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L’Allemagne et la Grande-Bretagne acceptent de coopérer en matière de défense et de politique étrangère

JONATHAN BUCKMASTER/AFP VIA GETTY IMAGES

L’Allemagne et la Grande-Bretagne acceptent de coopérer en matière de défense et de politique étrangère

Même après le Brexit, la Grande-Bretagne cherche à apaiser l'Allemagne.

Le Royaume-Uni et l'Allemagne ont convenu le 20 juin d'une déclaration conjointe de coopération post-Brexit en 20 points. Les deux pays ont promis de coopérer dans le domaine de la défense et de travailler ensemble pour assurer à l'Allemagne un siège au Conseil de sécurité des Nations Unies. Bien que le Premier ministre britannique Boris Johnson ait travaillé pour faire sortir la Grande-Bretagne de l'Union européenne, il semble maintenant qu’il travaille à rapprocher le pays de l'Allemagne.

Après la visite de la chancelière allemande Angela Merkel en Grande-Bretagne le 2 juillet, Johnson a noté que Merkel avait « revitalisé » l'amitié germano-britannique. L'engagement renouvelé en faveur de « l'unité stratégique de l'Europe » entre la Grande-Bretagne et l'Allemagne « reflète le fort désir de l'Allemagne de maintenir des relations étroites avec le Royaume-Uni malgré sa déception face au Brexit », a écrit le Guardian. Cela « montre également que le Royaume-Uni ne souhaite pas se couper de ses principaux partenaires européens en matière de défense et de politique étrangère ».

« Le Royaume-Uni, en particulier, a besoin de partenaires en Europe », a écrit Süddeutsche Zeitung. « Les Européens de l'UE et les Britanniques ont suffisamment d'intérêts communs vis-à-vis de la Russie, de la Chine, de la région Indo-Pacifique et de la Biélorussie » (traduction de la Trompette tout au long).

Les questions de politique étrangère et de défense sont d'une grande urgence pour la Grande-Bretagne. Juste avant la signature de la déclaration, un navire de guerre britannique a été accusé d'être entré illégalement sur le territoire russe. Moscou a menacé de bombarder le navire britannique dans la mer Noire près de la péninsule de Crimée. Alors que la Grande-Bretagne a contesté le rapport de la Russie sur la question, le président russe Vladimir Poutine s'est vanté que la Russie aurait pu couler un navire de guerre britannique sans déclencher la Troisième Guerre mondiale. Quoi qu'il en soit, il est clair que la Grande-Bretagne n'a aucune volonté de contester la prise de contrôle de la Crimée par la Russie.

Mais la coopération germano-britannique ne protégera probablement pas la Grande-Bretagne contre l’intimidation de la Russie. Au contraire, l'accord signé préconise la relance du dialogue avec Poutine. Il est dans l'intérêt de l'Allemagne d'éviter à tout prix une confrontation avec la Russie, et la Grande-Bretagne est prête à jouer le jeu. L'accord se lit comme suit : « Nous nous engageons à mener un dialogue constructif avec la Russie par des canaux appropriés afin de clarifier nos attentes et de discuter de nos idées pour trouver des solutions concrètes ».

« L'OTAN est la pierre angulaire de la sécurité euro-atlantique », indique la déclaration concernant les politiques de défense. « Elle demeure le fondement de notre défense collective. Nous reconnaissons l'importance d'une contribution européenne plus forte et plus compétente à cet égard. Nous demeurons engagés conjointement dans la coopération OTAN-UE. »

La Grande-Bretagne s'est autrefois opposée à toute avancée de l'UE qui conduirait à une armée européenne indépendante, dominée par les Allemands. Cette opposition s'est considérablement estompée au fil des ans et l'Allemagne forme de plus en plus un pilier européen indépendant au sein de l'OTAN.

La Grande-Bretagne soutient désormais également la quête de l'Allemagne pour devenir un membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies. Le ministère des Affaires étrangères a déclaré qu'il soutiendrait la demande de l'Allemagne. « Le soutien britannique à une demande allemande de longue date n'exige guère que le Royaume-Uni dépense un grand capital diplomatique, mais est considéré comme important à Berlin », a noté le Guardian.

