de contre-espionnage contre Flynn en août 2016 dans l’espoir de le salir comme un agent russe.

Espionnage de Flynn

Les personnes enquêtant sur Michael Flynn n’ont rien trouvé—aucune preuve d’un quelconque acte répréhensible. Des messages internes d’employés du FBI, déposés plus tard au tribunal, ont montré qu’ils avaient des réserves sur l’enquête ; l’un d’eux l’a qualifiée de « cauchemar ». Ils prévoyaient de conclure l’affaire peu après l’élection de 2016.

Mais après avoir gagné l’élection, le président élu Donald Trump a nommé Flynn en tant que conseiller à la sécurité nationale. Les hauts fonctionnaires du FBI se sont donc assurés que l’enquête sur Flynn reste ouverte. Ces fonctionnaires avaient besoin d’une arme contre Flynn pour l’empêcher de découvrir ce que les maîtres-espions d’Obama et le ministère de la Justice avaient fait.

Les documents judiciaires dans l’affaire pénale de Flynn montrent que Peter Strzok a envoyé un texto à un associé anonyme le 4 janvier 2017 : « Écoute, si tu n’as pas fermé razor, ne le fais pas encore. » Crossfire Razor était le nom de code de l’enquête sur Flynn. L’ordre de Strzok a été donné sur l’ordre de la direction du FBI.

Et lorsque Flynn, en sa qualité de nouveau conseiller à la sécurité nationale, a commencé à parler avec des représentants de gouvernements étrangers, Obama et ses hauts gradés étaient à l’écoute.

Le journaliste Lee Smith l’a expliqué dans un article pour Tablet, « How Russiagate Began With Obama’s Iran Deal Domestic Spying Campaign [Comment le Russiagate a commencé avec la campagne d’espionnage intérieur sur l’accord d’Obama avec l’Iran] ». « Pourquoi des fonctionnaires de l’administration [Obama] interceptaient-ils les appels téléphoniques [de Flynn] avec l’ambassadeur russe ? », a-t-il demandé. « La réponse, c’est que Obama voyait Flynn comme une menace signalée pour son legs qui était enraciné dans son accord nucléaire de juillet 2015 avec l’Iran—le Joint Comprehensive Plan of Action (JCPOA) [le Plan d’action polyvalent conjoint (PDAPC)]. Flynn avait déclaré bien avant de s’engager dans la campagne Trump que c’était une catastrophe de réaligner les intérêts américains avec ceux d’un État terroriste. Et maintenant que le candidat qu’il avait conseillé était le nouveau président élu, Flynn était en position d’aider à défaire l’accord » (20 mai 2020).

En d’autres termes, la campagne de dénigrement contre Flynn n’avait rien à voir avec la Russie. Il s’agissait d’empêcher Flynn d’aider le président Trump à défaire l’accord nucléaire iranien de l’administration Obama.

Puis vint la tristement célèbre réunion du 5 janvier 2017, dans le bureau ovale, au cours de laquelle Brennan, Comey, Clapper, Rice, Yates et Rogers ont informé Obama et Biden au sujet de l’élection et de l’ingérence russe. Ensuite vint la réunion du président Obama avec Biden, Comey, Rice et Yates.

Le ministère de la Justice a divulgué des notes manuscrites de Peter Strzok relatant ce que Comey lui avait dit sur cette réunion de suivi du 5 janvier. Ces notes montrent que Obama connaissait les détails des conversations privées entre Flynn et l’ambassadeur russe Sergey Kislyak concernant la politique américaine en Syrie, une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur Israël et d’autres sujets. Elles révèlent également que même la procureure générale adjointe Sally Yates, la patronne de Comey, ne connaissait pas ces détails. Cela montre que Obama a personnellement dirigé cette enquête illégale. Obama supervisait personnellement l’effort pour faire tomber Flynn.

Vous pouvez comprendre pourquoi les gens craignent tant Barack Obama : si vous le contrariez, il exercera sa vengeance sur vous !

