Recevez gratuitement notre bulletin électronique.

L'Europe contre la démocratie, quatorzième round

ISTOCK.COM/JORISVO

L'Europe contre la démocratie, quatorzième round

Allons-nous vers une autre épreuve de force en Italie?

Lors des élections nationales italiennes du 4 mars, près de la moitié des électeurs a soutenu les partis eurosceptiques. Cela pourrait prendre du temps pour que ces partis forment un gouvernement, et peut-être y aura-t-il de nouvelles élections plus tard dans l'année. Mais un fait est clair—les électeurs italiens se sont tournés contre l'Union européenne.

Tôt ou tard, l'UE devra répondre. Écoutera-t-elle la volonté démocratique du peuple ? Ou va-t-elle se battre contre cette volonté ?

Un nouveau livre soutient que l'UE est déterminée à rejeter la démocratie et qu'elle va devenir un empire.

Un examen de l'histoire récente de l'UE révèle son caractère anti-démocratique :

  • Juin 2001 : Lors d'un référendum, les électeurs irlandais rejettent le traité de Nice, qui était conçu pour transférer plus de pouvoir à l'UE.

  • Octobre 2002 : Les Irlandais organisent un deuxième référendum sur le traité de Nice, cette fois-ci en obtenant la « bonne » réponse.

  • Mai 2005 : Les électeurs français rejettent une proposition de constitution de l'UE lors d'un référendum.

  • Juin 2005 : Les électeurs néerlandais rejettent une proposition de constitution de l'UE lors d'un référendum.

  • Décembre 2007 : Les dirigeants européens dévoilent un « nouveau » traité, le Traité de Lisbonne. C'est en réalité la constitution de l'Union européenne avec quelques changements superficiels et un nouveau nom.

  • Février 2008 : La France ratifie la Constitution de l'UE (finement déguisée en traité de Lisbonne), cette fois sans référendum.

  • Juin 2008 : Les irlandais tiennent un référendum sur cette nouvelle Constitution de l'UE (le traité de Lisbonne). Ils la rejettent.

  • Juillet 2008 : Après avoir promis au peuple britannique un référendum sur la Constitution de l'UE, le gouvernement britannique approuve Lisbonne sans référendum parce que maintenant c'est un « traité » et non une « constitution ».

  • Septembre 2008 : Les Pays-Bas ratifient la nouvelle Constitution de l'UE (le traité de Lisbonne) sans référendum.

  • Octobre 2009 : Lors d'un quatrième référendum sur la Constitution de l'UE et le second sur le traité de Lisbonne, les Irlandais l'approuvent.

  • Août 2011 : La Banque centrale européenne (BCE) envoie des lettres secrètes à l'Espagne et l'Italie, exigeant des changements à leurs législations du travail. (C'est quelque chose qu'une banque centrale n'a pas à faire.) Le Premier ministre italien Silvio Berlusconi refuse. La BCE arrête d'acheter la dette italienne, et Berlusconi est contraint de quitter son poste dans un « coup d’État clandestin ».

  • Octobre–Novembre 2011 : À l’époque, le premier ministre grec George Papandreou appelle à un référendum sur les conditions d'un sauvetage économique. L'Union européenne applique une forte pression, et il l'annule. La réaction violente qui en résulte, le force à démissionner.

  • Juillet 2015 : La Grèce rejette les termes du plan de sauvetage de l'UE. L'UE applique une forte pression, et quelques jours plus tard, le gouvernement grec accepte les conditions.

L'UE a une longue histoire de ne pas laisser la démocratie se mettre en travers de son chemin.

Un autre signe de la nature anti-démocratique de l'UE vient de la rémunération et des avantages en nature de ses employés. Plus un organisme est démocratique, plus les rémunérations et les avantages ont tendance à être raisonnables. Les contribuables ne souhaitent pas que les gros bonnets se servent eux-mêmes de leur argent, et s'ils peuvent arrêter les dirigeants de satisfaire leurs passions, ils le feront.

Plus de 10 000 membres du personnel de l'UE gagnent plus d'argent que le Premier ministre britannique, et tout le personnel de l'UE paie l'impôt à des taux spécialement réduits. Les membres du Parlement européen reçoivent une allocation générale de frais (qui peut être utilisée pour n'importe quoi, aucun reçu exigé), une allocation de voyage et même une allocation de 300 €uros par jour (US$368) lorsqu'ils se présentent au Parlement, même s'ils sont dans le bâtiment pendant seulement cinq minutes. Ils voyagent dans des voitures Mercedes avec chauffeur, mangent de la bonne nourriture et boivent du bon vin gratuitement au Parlement européen, ainsi que de nombreux autres avantages. Ils dépensent également d'abondantes allocations pour le personnel de bureau, des allocations qui ont été truffées de scandales. Le reporter hollandais Tom Staal a mis en scène deux vidéos divertissantes qui exposent ces avantages généreux, en prenant quelques coups, littéralement, de la part des membres du Parlement européen qui n’appréciaient pas la publicité.

Ce n'est que gratter la surface. Les bureaucrates européens jonglent avec l'argent de bien d'autres façons. Par exemple, un député européen (MEP) a indiqué qu'il était remboursé de ses trajets aériens au siège de l'UE à Bruxelles, non pas en fonction du coût réel de ses billets d'avion, mais d'un tarif basé sur le billet le plus cher pour ce parcours. Et puisqu'il s'agit de « frais », ils sont exempts d'impôt.