L'influence diplomatique de l'Allemagne se développe rapidement et presque toutes ses demandes sont accordées. À chaque concession, il devient de plus en plus difficile de dire non à l'Allemagne.

« Aujourd’hui l’Amérique, la Grande-Bretagne et Juda rampent pratiquement devant l’Allemagne », écrit le rédacteur en chef de la Trompette Gerald Flurry dans Nahum : une prophétie du temps de la fin pour l'Allemagne. « La Grande-Bretagne tenta cette approche avec Hitler avant la Deuxième Guerre mondiale. Cette approche amènera notre destruction ! »

L'évolution actuelle des relations de l'Allemagne avec la Grande-Bretagne est remarquable si l'on considère les prophéties bibliques.

Le regretté éducateur Herbert W. Armstrong a mis en garde à plusieurs reprises contre les dangers d'un alignement trop étroit de la Grande-Bretagne sur l'Europe. En juillet 1962, il déclara que les prophéties bibliques révélaient « les conséquences effrayantes qui suivront sûrement » de cette dangereuse coopération.

En 1961, il écrivait que le Marché commun européen—un précurseur de l'UE—était « une Europe de nations unies mais composée de nations souveraines ». Il a ajouté : « Sur cette base, avec chaque nation conservant sa propre souveraineté, la Grande-Bretagne cherche à être admise. Mais, plus tard, cela se transformera en une véritable renaissance du « Saint-Empire romain »—avec un dirigeant central et 10 autres plaçant toute leur puissance militaire entre ses mains. Et la prophétie dit que cette nouvelle puissance géante va détruire les villes américaines et conquérir cette grande nation !

Il a averti en 1980 que « la Grande-Bretagne ne sera pas dans le ‘Saint-Empire romain’. Mais la Grande-Bretagne sera détruite par elle, ainsi que les États-Unis ! »

Dans son livre Les Anglo-Saxons selon la prophétie, M. Armstrong a expliqué que la Grande-Bretagne et l'Amérique sont parmi les principaux descendants de l'ancien Israël. La Grande-Bretagne descend d'Éphraïm et les États-Unis de Manassé.

Le prophète Osée a mis en garde contre un moment où la Grande-Bretagne aurait déjà quitté l'UE : « Éphraïm voit son mal, et Juda ses plaies ; Éphraïm se rend en Assyrie, et s'adresse au roi Jareb ; mais ce roi ne pourra ni vous guérir, ni porter remède à vos plaies » (Osée 5 : 13). Cette prophétie ne fait aucune mention de Manassé, ou des États-Unis. Au lieu de cela, comme l'explique M. Flurry dans Hosea—Reaping the Whirlwind, (Osée—Récolter le tourbillon—seulement disponible en anglais), elle se réfère uniquement à la Grande-Bretagne et à la nation juive du Moyen-Orient. Les deux se tourneront vers l'Allemagne, ou l'Assyrie d'aujourd'hui. Les différentes étapes de cette prophétie s'accomplissent sous nos yeux.

M. Flurry note dans sa brochure sur Nahum :

Lorsque l’Allemagne est forte militairement, il est aussi difficile de discuter avec elle que de manipuler des paquets d’épines entrelacées. « Car entrelacés comme des épines, et comme ivres de leur vin, ils seront consumés comme la paille sèche, entièrement » (Nahum 1 : 10). Leur politique étrangère est coupante et perçante. Il est très difficile de raisonner avec eux. Souvent, ils déchirent les autres nations par leurs tractations rusées, malignes et sournoises. L'Allemagne s’élève à nouveau au pouvoir diplomatique et militaire. La Grande-Bretagne devient de plus en plus petite ; une nation qui était autrefois pleine d'audace et de courage rampe maintenant devant ses adversaires. Ce que nous voyons est le résultat d'une nation qui abandonne Dieu. Dans Nahum : une prophétie du temps de la fin pour l'Allemagne, M. Flurry montre où mènera cette décision désastreuse. Il explique également en détail comment Dieu utilise l'Allemagne pour punir Son peuple et comment Il conduira bientôt toute l'humanité à la repentance. Demandez votre exemplaire gratuit pour plus d'informations.

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