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Joe Biden propose d’augmenter l’impôt sur les entreprises

LA TROMPETTE

Joe Biden propose d’augmenter l’impôt sur les entreprises

Le nouveau rapport du Bureau budgétaire du Congrès, qui prévoit que la dette nationale des États-Unis absorbera 166 pour cent du produit intérieur brut du pays dans 30 ans, n’incite pas l’administration Biden à réduire les dépenses.

Le 11 mars, Joe Biden a présenté au Congrès une proposition de budget visant à faire passer les dépenses publiques de 6 900 milliards de dollars par an à 7 300 milliards de dollars. Pour financer cette hausse des dépenses, Joe Biden a proposé d’augmenter les impôts, passant de 5 100 milliards de dollars par an à 5 500 milliards de dollars.

Cette hausse d’impôt serait réalisée en augmentant la tranche la plus élevée de l’impôt sur les sociétés de 21 pour cent à 32 pour cent. Elle se traduirait néanmoins par un déficit de 1 800 milliards de dollars.

L’Amérique en dernier : Si M. Biden veut réduire le déficit de 1 860 à 1 780 milliards de dollars, il doit réduire les dépenses publiques. Le relèvement de la tranche d’imposition des sociétés à 32 pour cent entravera les entreprises américaines en leur imposant une charge fiscale supérieure à celle de leurs concurrents en Chine et dans l’Union européenne.

Il est peu probable que le Congrès approuve la proposition fiscale de M. Biden, mais le fait de faire une telle proposition montre qu’il essaie de rendre l’industrie américaine moins compétitive.

Comme le dit Stephen Moore, consultant chez Freedom Works, « Cela entraînera une migration des capitaux des États-Unis vers nos rivaux aussi sûrement que l’eau d’une rivière coule en descendant ».

Le déclin économique : L’augmentation rapide de la fiscalité sous l’administration Biden rappelle la politique économique qui a dominé l’Empire romain dans les décennies qui ont précédé sa chute au cinquième siècle face aux envahisseurs germaniques.

Juste avant l’effondrement de Rome, il y a eu une augmentation rapide des impôts. Rome était devenue riche et prospère, et les gens recherchaient les loisirs, moins de travail, plus de jeux, d’oisiveté ; et comme ils se dérobaient au travail, ils commencèrent à se tourner vers le gouvernement pour qu’il leur fournisse ce dont ils avaient besoin. Aujourd’hui, nous appelons cela des allocations, des fonds de relance, des pensions et des subventions Lorsqu’une nation commence à se tourner vers son gouvernement pour qu’il subvienne à ses besoins, elle s’engage sur un toboggan graissé qui la mène à la décadence et à l’oubli. C’est ce qui entraîna la chute de Rome. Cela entraîna la chute de l’orgueilleuse Babylone bien avant. Et c’est ce qui provoque la chute de l’Amérique aujourd’hui.
—Herbert W. Armstrong, rédacteur en chef de la Plain Truth [Pure Vérité], 1956

En savoir plus : Lisez « La fête et la chute  ».