L'Allemagne gagne le combat pour la Bosnie

Le président de la République serbe de Bosnie, une partie de la Bosnie-Herzégovine, a démissionné mardi ; Deutsche Welle a qualifié cette évolution de « capitulation totale » face à l'Allemagne. C'est le dernier signe en date de la domination de l'Allemagne sur les Balkans, une tendance prophétique que la Trompette surveille depuis des décennies. 

Le président Milorad Dodik avait un différend de longue date avec le haut représentant allemand, Christian Schmidt. Schmidt est l'équivalent moderne d'un gouverneur colonial, choisi par un comité international. En 2023, M. Schmidt a bloqué deux projets de loi de M. Dodik. Dodik a ignoré son veto et, en février, il a été condamné à un an de prison et interdit d'exercer la présidence de la République pendant six ans. En août, la commission électorale centrale l'a démis de ses fonctions.  

Cela a fait naître la perspective d'un affrontement majeur, ou même d'une guerre civile, avec la possibilité que la République tente de se séparer de la Bosnie-Herzégovine pour rejoindre la Serbie.  

L'OTAN a démantelé la Yougoslavie sur la base du principe d'autodétermination, selon lequel chaque État-nation doit décider lui-même de son système de gouvernement et de l'État dont il fait partie. Les sondages effectués en République serbe de Bosnie indiquent qu'une nette majorité souhaite se séparer de la Bosnie-Herzégovine et s'unir à la Serbie. Mais apparemment, l'autodétermination ne s'applique pas aux Serbes.  

La démission de M. Dodik indique que son parti, l'Alliance des sociaux-démocrates indépendants, a décidé d'abandonner la lutte.  

La République serbe de Bosnie tiendra de nouvelles élections le 23 novembre. Dodik est toujours à la tête de son parti, il n'est donc pas complètement exclu.  

Plus tôt ce mois-ci, nous avons écrit :

L'Allemagne veut garder le contrôle de la Bosnie-Herzégovine. Sa position sur la mer Adriatique est cruciale. Mais aujourd'hui, le mouvement anti-allemand dans le pays semble plus puissant qu'il ne l'a jamais été depuis 1991. Pire, ce mouvement est soutenu par la Russie.

Ceci est significatif dans le contexte de la prophétie biblique. Les Écritures montrent que l'Allemagne tente d'unifier l'Europe sous sa domination — en partie par crainte de la Russie.

L'histoire n'est peut-être pas terminée, mais la domination de l'Allemagne sur les Balkans se poursuit. La prise de contrôle de cette région par l'Allemagne révèle une soif de pouvoir qu'elle s'est efforcée de dissimuler.