Les notes de Strzok racontent que Comey a dit à Obama que les appels téléphoniques de Flynn semblaient légitimes et que Obama a dit à Comey de « s’assurer d’examiner les choses et de mettre les bonnes personnes en charge ». Elles indiquent également que le vice-président Biden a évoqué le Logan Act—une loi du 18e siècle qui interdit aux citoyens privés de discuter de politique étrangère avec des gouvernements étrangers. Cette loi est probablement inconstitutionnelle, elle n’a presque jamais fait l’objet de poursuites et elle ne s’applique certainement pas aux conseillers en sécurité nationale des administrations présidentielles à venir. Mais elle a fini par être une arme clé contre Flynn.

Sept jours après la réunion du 5 janvier dans le bureau ovale, David Ignatius, du Washington Post, a publié un article sur les contacts de Flynn avec l’ambassadeur russe. Il a également soulevé spécifiquement le faux problème de la loi Logan. Comment le Post a-t-il découvert les appels téléphoniques de Flynn ? Un fonctionnaire Obama « de haut rang » a divulgué la transcription à Ignatius, ce qui est un crime.

Néanmoins, l’article du Post a incité les médias grand public et les politiciens démocrates à concentrer leur attention sur Flynn.

Les fonctionnaires de l’administration Obama ont déclaré au public que Michael Flynn avait illégalement collaboré avec la Russie. C’était un mensonge éhonté. Il n’y avait absolument rien d’anormal dans les appels téléphoniques de Flynn avec l’ambassadeur russe. Comme l’a dit un autre journaliste du Washington Post, Adam Entous, en octobre 2017, la salle de rédaction a été informée que Flynn avait des conversations avec l’ambassadeur Kislyak, mais ils n’y ont pas affecté de journalistes parce que « [i]l n’y a aucune raison pour laquelle il ne devrait pas avoir cette conversation ».

Selon Entous, Ignatius pouvait écrire sur le sujet parce qu’il était chroniqueur : « Contrairement à moi qui suis reporter d’actualités, il pouvait simplement jeter ce morceau de viande rouge et dire : « Il y a eu cette conversation. De quoi s’agissait-il ? »

En demandant à un commentateur d’écrire sur les appels téléphoniques de Flynn, l’administration Obama sortante a attiré l’attention des médias et a fait pression sur l’administration entrante. Puis ils ont tendu le piège.

La façon dont ces agents gouvernementaux peuvent calomnier et espionner un héros américain bien branché comme le général Flynn montre ce qu’ils pourraient vous faire s’ils n’étaient pas d’accord avec vos opinions politiques.

Le piège de parjure

Flynn ne se souvient peut-être pas de tous les détails de chaque appel téléphonique qu’il a eu avec l’ambassadeur russe. Les agents d’Obama, en revanche, avaient des transcriptions et savaient mieux que lui ce qu’il disait.

Le lendemain de l’article du Washington Post du 12 janvier 2017, les médias ont interrogé les membres du personnel du président élu Trump sur l’appel de Flynn, en particulier sur le sujet des sanctions. Flynn a déclaré à ses collègues qu’il ne se souvenait pas d’avoir discuté des sanctions. Le 15 janvier, le vice-président Mike Pence a déclaré publiquement qu’il n’avait pas été question de sanctions économiques entre Flynn et l’ambassadeur russe. Pence a déclaré que Flynn lui avait dit que ni les sanctions ni la décision d’expulser des diplomates n’avaient été évoquées lors de l’appel. Les transcriptions de l’appel révèlent toutefois que Flynn a parlé à Kislyak de l’expulsion de diplomates. Mais Pence n’a pas eu accès aux transcriptions—et Flynn non plus.

Plus tard, en 2020, John Ratcliffe a déclassifié les transcriptions de Flynn. Dans toutes ces transcriptions, le mot « sanction » apparaît une fois, et il a été évoqué par l’ambassadeur Kislyak. Sean Davis du Federalist a écrit : « Les transcriptions montrent que si Kislyak a indirectement soulevé la question des sanctions financières à l’encontre de certains responsables du renseignement russe, Flynn lui-même n’a jamais discuté des sanctions financières contre les individus et les entités russes imposées par l’administration Obama. Au lieu de cela, Flynn s’est concentré sur la prévention de l’escalade des “représailles” américaines suite à l’expulsion des diplomates russes par l’administration Obama » (29 mai 2020).

