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Kurz et Guttenberg organisent une réunion clandestine

JOE KLAMAR/AFP via Getty Images, Angelika Warmuth/picture alliance via Getty Images

Kurz et Guttenberg organisent une réunion clandestine

Est-ce un prélude à la mystérieuse alliance du Psaume 83 ?

L'ancien chancelier autrichien Sebastian Kurz et l'ancien ministre allemand de la Défense Karl-Theodor zu Guttenberg ont organisé au début du mois une réunion de quatre jours baptisée « Moving MountAIns », dont le nom en anglais fait allusion à l'un des principaux thèmes de l'événement : l'intelligence artificielle. La réunion à Seefeld, dans le Tyrol, a rassemblé 80 participants, dont des membres de familles royales arabes, des ministres de plusieurs pays et des investisseurs milliardaires. Pourtant, aucune des personnes présentes n'a accepté de parler au site Internet autrichien profil.at ou à d'autres médias qui cherchaient à obtenir des informations sur cette réunion.

Profil.at a observé :

Un avion militaire grec a atterri à Innsbruck avec à son bord le ministre grec de la Défense. Le ministre turc des Finances, Mehmet Şimşek, s'y est également rendu, de même qu'un ministre allemand, des membres de familles royales du Moyen-Orient, ainsi que des hommes politiques et des entrepreneurs proches d'Orbán. …

Des jets privés en provenance des [États-Unis] ont également atterri : Eric Schmidt, ancien PDG de Google, était présent. Selon Bloomberg Billionaires, il est la 45e personne la plus riche du monde. Parmi les participants américains figurait également Dovi Frances, un capital-risqueur et personnalité de la télévision israélo-américain.

Le fils du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, Avner, était également présent, ainsi que d'autres « investisseurs financièrement puissants d'Israël » qui « ont passé quatre jours à parler à ceux qui, autrement, auraient tendance à se trouver de l'autre côté du conflit au Moyen-Orient », indique l'article.

Alors que Kurz fait des affaires dans le monde arabe, le siège de sa société la plus prospère, Dream, est situé en Israël. Kurz rassemble ainsi les deux parties. « Les Arabes se sont assis avec les Israéliens pour discuter du conflit au Moyen-Orient — la veille du cessez-le-feu, d'ailleurs », a rapporté profil.at.

Depuis sa démission, Kurz a passé beaucoup de temps au Moyen-Orient. Son objectif va bien au-delà de la création de richesses privées et de la stimulation de l'innovation.

En février, il a déclaré au Jerusalem Post qu'il admirait la « communauté technologique dynamique » de Tel-Aviv et « l'abondance de capital et d'innovation » des Émirats arabes unis. Il est surtout attiré par la vision de la paix symbolisée par les accords d'Abraham, qui ont établi des relations diplomatiques entre Israël et plusieurs États arabes — une initiative que Guttenberg apprécie également.

Nous pouvons supposer que l'objectif principal de la réunion allait au-delà de la création de relations d'affaires et de la discussion sur l'avenir des innovations technologiques.

Depuis le 14 novembre 2022, Kurz siège au Conseil consultatif honoraire de l'Institut pour la paix des accords d'Abraham, fondé par Jared Kushner, gendre du président américain Donald Trump. M. Kushner travaille avec l'envoyé spécial Steve Witkoff sur l'accord de cessez-le-feu.

Kurz est un fervent partisan de l'initiative de paix américaine, mais contrairement à certains de ses collègues pacificateurs, il nourrit un désir supplémentaire pour Jérusalem : préserver l'héritage catholique de la ville. Il estime que cet héritage est la solution aux conflits de la région.

Faisant référence à l'hospice autrichien de la Sainte Famille à Jérusalem, Kurz a déclaré en mars 2018 : « Depuis plus de 150 ans, l'hospice de Jérusalem est une représentation importante de notre pays au Proche-Orient. » L'hospice sert à la fois d'« hôte et de bâtisseur de ponts », ainsi que de « porte-drapeau de l'Autriche chrétienne en Terre sainte », a-t-il déclaré. « Nous aimerions renforcer son rôle important et donc soutenir le travail de l'Église catholique autrichienne à Jérusalem. »

Kurz souhaite que l'Église catholique joue un rôle de bâtisseur de ponts au Moyen-Orient, où les conflits religieux font rage depuis des siècles.

Guttenberg a une vision similaire des événements au Moyen-Orient. Il a cofondé l'Initiative des amis d'Israël en raison de « l'assaut de l'islamisme radical et du spectre d'un Iran nucléaire, qui menacent tous deux le monde entier. »

Ces deux hommes sont beaucoup plus proches du conflit au Moyen-Orient que Donald Trump et ses conseillers. Alors que Trump pourrait y voir un nouveau conflit à résoudre, Guttenberg et Kurz sont profondément impliqués. Les discussions de ces deux hommes lors de cette réunion clandestine peuvent jouer un rôle dans l'avenir du Moyen-Orient.

Cela devient beaucoup plus évident si vous considérez ce que le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, a discuté dans le numéro de juillet 2024 de la Trompette au sujet d'une alliance en formation entre l'Europe et le monde arabe. Il a écrit :

Les 13 et 14 avril, l'Iran a directement attaqué Israël avec des centaines de drones. Peu après, le journal allemand Welt écrivait qu'à mesure que la pression sur Israël s'intensifie, « il deviendra également clair si l'Allemagne dispose encore d'un capital politique dans le monde arabe qui puisse contribuer à forger une alliance contre l'Iran et à stabiliser la région » (14 avril ; c'est moi qui souligne).

