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L’accord sur le plafond de la dette est un désastre pour les républicains

GETTY IMAGES

L’accord sur le plafond de la dette est un désastre pour les républicains

La Chambre des représentants a commencé à voter sur l’accord relatif au plafond de la dette mercredi. S’il est adopté, il sera soumis au vote du Sénat vendredi. S’il n’est pas adopté, les États-Unis se retrouveront probablement en situation de défaut de paiement, ce qui aura de graves répercussions sur l’économie mondiale.

La Chambre des représentants et l’administration Biden se sont opposées pendant des semaines sur le relèvement du plafond de la dette, une limite fixée par le Congrès sur le montant que le gouvernement peut emprunter. La Chambre des représentants, dirigée par les républicains, ne voulait pas relever le plafond de la dette sans procéder à des réductions budgétaires et à des changements de politique.

Les démocrates ont accusé la Chambre de récupérer la menace d’un défaut de paiement comme une tactique de « prise d’otage » pour tordre le bras de Joe Biden. Un défaut de paiement sous le mandat de Biden ruinerait toutes ses chances d’être réélu en 2024. Au cours des négociations, les républicains ont cédé.

Un chèque en blanc : L’accord, qui a finalement été présenté dimanche, ne relève pas le plafond de la dette. Au lieu de cela, il le suspend entièrement jusqu’en 2025. Plutôt que d’augmenter le plafond de la dette, l’accord l’abolit temporairement.

Il n’y aura essentiellement pas de limite à la dette pour contrôler les emprunts pendant plus d’un an et demi. C’est une grande victoire pour les démocrates.

Certains commentateurs ont comparé cela à un chèque en blanc. Si le Congrès avait simplement relevé la limite de la dette d’un montant déterminé, le Trésor pourrait emprunter jusqu’à concurrence de ce montant. S’il ne l’avait pas relevée du tout, le Trésor ne pourrait dépenser que ce qu’il reçoit des recettes fiscales. Suspendre la limite de la dette signifie que les restrictions sont temporairement levées et que le Trésor peut emprunter le montant dont il a besoin pour payer les factures de la nation pendant cette période.

Critiqué par la droite : De nombreux républicains s’opposent à l’accord. Le représentant du Texas, Chip Roy, a déclaré à la presse que « pas un seul républicain » ne devrait voter en faveur de l’accord. Lors d’un entretien avec Glenn Beck, animateur d’une émission radio, il a déclaré que si l’accord était adopté, « nous devrons alors nous regrouper et réfléchir à nouveau à l’ensemble du dispositif de direction », ce qui témoigne de sa désapprobation à l’égard de McCarthy.

Le député du congrès Byron Donalds a résumé les éléments négatifs du projet de loi en tweetant que cela signifiera :

  • Aucune limite à l’augmentation de la dette.

  • 4 000 milliards de dollars de nouvelles dépenses mais seulement 12 milliards de dollars de réductions.

  • Garder les dépenses de base prévue par Biden pour les agences gouvernementales.

  • La préservation des niveaux de dépenses post-Covid.

  • Garder la totalité des politiques et dépenses prévus par Biden.

  • Ne rien faire pour éliminer les politiques du New Green Deal (Nouvel accord vert).


En savoir plus : Le gouvernement américain est aujourd’hui de plus en plus divisé et se dirige vers un effondrement désastreux. La situation économique actuelle est le reflet d’un déclin de la moralité, comme l’explique notre article « La dette—une question morale » (uniquement disponible en anglais).

Le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, écrit dans L’Amérique sous attaque :

[La] dette va nous exploser au visage à tout moment ! C’est de la folie fiscale, politique et intellectuelle. Certaines autorités pensent que la dette de l’Amérique est notre plus grand problème de sécurité nationale. Mais la plupart des gens se comportent comme si ce n’était pas un problème du tout. Il s’agit d’une ignorance extrêmement dangereuse.

Ce pays a été terriblement affaibli. Pour savoir où cela nous mène, demandez un exemplaire gratuit de L’Amérique sous attaque. 

LA TROMPETTE EN BREF

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