Le 23 janvier 2017, trois jours après l’inauguration, le Washington Post a publié un article intitulé « Le FBI a examiné les appels de Flynn avec l’ambassadeur russe, mais n’a rien trouvé d’illicite ». Il n’y avait rien d’illicite dans ses appels téléphoniques et tout le monde le savait. Mais les agents d’Obama ont poursuivi leur plan pour prendre Flynn en flagrant délit de mensonge.

Le 24 janvier, le FBI a tendu son piège. Le directeur du FBI, Comey, a envoyé Peter Strzok et Joe Pientka au bureau de Flynn à la Maison-Blanche pour mener un entretien avec Flynn, deux jours après sa nomination.

Le chef du contre-espionnage du FBI, Bill Priestap, a écrit une note aux agents du FBI qui allaient interroger Flynn, demandant : « Quel est notre but ? Vérité/Aveu ou le faire mentir, pour pouvoir le poursuivre ou le faire virer ? » Une autre note disait qu’ils essayaient de « lui faire admettre qu’il avait enfreint le Logan Act ».

Armés de la transcription de ses appels téléphoniques, les agents se sont invités dans le bureau de Flynn, prétendant qu’ils s’y trouvaient pour une visite plus ou moins routinière afin de vérifier avec lui les rapports des médias. Ils n’ont pas averti Flynn de ce qu’ils faisaient, comme le veut le protocole normal ; ils ont contourné les protocoles du ministère de la Justice et de la Maison-Blanche.1

Flynn a nié avoir eu une conversation avec Kislyak quatre semaines plus tôt au sujet des sanctions. Les agents d’Obama ont qualifié cette omission de mensonge au FBI et ont activement trompé les membres de l’administration Trump. Certains ont publiquement spéculé sur le fait que Flynn serait susceptible d’être soumis au chantage russe en raison de cet appel.

Le 26 janvier, Sally Yates a déclaré aux conseillers du président Trump que Flynn leur avait fait des déclarations sur les sanctions qui étaient fausses. Flynn a continué à déclarer publiquement qu’il n’avait pas discuté des sanctions. Puis, le 9 février, le Washington Post a écrit sur le contenu des appels téléphoniques de Flynn. Citant des « responsables actuels et anciens » anonymes, le Post a rapporté que Flynn « a discuté en privé des sanctions américaines contre la Russie avec l’ambassadeur de ce pays aux États-Unis au cours du mois précédant la prise de fonction du président Trump, contrairement aux affirmations publiques des responsables de Trump… ». Non seulement ce récit était faux, mais la divulgation de cette information à la presse était illégale.

Cet article a embarrassé la Maison-Blanche de Trump et a conduit à la démission forcée de Michael Flynn le 13 février. Il a été évincé après seulement 22 jours en poste, au grand soulagement de l’État profond d’Obama. Ce n’est pas à cause de ce qu’il a dit à l’ambassadeur russe, mais parce qu’il a fait passer le vice-président Pence pour quelqu’un de mal informé ou de fourbe pour avoir dit ce qu’il a dit à propos de l’appel téléphonique. Les fidèles de l’administration Obama ont activement tenté de semer le chaos dans l’administration entrante. Ils ont atteint leur objectif, en convainquant le public que Flynn essayait de dissimuler un crime sinistre avec des agents russes. Les médias ont adoré cette histoire ! Et ils ont ignoré les informations sur les raisons pour lesquelles Flynn a été évincé, bien que les dossiers soient tous disponibles publiquement.

Plus de trois ans plus tard, en mai 2020, le ministère de la Justice a abandonné ses poursuites contre Flynn après que des documents judiciaires ont révélé que l’affaire était un coup monté. Les procureurs de Flynn ont admis que l’entretien du général Flynn par le FBI était « injustifié » et n’a pas été « mené avec une base d’enquête légitime ». Le procureur général William Barr a déclaré que l’enquête du FBI constituait « un piège de parjure pour le général Flynn ».

Mais le mal était fait. Plutôt que de servir l’administration Trump, Flynn a été empêtré dans des litiges fallacieux pendant des années.

Tout cet épisode honteux a été orchestré par Barack Obama pour protéger l’accord sur le nucléaire iranien.

