Recevez gratuitement notre bulletin électronique.

Fraude électorale et guerre civile

MPI/GETTY IMAGES

Fraude électorale et guerre civile

La fraude électorale a une longue histoire aux États-Unis. Fait inquiétant, une grande partie de cette histoire remonte à la guerre civile.

Lors du vote pour la première législature du territoire du Kansas en 1855, 6 307 personnes ont voté, même si le territoire ne comptait que 2 905 électeurs légaux. Des milliers de personnes avaient traversé la frontière du Missouri pour voter dans une tentative d’assurer que le Kansas joigne l’union en tant qu'État esclavagiste, ce qui contribuerait à perpétuer l'esclavage dans tout le pays. Le sénateur du Missouri David Atchison a dirigé l'effort. Un de ses lieutenants a dit à une foule de « marquer chaque vaurien parmi vous qui est le moindrement contaminé par le libre-socialisme ou l'abolitionnisme, et de l'exterminer ». Les Missouriens doivent voter, a-t-il dit « à la pointe d'un couteau Bowie ou d'un revolver ».

Les partisans en faveur de l'esclavage ont essentiellement échappé au vol des élections. Alors ils ont continué. En 1857, le Kansas a voté pour une nouvelle législature territoriale. Un district de seulement 130 électeurs légaux a pourtant renvoyé 2 900 bulletins de vote.

À l'heure actuelle, beaucoup de gens analysent tel ou tel détail de telle ou telle fraude présumée dans tel ou tel État. Mais trop peu considèrent la conséquence ultime d'une tentative massive de voler une élection : une véritable guerre civile.

Un pays peut rester ensemble parce que ses citoyens croient que ce qui les unit est plus grand que ce qui les divise. Un homme peut être un républicain, un autre un démocrate, mais ils peuvent garder l'Amérique ensemble si le fait qu'ils soient tous les deux américains est plus important que la division politique.

Cela restreint ce qui pourrait être une guerre totale pour le pouvoir. Les deux peuvent se faire concurrence politiquement, mais une plus grande loyauté maintient cette concurrence dans les limites de la loi.

Si des personnes puissantes sont prêtes à retirer le droit le plus fondamental d'un citoyen, c'est un symptôme que cette plus grande loyauté s'est effondrée.

« Bleeding Kansas » (Kansas sanguinolent) était une étape tristement célèbre vers la guerre civile. La fraude électorale massive s'est transformée en violence et en effusion de sang terrible entre les factions rivales. Ceux qui étaient prêts à enfreindre les lois contre la fraude électorale étaient prêts à enfreindre les lois contre l'intimidation, le vol, la violence et le meurtre. Ce sentiment existait suffisamment dans le pays pour qu'une partie ait décidé qu'elle avait si peu en commun avec l'autre qu'elle s'est battue pour se séparer.

Pourtant, la guerre civile n’est pas la seule menace. La dissolution des loyautés nationales rend également une nation beaucoup plus faible face aux menaces extérieures. Cela tue la volonté nationale.

Cette maladie a infecté la France à la fin des années 1930. Beaucoup de gens de la droite détestaient tellement le Premier ministre d'extrême gauche, Leon Blum, qu'ils se sont ralliés au cri de « plutôt Hitler que Blum ». Ce n’est pas étonnant que la France ne se soit pas beaucoup battue. Beaucoup détestaient leur parti politique rival plus qu'ils ne détestaient l'ennemi. Pendant ce temps, ceux de la gauche étaient plus préoccupés par le succès international du communisme que par le succès de leur propre État. La France n'a pas pris les mesures dures nécessaires pour résister à Hitler dans les années 1930, et quand il a attaqué en 1940, elle s'est rapidement effondrée.