Pour les lecteurs de longue date de la Trompette, il s'agit d'une déclaration extraordinaire. L'Allemagne s'efforce de forger une alliance des nations arabes contre l'Iran. C'est un développement que nous avons prévu depuis des années sur la base du Psaume 83. Mais comme nous le verrons, confronter l'Iran n'est qu'une partie de l'objectif de l'alliance.

Le psaume 83 est une prophétie sur l'Assyrie, le peuple allemand moderne, qui comprend également l'Autriche, s'alliant à la Turquie et à divers pays arabes, dont l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.

Nombre de ces pays sont actuellement impliqués dans le plan de paix de Trump pour Gaza. Mais si l'Allemagne est aujourd'hui considérée comme un allié fidèle d'Israël, la Turquie et d'autres pays font l'objet d'une grande méfiance. Comme l'a écrit Zvi Hauser, ancien président de la commission de défense de la Knesset, dans Israel Hayom :

En ce qui concerne l'existence et la prospérité d'un État hébreu au Moyen-Orient, il n'y a pas de différence fondamentale entre la perception des ayatollahs en Iran et celle des Frères musulmans en Turquie et au Qatar. Les deux nient catégoriquement l'existence d'un État hébreu indépendant dans la région. Mais alors que les Iraniens sont depuis des années considérés par les pays occidentaux comme un facteur violent et agressif qui cherche à déstabiliser le Moyen-Orient, notamment en acquérant des capacités nucléaires pour atteindre ses objectifs, l'axe turco-qatari est un allié de l'Occident : la Turquie est membre de l'OTAN et le Qatar a conclu un nouvel accord stratégique en matière de sécurité avec les États-Unis, ce qui ne l'empêche pas de continuer à œuvrer systématiquement à l'établissement d'un discours anti-israélien dans les mondes musulman et occidental.

À bien des égards, l'alliance de ces nations arabes avec l'Occident les rend plus dangereuses que l'Iran. Alors que l'Iran est sanctionné depuis des années, ces pays arabes ont été autorisés à prospérer.

C'est pourquoi l'alliance de Kurz et de Guttenberg avec ces nations est si étonnante et pourrait bien avoir une grande pertinence prophétique.

Depuis plus de 15 ans, M. Flurry suggère que Guttenberg pourrait être le dirigeant d'une superpuissance européenne émergente annoncée dans les prophéties. Il a également désigné Sebastian Kurz comme un acteur clé dans l'accomplissement de ces prophéties, comme vous pouvez le lire dans « le Saint Empire romain selon la prophétie ».

Nous voyons aujourd'hui ces deux dirigeants s'impliquer davantage dans les jeux de pouvoir au Moyen-Orient, ce qui correspond exactement à ce que nous attendons d'après les prophéties bibliques.

Luc 21 et d'autres prophéties montrent que des forces européennes de maintien de la paix encercleront Jérusalem dans un avenir désormais imminent. Daniel 11 :40 ajoute un contexte essentiel, prophétisant un roi du nord (l'Europe catholique) conquérant un roi du sud (l'islam radical dirigé par l'Iran). Dans « Le danger caché de l'alliance allemande contre l'Iran », le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, explique ce qui se passera ensuite :

Daniel 11 : 41 dit que cette puissance européenne « entrera dans le plus beau des pays » — en parlant d'Israël. Le mot hébreu pour « entrera » indique une entrée pacifique, sans agression. Les Allemands seront sans aucun doute invités à intervenir en tant que force de maintien de la paix — afin de protéger militairement Jérusalem des violences qui la ravagent. (Ce point est développé dans ma brochure « Jérusalem selon la prophétie »).

Mais pendant tout ce temps, dans les coulisses, le complot le plus sinistre se développe — et il est révélé dans le Psaume 83 !

Lisez l'article complet de M. Flurry pour connaître le contexte critique de ces prophéties.

Comme l'a souligné M. Flurry, cette alliance mentionnée dans le Psaume 83 s'opposera à l'islam radical. Les différents pays membres de l'alliance pourraient même jouer un rôle direct dans l'instauration d'une paix temporaire dans la région. Cependant, la Bible indique clairement que la haine de ces nations pour Israël ne disparaîtra pas ; en fait, elles travailleront dans le dos d'Israël, complotant sa destruction.

Les versets 4-5 du Psaume 83 se lisent comme suit : « Ils forment contre ton peuple des projets pleins de ruse, et ils délibèrent contre ceux que tu protèges. Venez, disent-ils, exterminons-les du milieu des nations, et qu'on ne se souvienne plus du nom d'Israël ! »

Le président actuel de la Turquie ne cache pas sa haine envers Israël. Et ce qui n'est révélé que dans la prophétie biblique, c'est que la Turquie s'alliera à d'autres nations arabes et à l'Allemagne pour comploter la disparition d'Israël.

Une partie de cette stratégie pourrait consister à donner à Israël un faux sentiment de sécurité. Elle pourrait même inclure des réunions comme celle que Guttenberg et Kurz viennent d'organiser.