Plus de mensonges

Le 12 mai 2017, l’animateur de Good Morning America, George Stephanopoulos a demandé à Joe Biden ce qu’il savait de l’enquête sur Flynn. Il a déclaré de façon dogmatique : « Je ne sais rien de ces démarches pour enquêter sur Michael Flynn. » Mais il a ensuite été pressé sur son rôle dans la réunion du 5 janvier. Il a révisé sa réponse, disant : « Je pensais que vous m’aviez demandé si j’avais, ou non, quelque chose à voir avec le fait qu’il soit poursuivi. Je suis désolé. Je savais que... ils avaient demandé une enquête, mais c’est tout ce que je sais à ce sujet. »

Les notes manuscrites de Peter Strzok ont depuis révélé que les deux déclarations étaient des mensonges. C’est Biden qui a évoqué la loi Logan comme un moyen possible de poursuivre le général Flynn. Les démocrates agissent comme si de tels mensonges n’avaient rien d’inquiétant.

Le mensonge est le modus operandi de ces fonctionnaires de l’ère Obama. Ils ont fait du mensonge un mode de vie !

Andrew McCabe a témoigné devant la commission du renseignement de la Chambre des représentants pour condamner Flynn pour les mensonges qu’il aurait proférés. Cependant, McCabe a ensuite été surpris par Horowitz en train de mentir sur son implication dans la fuite d’informations sur l’enquête du FBI sur la Fondation Clinton au Wall Street Journal.2

McCabe est prêt à faire tout ce que Barack Obama veut qu’il fasse. C’est ainsi que se comportent tous ces gens attachés à Obama. Ils continuent de traiter le héros américain Michael Flynn d’agent clandestin de la Russie. Ces fonctionnaires ont été exposés à plusieurs reprises pour de telles tromperies. Ils croient qu’il est juste de mentir lorsque cela fait avancer leur cause et que c’est pour un « but important ». Ils n’ont pas de principes fixes. Et très peu leur demanderont des comptes !

C’est ce que fera la puissance de Satan et de son Antiochos. C’est effrayant.

La Constitution américaine a été conçue pour régir un peuple moral et autonome, un peuple bien informé qui soumettra ses dirigeants à des normes morales élevées. Les personnes ignorantes ne pourront jamais faire fonctionner notre Constitution. L’ignorance du peuple américain concernant ce qui se passe ici est désastreuse.

Un mystère ?

Lee Smith a écrit un livre intitulé The Plot Against the President : The True Story of How Congressman Devin Nunes Uncovered the Biggest Political Scandal in U.S. History [Le complot contre le président : l’histoire vraie de la façon dont le membre du Congrès Devin Nunes a découvert le plus grand scandale politique de l’histoire des États-Unis]. C’est un expert de la façon dont Obama et ses collègues ont cherché à faire tomber Donald Trump, Michael Flynn et d’autres pour des crimes qu’ils n’ont pas commis.

Pourtant, Smith ne comprend pas pourquoi Barack Obama a soutenu l’Iran avec tant de véhémence. « Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi le précédent président [Obama] s’en est pris à Flynn : la détermination du général à la retraite à défaire l’accord avec l’Iran était fondée sur sa propre expérience dans deux théâtres de combat du Moyen-Orient, où il a vu comment l’Iran assassinait des Américains et menaçait les intérêts américains », écrit-il. « Mais pourquoi Obama choisirait-il la République islamique comme partenaire et encouragerait-il des tactiques typiquement employées par les États policiers du Tiers-Monde reste un mystère. »

C’est un mystère pour un analyste pointu comme Lee Smith. Presque tous les Américains en sont mystifiés ou en sont inconscients. Mais la Bible révèle ce mystère. Et ceux qui le voient bien ont l’obligation d’en parler !

Le mystère expliqué

Rappelez-vous l’objectif satanique expliqué dans la prophétie de 2 Rois 14 : 26-27, « d’effacer le nom d’Israël de dessous les cieux ». Les mollahs d’Iran disent publiquement qu’ils veulent « rayer Israël de la carte ». C’est une autre façon de dire qu’ils veulent « effacer le nom d’Israël de dessous les cieux » ! Pourquoi, au grand pourquoi, un président américain s’alignerait-il avec ces meurtriers ? Pourquoi permettre à la Russie de donner à l’Iran 130 tonnes d’uranium ? Et pourquoi mettre en œuvre un accord qui garantit pratiquement que l’Iran devienne une puissance nucléaire ?

Ce passage prophétique de 2 Rois 14 l’explique. Le président Obama partage l’objectif qui est « d’effacer le nom d’Israël » !