Pendant une grande partie de l’histoire de l’Amérique, un certain nombre de fraudes électorales ont été considérées comme normales. Par exemple, la tristement célèbre machine politique Tammany Hall du Parti démocrate de la ville de New York s'en est tirée pendant plus de 100 ans. Mais lorsque la fraude dépasse les limites « normales », c'est un bon signe de problème. Les moyens de contention qui retenaient autrefois les gens ne fonctionnent plus.

Abraham Lincoln a dit que la réponse à la division est le respect de la loi. Dans son discours au Lycée (Lyceum Address), qu'il a prononcé à l'âge de 28 ans, il a déclaré : « Que la révérence pour les lois soit insufflée par chaque mère américaine au bébé qui bavasse sur ses genoux ; qu'elle soit enseignée dans les écoles, dans les séminaires et dans les collèges ; qu'elle soit écrite dans des abécédaires, des livres d'orthographe et des almanachs ; qu'elle soit prêchée depuis la chaire, proclamé dans les salles législatives et appliqué dans les cours de justice. »

L’état de droit peut restreindre la division violente. Mais la fraude électorale massive révèle que cette contrainte n'existe plus.

Qu'est-ce qui remplace l’état de droit ? Des voyous armés d'Antifa dans les rues des villes américaines. Des juges militants qui utilisent le langage du droit pour rendre des jugements selon leur volonté de ce que sera l'issue et non de ce que la loi dit réellement.

En 2001, le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, a publié No Freedom Without Law [Pas de liberté sans la loi]. Discutant les divisions américaines, il a écrit : « Une grande partie de la réponse est de revenir à la Constitution et à la loi. »

La solution au problème américain implique l’unité. Mais l'unité ne peut pas être le but en soi. Cela faisait partie de la grande perspicacité de Lincoln. D'autres politiciens avaient recherché l'unité comme objectif numéro un. Mais le résultat a été une série de compromis avec l'esclavage, qui ont seulement repoussé le problème et l'ont aggravé.

À l'époque de Lincoln, un côté avait raison et un côté avait tort. Cela ne veut pas dire que tous ceux qui se battaient pour le Sud étaient mauvais ou avaient de mauvais motifs. Mais ceux qui recherchaient l'unité comme une fin en soi ont fini par faire des compromis avec le mal—et rien de bon n'en est jamais sorti. Lincoln a lutté pour l'unité basée sur la loi comme moyen de parvenir à l'unité basée sur ce qui était juste.

C'est ce qui est nécessaire aujourd'hui. La Bible contient de nombreuses prophéties mettant en garde contre la division. Et la solution consiste à revenir à la loi.

J'ai relu No Freedom Without Law [Pas de liberté sans la loi], et une grande partie de ce que M. Flurry a écrit il y a 20 ans s'est avéré prescient. Il a discuté de l'affaire Bush contre Gore—une tentative de voler l'élection présidentielle américaine de 2000. Il a averti :

La tentative a été faite et elle a presque réussi. Cela montre à quel point notre peuple est devenu sans loi. Cela laisse présager un avenir cauchemardesque—à moins que nous n'écoutions le message de Dieu.

Une fois que notre système politique s'effondrera, personne ne pourra le reconstituer.

Comme c’est horrifiant que nous ne puissions voir la mégacatastrophe à venir ! Le résultat pourrait être changé en écoutant le message de Dieu.

Cela aurait pu sembler exagéré en 2001. Aujourd'hui, plusieurs grandes agences de presse publient des articles avertissant que nous pourrions nous diriger vers une autre guerre civile.

Cette brochure donne la solution pratique à cette division : Obéissez à l’état de droit. Les chapitres 2 et 3 sont particulièrement pertinents pour la situation à laquelle nous faisons face aujourd'hui. En tant qu'individu, vous pouvez être impuissant à arrêter une guerre civile. Mais le message de cette brochure est si pratique que nous pouvons l’appliquer dans nos vies individuelles et en récolter les bénéfices, indépendamment de ce que fait la nation.

LA TROMPETTE EN BREF

Demeurez informé et abonnez-vous à notre bulletin.