L'Europe menace l'Iran ; l'Iran riposte

Le groupe Rheinmetall arrivera-t-il bientôt dans votre ville ? Cette semaine, le géant allemand de l'armement a ouvert la plus grande usine de munitions d'Europe dans le nord de l'Allemagne et a dévoilé sa vision d'un « écosystème de défense paneuropéen ». D'autres rapports révèlent ses projets de reprendre le constructeur naval Naval Vessels Luerssen, un nouveau partenariat en matière de missiles avec Lockheed Martin, et un investissement de 1,2 milliard de dollars dans de nouvelles usines bulgares.

L'Europe contre l'Iran : L'Europe reste très préoccupée par le programme nucléaire iranien, même après les frappes israéliennes et américaines du début de l'été. Hier, la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni ont entamé le processus de réimposition des principales sanctions de l'ONU contre l'Iran - levées en 2015 dans le cadre de l'accord conclu par le président Obama - en raison de sa volonté de se doter d'armes nucléaires.

• En juin, le président Trump a déclaré que le programme nucléaire de l'Iran était « complètement et totalement anéanti ». Maintenant, l'Europe dit : Pas si vite.

L'Iran a répliqué à cette initiative de confrontation, la qualifiant d'« illégale, sans fondement et politiquement motivée ». Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères a menacé de suspendre la coopération avec l'organe de surveillance nucléaire des Nations unies et de se retirer du traité de non-prolifération nucléaire ; le parlement iranien a commencé à rédiger un projet de loi en ce sens.

Les enjeux sont énormes. Il est clair que l'Iran reste attaché à ses ambitions nucléaires et pourrait signaler son intention de se précipiter pour obtenir une bombe.

Lorsque Obama a conclu le JCPOA en 2015, l'éditeur de la Trompette Gerald Flurry l'a condamné. Outre le fait qu'il mettait l'Iran sur la voie de l'armement nucléaire, l'accord ouvrait également la voie aux investissements étrangers, et les entreprises européennes s'y sont engouffrées. Depuis lors, ils sont des alliés de facto de l'Iran, même si la route est semée d'embûches.

L'annonce faite hier par les E3 des nations européennes reflète un tournant notable, passant d'« allié » à antagoniste. Les sanctions interdiront les programmes d'enrichissement et de développement de missiles de l'Iran, mettront en place un embargo sur ses armes conventionnelles, gèleront ses avoirs et imposeront des interdictions de voyager.

Cependant, la Russie et la Chine peuvent les ignorer. Et la colonne vertébrale de l'Europe sera mise à l'épreuve face à l'entêtement de l'Iran.

La Bible prophétise d'un affrontement spectaculaire entre un bloc islamiste dirigé par l'Iran et un empire européen dirigé par l'Allemagne. La Trompette s'attend à ce que le programme nucléaire iranien soit un élément majeur de cet affrontement. Cela suggère que les sanctions européennes n'empêcheront pas l'Iran de sortir du nucléaire. Mais le déclenchement des sanctions par l'Allemagne et la réponse belliqueuse de l'Iran sont-ils le début d'une confrontation plus directe ?

Lisez Le roi du sud  de M. Flurry pour voir le tableau prophétique dans son ensemble.

Le roi, le pape et une étonnante prière : Un détail révélateur dans une biographie récemment révisée du roi Charles III montre à quel point la famille royale ramène la Grande-Bretagne à l'Église catholique romaine - un tournant stupéfiant dans l'histoire britannique.

L'acte le plus important du règne du roi jusqu'à présent s'est probablement produit en avril, mais il vient seulement d'être révélé. Douze jours avant sa mort, le pape François a rencontré en privé le roi Charles et son épouse. Le biographe Robert Hardman décrit ce qui s'est passé dans une nouvelle édition de son livre Charles III :

Pour la première fois, le gouverneur suprême de l'Église d'Angleterre et l'évêque de Rome ont prié ensemble. … [Il s'agit d'un événement marquant de l'après-Henry VIII (la défunte reine a rencontré quatre papes mais n'a pas prié avec eux).

Au cours de la rencontre, le pape a donné au roi et à la reine une bénédiction à l'occasion de leur 20e anniversaire de mariage. Cette décision a fait sourciller les catholiques, car Camilla est divorcée et son mari est toujours en vie, ce qui signifie que le mariage ne serait pas reconnu par l'Église. C'est le désir de divorce d'Henri VIII et le refus du pape de l'accorder qui ont conduit l'Église d'Angleterre à rompre avec Rome en 1534. 

En priant ensemble, le pape et le roi ont montré que cette rupture de cinq siècles est effectivement terminée. La Grande-Bretagne rejoint l'Église de Rome au lieu de s'y opposer.

À la mort de la reine Élisabeth II, M. Flurry a écrit :

La reine Élisabeth a également juré de maintenir la religion britannique. Ce qu'elle n'a pas fait. Cela ne veut pas dire que la religion protestante réformée est la seule vraie religion. Mais dans la mesure où elle suivait la Bible, la Grande-Bretagne a été bénie pour l'avoir maintenue. Aujourd'hui, cependant, la Grande-Bretagne est un bourbier de laïcité, de confusion religieuse multiculturelle dangereuse et de soumission à la religion de l'Europe à laquelle elle s'est autrefois fermement opposée. La reine a pris des mesures sans précédent pour se réconcilier avec le Vatican : elle a rendu visite au pape Jean-Paul II à Rome, a accueilli sa visite en Grande-Bretagne en 1982 - le premier pape à le faire depuis la Réforme -, l'a autorisé à célébrer des offices communs avec l'archevêque de Canterbury et a nommé un catholique romain comme son aumônier.

Le roi Charles est encore plus attaché aux religions étrangères que sa mère.

L'Église catholique, bien qu'elle compte de nombreux adeptes sincères, n'enseigne pas ce que dit la Bible et a été le principal instrument de persécution des saints de Dieu au cours des siècles. Le roi Charles rapproche son peuple du Saint-Empire romain. Sa famille et sa nation en souffriront.

Pour en savoir plus sur cette Église et sur ce qu'elle conduira bientôt l'Europe à faire à la Grande-Bretagne, lisez notre livre gratuit L'Allemagne et le Saint Empire romain.

AUTRES NOUVELLES

L'Allemagne et la France, des partenaires étroits :  Lors de leur rencontre dans le sud de la France hier, le chancelier allemand Friedrich Merz et le président français Emmanuel Macron ont discuté de huit documents stratégiques et de 20 « projets phares » dans des secteurs clés : industrie, technologie, recherche, physique quantique, intelligence artificielle et défense. La moitié du cabinet Merz s'est jointe à la réunion d'aujourd'hui pour discuter de la production de systèmes d'armes communs. Bien que les détails soient controversés, Merz et Macron se sont engagés à créer un super-État européen. Pourtant, comme l'explique M. Flurry dans « L'ignorance mortelle de la France à l'égard de l'Allemagne », la France ignore les ambitions de l'Allemagne pour cet empire.

Les drones militaires sont-ils déjà obsolètes ? Alors que les drones révolutionnent la guerre, les pays s'efforcent de mettre au point une technologie anti-drones efficaces. Certains affirment avoir neutralisé la menace des drones en tant qu'arme.