Les Iraniens ne savent peut-être pas que les Américains sont des descendants littéraux de l’ancien Israël, mais ils qualifient bien l’Amérique de « grand Satan » et l’État juif de « petit Satan ». Ils veulent effacer ces nations ! Et par son accord sur le nucléaire iranien, Barack Obama les aidait à atteindre cet objectif. Il laissait entendre : Vous effacez les Juifs, et nous effacerons l’Amérique. Nous allons « effacer le nom d’Israël de sous les cieux » en transformant l’Amérique en un État socialiste que ses fondateurs ne reconnaîtraient pas. Il veut détruire tout ce qui est bon en Amérique, car tout ce qui est bon dans cette nation remonte à Dieu, le Dieu d’Israël. Spirituellement, il veut effacer la foi d’Israël—tout comme les mollahs iraniens veulent rayer Israël de la carte.

C’est ce que Lee Smith ne comprend pas. Obama a décidé de « choisir la République islamique comme partenaire » et d’utiliser « des tactiques typiquement employées par les États policiers du Tiers-Monde » parce qu’il veut effacer à la fois l’État juif et l’Amérique ! Comme l’ancien roi séleucide Antiochos, il est habilité par le diable à détruire le peuple d’Israël par la flatterie et les tromperies qui mènent à la violence.

Tout homme qui tente d’effacer le nom d’Israël est un type d’Antiochos.

Si Dieu n’était pas intervenu pour sauver l’Amérique « par la main » de Donald Trump, alors la république américaine aurait été effacée—et la théocratie iranienne aurait probablement une arme nucléaire !

Quel genre d’homme est-ce ?

La prophétie de Daniel fournit plus de détails sur le genre d’homme qu’est cet Antiochos. L’histoire fournit également des informations importantes.

Daniel 11 : 21 dit que ce dirigeant a obtenu le pouvoir par des mensonges et des flatteries trompeuses. C’était un beau parleur et il avait une personnalité irrésistible. Un manuel d’histoire ancienne, de George Rawlinson, dit : « Antiochos, assisté d’Eumène, chasse Héliodore et monte sur le trône en 176 avant J.-C. Il étonne ses sujets en adoptant les manières romaines ». Autrefois, Antiochos Épiphanes prit le contrôle en prétendant être quelqu’un qu’il n’était pas. C’était un maître de la tromperie. Il en va de même, dans ce temps de la fin.

Nous devons toujours nous méfier du diable pour cette raison : il se présente comme un ange de lumière (2 Corinthiens 11 : 14).

Antiochos IV était appelé Antiochos « Épiphanes », ou « Dieu manifeste ». Ce n’est pas un bon signe. Dans les dernières années de sa vie, alors qu’il accumulait plus de pouvoir, Antiochos devenait de plus en plus méchant et maniaque. Les pièces séleucides frappées pendant son règne montrent en fait une progression vers la folie. Au début de son règne, les pièces portaient son portrait et les mots « Roi Antiochos », ce qui était normal. Plus tard, son portrait sur les pièces comportait une étoile sur le front, ce qui impliquait une divinité. Vers la fin de son règne, alors qu’il adoptait les honneurs divins, les pièces de monnaie portaient la mention « Roi Antiochos, Épiphanes » ou « Roi Antiochos Dieu », et son portrait était idéalisé en une représentation du dieu grec Apollon, avec des rayons émanant de sa tête comme une couronne de lumière. Il fut le premier roi grec à être ainsi représenté. Les dernières pièces de son règne le représentent sous les traits de Zeus, avec l’inscription « Roi Antiochos, Dieu manifeste, porteur de la victoire ».

Antiochos croyait vraiment qu’il était un Dieu manifeste. C’est une croyance effrayante ! Cette prétention égoïste était inspirée par le diable. Antiochos a été possédé par Satan (Ésaïe 14 : 12-14). Satan s’est emparé de lui et l’a poussé à accomplir certains des pires méfaits jamais commis à l’encontre du peuple juif.

