Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, s'abstient de déclarer la guerre à Israël dans l'immédiat
Hassan Nasrallah, le leader du parti chiite libanais Hezbollah , allié de l'Iran, s'est longtemps fait attendre. Le Sayyed, titre honorifique réservé aux descendants du prophète dont ses partisans l'honorent, a finalement parlé ce vendredi dans un discours enflammé dédié aux « martyrs » de la guerre de Gaza. Il s'agissait de sa première intervention depuis le début de la guerre de Gaza , le 7 octobre. Le Liban ainsi qu'une grande partie du monde arabe étaient suspendus à ses lèvres: allait-il oui ou non annoncer l'ouverture d'un nouveau front à la frontière libanaise, comme le souhaitent certains de ses partisans qui comprennent mal comment son parti peut incarner la résistance contre Israël – sa raison d'être - sans jeter toutes ses forces dans la bataille en cours à Gaza?
Comme souvent avec Hassan Nasrallah, la réponse a été ambivalente. Le chef du Hezbollah a d'abord éloigné le risque d'une escalade imminente à la frontière israélo-libanaise. Une partie de son intervention étant dédiée à justifier le service minimum qu'il maintient le long de la frontière. «Une escalade, sur le front (libanais) dépend d'abord de l'évolution de la situation à Gaza, ensuite du comportement de l'ennemi sioniste vis-à-vis du Liban, a-t-il déclaré. Pour ceux qui demandent au Hezbollah d'entrer dans une guerre ouverte, ce qui se passe à la frontière peut paraître modéré, mais ce n'est pas le cas, et nous ne nous suffirons pas de cela.» Mais il a aussi appelé à un cessez-le-feu des combats dans la bande de Gaza.
Actuellement sous l’emprise du Hezbollah, le Liban finira par se ranger du côté de l’Europe. La Trompette s’attend à voir ce pays se détacher de l’influence iranienne, et il est possible que la guerre en cours réussisse à déraciner le Hezbollah. Même si le Hezbollah n’entre pas officiellement en guerre contre Israël, nous nous attendons à voir des changements importants se produire dans ce pays.
Notre rédacteur en chef a écrit en 2020 que « la prophétie du Psaume 83 […] prédit l’avenir du Liban. Elle montre que le Hezbollah perdra une grande partie de son pouvoir et que l'Iran perdra son emprise sur le Liban—que la nation s'alliera, plutôt, avec l'Arabie saoudite et d'autres États arabes modérés, ainsi que l'Europe dirigée par l'Allemagne. »
Aux versets 5 à 9, le Psaume 83 décrit une alliance formée contre Israël. « Guebal » et « les Philistins » sont d’anciens noms pour les peuples libanais et palestiniens. La Turquie (Édom) et l’Arabie saoudite (les Ismaélites) y figurent également. À noter surtout, l’Allemagne (Assyrie) fait partie de cette alliance. Elle a pour but d’exterminer Israël, et « qu'on ne se souvienne plus du nom d'Israël » (verset 5).
Si vous désirez en savoir plus sur l’avenir de cette région, lisez notre article intitulé « La prophétie sur la tempête ».