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Histoire et prophétie du Moyen-Orient (première partie)

Erik Grootscholte/flickr

Histoire et prophétie du Moyen-Orient (première partie)

Pour la plupart des gens, le fait que les chapitres de Daniel 10 et 11 enregistrent près de 400 ans de conflit au Moyen-Orient ne signifie pas grand-chose. Après tout, il y a des milliers de livres d’histoire, dont plusieurs donnent un récit de l’histoire d’une façon beaucoup plus détaillée que Daniel. Mais ce qui rend différente la version de Daniel, c’est qu’elle fut écrite avant que les événements ne se produisent ! C’est vrai. Daniel a écrit environ 400 ans d’histoire avant que ce soit de l’histoire. Cela en fait une PROPHÉTIE ACCOMPLIE. Mais une partie de cette prophétie archivée doit encore être accomplie. Daniel a dit que cela se produirait « au temps de la fin. »

Dans cette brochure, nous couvrirons les deux parties de la prophétie de Daniel : celle qui a déjà été accomplie, et celle qui sera accomplie. Une fois que vous découvrirez combien Daniel vit étonnamment juste en rapportant les événements qui se sont produits depuis, il ne devrait y avoir aucun doute que ce qu’il a dit devoir s’accomplir dans un avenir proche, S’ACCOMPLIRA en fait. Alors que nous étudions ce passage, s’il vous plaît, lisez en même temps dans votre propre Bible, et apprenez cette leçon vitale d’histoire et de prophétie sur le Moyen-Orient.

UN GRAND CONFLIT

Daniel 10 : 10 jusqu’à 12 : 4 est la plus longue vision unique dans la Bible. Dieu l’a révélée à Daniel durant la troisième année du règne de Cyrus le Grand (Daniel 10 : 1)—vers 535 avant J.-C. Cette date elle-même rend extraordinaire ce que Daniel a écrit au chapitre 11.

Daniel 10 dit que la vision donnée à Daniel « est véritable, mais que le temps d’épreuve déterminé est long » (Darby). Moffatt le traduit mieux : « la véritable révélation d’un grand conflit. » C’est ce dont parle cette prophétie—d’un GRAND CONFLIT. Lange’s Commentary décrit cette vision de Daniel comme « la grande Tribulation. » C’est une vision de violence, de guerre et de sang versé. Et, comme nous le verrons, elle pivote entièrement autour du Moyen-Orient.

Reprenons le récit au verset 14 : « Et je suis venu pour te faire comprendre ce qui arrivera à ton peuple à la fin des jours ; car la vision est encore pour beaucoup de jours. » « La fin des jours » signifie la période juste avant le retour de Jésus-Christ. Bien que la plus grande partie de cette prophétie se soit accomplie il y a des siècles, l’accomplissement principal de ce passage se produit durant les derniers jours - la période ou nous vivons en ce moment-même.

Le verset 1 du chapitre 11 est actuellement la continuité de la pensée du chapitre 10. Nous en arrivons maintenant aux détails spécifiques de cette prophétie incroyable.

LA FIN DE LA PERSE PROPHÉTISÉE

« Et maintenant, je te déclarerai la vérité: Voici, il s’élèvera encore trois rois en Perse ; et le QUATRIÈME deviendra riche de grandes richesses plus que tous, et quand il sera devenu fort par ses richesses, il excitera tout contre le royaume de Javan (Grecia) » (verset 2). Souvenez-vous, Daniel reçut cette vision durant la troisième année de Cyrus le Grand— le fondateur de l’empire médo-perse. Dieu dit qu’il aurait encore quatre rois qui règneraient après Cyrus. Actuellement, il y a eu au moins 12 rois de Perse après Cyrus, mais il y a une raison pourquoi Dieu attire l’attention sur les quatre qui lui ont succédé.

Cyrus avait deux fils, Cambyse et Smerdis. Après avoir hérité le trône de son père, Cambyse tua secrètement son jeune frère. Cambyse. Il régna de 529 à 522 avant J.-C. Son règne fut de courte durée, parce qu’après être retourné en Perse d’une expédition en Égypte en 522, il découvrit que quelqu’un du nom de Gomates avait usurpé le trône en se faisant passer pour le frère mort de Cambyse ! Cambyse en fut si découragé qu’il se suicida.

Après avoir découvert l’imposteur cependant, les nobles de Perse le rejetèrent en faveur de Darius Ier, qui régna de 521 à 484 avant J.-C. Ce troisième roi qui succéda à Cyrus fut appelé « le second fondateur de l’empire perse » à cause de ses efforts d’expansion empiriques et de ses politiques domestiques populaires.

Le fils de Darius, Xerxès, hérita de l’empire puissant que son père avait érigé. Il fut le plus fort et le plus riche de tous les rois de Perse, tout comme le raconte Daniel 11 : 2 : « Et quand il sera puissant par ses richesses, il soulèvera tout CONTRE LE ROYAUME DE GRÈCE (version rsv).

Allons maintenant chercher la confirmation historique de ces événements prophétisés dans le récit classique de Philip Van Ness Myers, Ancient History : « Après avoir écrasé la révolte égyptienne et supprimé un autre soulèvement en Babylonie, le grand roi (Xerxès) fut libre de dévouer son attention aux Grecs distants) » (page 93 ; l’emphase est la mienne tout au long). Tout comme l’avait dit Daniel ! Xerxès souleva son empire contre la Grèce. Mais tout ceci se termina en désastre quand sa flotte navale, comme le dit Myers, fut « taillée en pièces. » C’était le début de la fin de l’Empire perse, comme l’écrit Myers : « La puissance et la suprématie de la monarchie perse prit fin avec le règne de Xerxès. Les 140 dernières années de l’existence de l’empire furent une période de faiblesse et d’anarchie, ne présentant rien qui nécessite notre attention en ce moment » (ibid.). Notez cela ! Après Cyrus, Myers croit que seuls quatre autres rois de Perse sont dignes de mention !

Alors que nous continuons d’étudier cette prophétie remarquable, vous verrez qu’il y a tout simplement trop de détails historiques révélés à l’avance pour conclure à une simple coïncidence. Verset 3 : « Mais il s’élèvera un vaillant roi, qui dominera avec une grande puissance, et fera ce qu’il voudra. « Le verset 2 dit que Xerxès commença à s’empêtrer avec la Grèce. Et au verset 3, nous lisons qu’un puissant roi grec s’éleva pour « régner avec une grande puissance. » Son nom était Alexandre le Grand. Il s’éleva en 334 avant J.-C. pour écraser ce qui restait des Perses. (L’empire médo-perse avait entrepris un déclin constant depuis plus d’une centaine d’années, depuis que Xerxès avait fait l’erreur d’attaquer la Grèce.).

Myers fait remarquer qu’une fois qu’Alexandre a tué le faible roi de Perse, il se vit lui-même non seulement comme un conquérant, mais comme le successeur du trône de Perse. Ceci est spécialement intéressant considérant ce que Dieu avait révélé dans Daniel 2 à propos de quatre empires mondiaux qui se succéderaient jusqu’au retour de Jésus-Christ sur la terre pour rétablir son Royaume. L’empire grec d’Alexandre fut le troisième de ces quatre puissances mondiales prophétisées bibliquement. (D’abord, ce fut l’Empire chaldéen, ensuite le médo-perse, puis le gréco-macédonien d’Alexandre et
finalement l’Empire romain.) 

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