Polybe, un historien grec contemporain d’Antiochos, a écrit dans son livre Les Histoires, « Le roi Antiochos était à la fois énergique, audacieux dans ses projets et digne de la dignité royale. » C’était un compliment rare de la part d’un homme qui, par ailleurs, décrivait Antiochos comme fou. Nous n’avons pas l’œuvre complète de Polybe, mais un autre historien grec, Athénée de Naucratis, qui l’avait, a écrit : « Polybe, dans le 26e livre de ses Histoires, l’appelle [Antiochos IV] Épimanes (“le dément”) et non Épiphanes (“l’Illustre”) à cause de ses actes. » Polybe a utilisé un jeu de mots sur le titre que Antiochos s’est donné pour le décrire comme dément. Il a également dit que Antiochos « était frappé de folie ».

Pourquoi a-t-il qualifié Antiochos de « fou » ? « À cause de ses actes »—ses actions, ses fruits. Polybe le jugeait sur ce qu’il faisait, pas sur ce qu’il disait.

Imaginez ce que cela signifie pour nous aujourd’hui. Ces figures modernes d’Antiochos sont certainement à craindre. D’un point de vue spirituel, Satan lui-même est dément ! Il est l’opposé de Dieu et frappé de folie !

Les empreintes digitales du diable

Nous devons être capables de reconnaître les empreintes digitales du diable sur ce qui se passait avec Michael Flynn. Comme Jésus-Christ l’a dit du diable, il n’y a pas de vérité en lui—aucune ! Et la gauche radicale ment comme le diable. C’est l’esprit qui anime ces gens qui diront et feront n’importe quoi pour atteindre leurs objectifs. La façon dont ils ont travaillé pour détruire la vie de Michael Flynn, un patriote américain intègre, en est une preuve effrayante. Ils ne reculeront devant rien pour prendre le contrôle du gouvernement et aligner l’Amérique sur le gouvernement de l’Iran et d’autres États tyranniques. Chaque fois qu’ils sont mis en cause pour quelque chose d’illégal qu’ils ont fait, ils mentent—encore, encore et encore.

Et pourtant, lorsque les gens leur posent une question, de manière ou d’autre, même si la réponse est scandaleuse, ils les croient ! L’esprit de tromperie est d’une profondeur effrayante. Ces gens sont influencés par le diable !

Le Christ a également dit dans Jean 8 : 44 que Satan était un meurtrier « dès le commencement ». Le tout premier enfant humain a grandi pour devenir un meurtrier : Caïn. Ce premier meurtre de l’histoire humaine a été inspiré par le diable. Considérez cela ! Cela montre de manière éclatante quelle influence trompeuse et meurtrière Satan avait et a toujours.

L’esprit effronté des gauchistes radicaux ne relève pas seulement de la politique ou même de l’idéologie : C’est l’esprit de Satan le diable. C’est l’esprit qui motive la destruction morale, culturelle, sociale, institutionnelle et politique de ce pays.

Le véritable objectif de Satan n’est pas seulement de s’attaquer à un certain homme ou même à une nation. Il s’attaque à tout ce qui est de Dieu !

Le véritable ennemi n’est pas Barack Obama. Les efforts d’Obama pour « effacer Israël » ne viennent pas d’un homme—mais de Satan le diable !

Pourquoi les médias ne tirent-ils pas la sonnette d’alarme sur ce qui se passe ? Parce qu’eux aussi sont profondément complices de cette activité de trahison.

Mais malgré tout le pouvoir que les gauchistes radicaux ont sur le gouvernement et les médias, de manière ou d’autre, la vérité continue de sortir. Elle sort, non pas à cause des républicains ou même de Donald Trump. Ce que vous devez comprendre, c’est que c’est Dieu qui fait émerger la vérité. Il nous donne à tous un bon aperçu de la vérité. La reconnaissez-vous ?

Lire le chapitre suivant : L’Amérique n’a pas d’aide.


  1. En 2018, James Comey s’est vanté sur MSNBC d’avoir simplement envoyé ces deux agents sans les approbations requises, en disant que c’était quelque chose dont il ne se serait probablement pas « tiré » dans une administration plus organisée. Il a admis avoir profité de la transition Trump.↩︎ 

  2. Selon le rapport de Michael Horowitz, de 2019, McCabe a menti (« a manqué de franchise ») à plusieurs reprises à des agents du FBI et également sous serment. Les procureurs fédéraux ont recommandé d’inculper McCabe, mais le procureur général Bill Barr l’a laissé tranquille.↩︎