Si vous vivez dans l'UE (comme moi), il est frustrant de payer pour tout cela. Mais c'est le symptôme d'un problème beaucoup plus profond. Dans une démocratie fonctionnant correctement, les électeurs ne permettraient pas que cela se produise.

Dans son livre « La Nation contre le Nationalisme », qui a provoqué un émoi en France, le politologue et professeur Gil Delannoi avertit que l'UE est en train de devenir un empire.

Ambrose Evans-Pritchard décrit le thème du livre dans le Daily Telegraph :

Son verdict est cinglant. L'UE prend la forme et le caractère d'un empire, bien que ce soit une variante douce semblable au Heiliges Römishches Reich [Saint Empire romain].

Mais il y a une difficulté implacable : Aucun empire dans l'histoire n'a jamais été démocratique. Et le problème avec les empires doux est qu'ils restent doux seulement jusqu'à ce qu'ils rencontrent une résistance. À ce stade ils doivent persister avec une logique despotique—et nous en avons vu des éclats dans la crise de la zone Euro—ou ils reculent et libèrent leur emprise.…

Seulement quelques semaines plus tôt, l'historien belge David Van Reybrouck a publié un article similaire cinglant, en comparant le traitement despotique des États membres de l'UE aux « administrations coloniales » des empires d'outre-mer belge, néerlandais, britannique ou français durant la période entre les deux guerres mondiales.

Ces régimes avaient leur « conseils du peuple » comme pièce maîtresse, mais le pouvoir réel résidait dans un exécutif impérial lointain, tandis que la colère réprimée bouillonnait en bas.

Ce ne sont pas les premiers à porter ces accusations. Plusieurs publications telles que le Financial Times jusqu’à Der Spiegel ont tous déclaré que l'UE est un empire.

Jetez un coup d'œil honnête sur l'UE aujourd'hui. Ses dirigeants ne fonctionnent pas en tant que serviteurs démocratiques, mais en tant que riches participants d'une bureaucratie pléthorique et un peu aristocratique.

Dans un État-nation, les citoyens participent à un engagement commun. Ils acceptent un certain niveau de difficultés partagées, estimant que si une partie de la nation souffre, il est équitable que les autres les aident.

L'UE n'a pas une telle identité partagée. Les difficultés d'une région deviennent un combat pour des fonds. L'ensemble n'est maintenu que par la bureaucratie centrale qui impose ses volontés aux régions.

Ceci explique également la succession d'argent mal acquis de l'UE. Les membres du Parlement européens sont élus, mais le Parlement européen a très peu de pouvoir réel. Il ne peut pas introduire ou abroger des lois. Personne ne se sent lié à son député à Bruxelles. Ils protestent passionnément contre les abus de pouvoir perçus par leurs propres gouvernements nationaux—telle que le scandale des dépenses britanniques—mais peu connaissent ou se soucient de Bruxelles.

La Bible prédit ce caractère impérial de l'Union européenne.

La Bible prophétise d’une puissance européenne moderne. Le jour après la fin de la Seconde Guerre mondiale, Herbert W. Armstrong a prophétisé que ceci se produirait en Europe. Il a même utilisé le terme « Union européenne ».

La Bible prophétise que ce sera une puissance composée de 10 nations, ou de groupes de nations. C'est vers cela que se dirige l'UE. Mais elle dit aussi que cette puissance sera une continuation de ce qui s'est passé auparavant—une résurrection d'un empire précédent.

L'histoire de l'Europe est pleine de tentatives pour recréer l'Empire romain. L'empereur Justinien a reconquis Rome et essaya de faire revivre l'Empire à l'Est. Charlemagne fut couronné empereur des Romains par le pape. Otto le Grand et ses successeurs, et ensuite les dirigeants de l'Empire des Habsbourg le firent aussi. Napoléon conquit le Saint Empire romain, mais modela son propre empire et même son couronnement d'après Rome et Charlemagne—faisant de Rome la deuxième ville de son empire. Mussolini se dépeignit comme un nouveau César, dirigeant un nouvel Empire romain. Quand Hitler envahit la Tchécoslovaquie, il proclama qu'il avait « ressuscité » le Saint Empire romain. Il déplaça les joyaux de la couronne du Saint Empire romain en Allemagne et il copia même son salut au Führer, à présent tristement célèbre, sur le salut romain.

Ce n'est pas un hasard si le membre du Parlement européen, Otto von Habsburg, a déclaré que la couronne du Saint Empire romain est un symbole pour tous les citoyens d'Europe. La Bible dit que cet Empire européen à venir sera une continuation de ces empires précédents. Il sera de loin beaucoup moins démocratique qu'il ne l'est encore maintenant.

Comment l'épreuve de force de l'UE avec les électeurs italiens se passera exactement, est peu claire. Mais son histoire, ses traits actuels et la prophétie de la Bible garantissent que l'UE ne cédera pas à la volonté des électeurs.

L'UE se réduira à 10 nations, ce qui implique un avenir plutôt instable. Mais une transition vers la démocratie, ou même une simple dissolution, n'est pas envisageable.

Notre brochure gratuite L'Allemagne et le Saint Empire romain décrit de façon beaucoup plus détaillée l'histoire dont j'ai parlé. Il explique également ce que la Bible déclare à propos de cet empire. Il est votre meilleur guide pour ce qui va se passer prochainement en Europe. 

Ger Fr