Israël envisage un accord sur le nucléaire iranien négocié par la Chine

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Eli Cohen, s’est entretenu avec son homologue chinois, Qin Gang, le 17 avril. Qin a proposé à la Chine de jouer le rôle de médiateur entre Israël et les Palestiniens dans le cadre d’un accord de paix. Selon les médias étatiques chinois, la Chine « espère qu’Israël et la Palestine pourront coexister pacifiquement et préserver la paix et la stabilité régionales ».

Le mois dernier, la Chine a joué le rôle de médiateur dans le rapprochement entre l’Iran et l’Arabie saoudite. Il semble que les Chinois « surfent sur une vague diplomatique » et tentent de trouver un moyen de participer au processus de paix israélo-palestinien. Israël souhaite que la Chine joue un rôle plus important dans les affaires du Moyen-Orient—mais sur un théâtre très différent.

Un accord nucléaire—avec l’approbation d’Israël ? Cohen s’est entretenu avec Qin au sujet de l’implication croissante de la Chine dans les affaires nucléaires iraniennes.

Je me suis entretenu avec le ministre chinois des Affaires étrangères, Qin Gang, du danger que représente le programme nucléaire iranien, un danger partagé par de nombreux pays de la région, y compris ceux qui entretiennent des relations diplomatiques avec l’Iran. La communauté internationale doit agir immédiatement pour empêcher le régime des ayatollahs de Téhéran de se doter de capacités nucléaires. L’État d’Israël agira par tous les moyens pour empêcher l’Iran de se doter de capacités nucléaires. L’Iran est un centre d’instabilité et son activité régionale nuit à l’ensemble du Moyen-Orient. Partout où l’Iran est présent, il apporte la violence, le terrorisme, la pauvreté et la misère.
—Eli Cohen

Selon un communiqué du ministère israélien des Affaires étrangères, M. Cohen a demandé à Qin « d’exercer son influence sur l’Iran et d’arrêter les progrès du programme nucléaire iranien ».

Le Telegraph a cité une source anonyme « familière avec la stratégie [d’Israël] sur l’Iran », qui a affirmé que « si la Chine négociait un accord symbolique avec l’Iran—tel qu’un engagement à geler le programme au seuil actuel—cela pourrait être vendu comme une victoire diplomatique par les trois pays ».

La Chine est l’un des alliés les plus proches de l’Iran. Mais la Chine est aussi un pays opportuniste qui cherche à renforcer sa crédibilité internationale. Les Chinois ont une grande influence économique sur l’Iran. Israël pourrait penser que la Chine pourrait tirer quelques ficelles pour amener l’Iran à réduire son programme nucléaire.

La fraternité rompue ? Les États-Unis sont la principale puissance occidentale à faire pression en faveur des pourparlers nucléaires. Israël a toujours compté sur la protection des États-Unis. Depuis plus de deux ans, les États-Unis soutiennent un accord (très imparfait) sur le nucléaire iranien, ce qui a conduit Israël à se tourner vers des puissances telles que la Chine pour qu’elles interviennent. On ne sait pas encore comment les Chinois ont réagi aux commentaires de Cohen. Mais c’est un signe avant-coureur de la diminution de l’influence des États-Unis dans la région, même parmi les alliés.

La prophétie dit : Daniel 11 : 40 décrit les événements chaotiques qui frapperont le Moyen-Orient au « temps de la fin », juste avant le retour de Jésus-Christ. Deux blocs de pouvoir principaux sont décrits : un « roi du septentrion » [nord], qui est une puissance européenne unie, et un « roi du midi » [sud], qui est une faction islamiste dirigée par l’Iran. Daniel montre que l’Europe anéantira la menace de l’Islam radical et « entrera dans le glorieux pays » (selon la King James française)—l’État d’Israël aujourd’hui. Le verset 44 fait référence à des « nouvelles de l'orient et du septentrion [qui] viendront l'effrayer », c’est-à-dire en provenance de la Chine et de la Russie.

Israël, l’Iran et la Chine sont tous très actifs au Moyen-Orient à l’heure actuelle. Mais il y a une omission inquiétante dans la prophétie de Daniel 11 : l’Amérique, qui exerçait auparavant une influence démesurée dans la région, est introuvable.

Dans Le roi du sud, le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, écrit :

Les prophéties que nous avons étudiées dans cette brochure annoncent une époque où les États-Unis ne seront plus un acteur majeur au Moyen-Orient. Une fois l’Amérique disparue, ce roi du sud se tournera vers une autre cible : le roi du nord. […] Pensez sérieusement au fait que cette [guerre à venir] ne se produira pas aux mains de l’Amérique ou de la Grande-Bretagne. Ces nations ne sont même pas impliquées dans cette guerre prophétisée ! C’est parce qu’elles vont tomber dans la ruine sociale et économique avant même que cette prophétie ne s’accomplisse ! L’époque où la Grande-Bretagne et l’Amérique étaient des superpuissances, ou des rois, appartient au passé.

Pour en savoir plus, demandez un exemplaire gratuit de Le roi du sud.