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L'Europe s'apprête à lancer une carte d'identité numérique pour tous les citoyens

THIERRY MONASSE/GETTY IMAGES

L'Europe s'apprête à lancer une carte d'identité numérique pour tous les citoyens

Les passeports vaccinaux n'étaient qu'un début.

Le passeport vaccinal européen n'était qu'un « précurseur » d'un système d'identification entièrement numérique pour chaque citoyen de l'Union européenne, a déclaré la société de technologie militaire Thales Group dans un billet de blog publié le 27 juillet. En collaboration avec la Commission européenne, Thales a l'intention de produire un « portefeuille numérique » à l'échelle de l'UE dans les dix prochaines années. Entre de mauvaises mains, un outil aussi puissant pourrait conduire à une surveillance et un contrôle accru.

Thales est une société française qui développe des technologies pour les armées en Europe et dans le monde. Dans un article de blog intitulé « Comment l'identité numérique peut aider les citoyens à accéder aux services gouvernementaux depuis n'importe quel endroit », Thales a déclaré : « En juin de cette année, l'Union européenne a fait un pas vers l'un des plus grands projets d'identité numérique jamais réalisés en proposant un cadre pour une identité numérique à l'échelle européenne. Celle-ci serait disponible pour tous les citoyens, résidents et entreprises de l'UE. »

Comment l'UE compte-t-elle atteindre cet objectif ? « Les ‘passeports de vaccination’ numériques joueront un rôle clé en permettant aux citoyens d'accéder à toutes sortes de services et serviront de précurseur au déploiement de l'identification numérique mobile », a déclaré Thales.

L'UE prévoit de commencer à rendre ce « portefeuille numérique » disponible dès l'année prochaine.

Toutes les informations personnelles de l'utilisateur seront disponibles via une application basée sur un smartphone. Ils pourront ouvrir des comptes bancaires, accéder aux dossiers médicaux et aux services publics, demander des prêts et signer des contrats immobiliers. L'UE pourrait également intégrer l'euro numérique, actuellement en cours de développement, pour des paiements instantanés. La Commission européenne prévoit même d'utiliser cette application pour classer la fiabilité des sites web et des applications mobiles.

La plupart des réactions à l'annonce de l'UE ont été positives. D'autres, cependant, ont prévenu que faire confiance au gouvernement n'est pas une solution aux problèmes de confidentialité des données des grandes entreprises technologiques comme Apple et Google.

« Confier nos vies numériques au gouvernement plutôt qu'à Facebook et Google, c'est sauter de la poêle à frire pour aller dans le feu », a déclaré le député européen Patrick Breyer (Allemagne).

Il n'est pas difficile d'imaginer comment ce pouvoir pourrait être utilisé à mauvais escient. Un citoyen ayant un mauvais crédit pourrait se voir interdire de faire certains achats ou d'ouvrir un nouveau compte bancaire. Une personne qui exprime des opinions critiques à l'égard du gouvernement pourrait se voir retirer l'accès à certaines plateformes médiatiques ou être empêchée d'inscrire son entreprise sur la liste des sociétés de confiance de l'UE. Avec quelques lignes de code, des groupes entiers de personnes, comme les non-vaccinés, pourraient être classés, suivis et systématiquement exclus de la société. Pas seulement dans leur pays d'origine, mais dans toute l'Europe.

Une grande partie de l'infrastructure nécessaire est déjà en place : En 2019, l'utilisation des smartphones dans les pays d'Europe occidentale était d'au moins 70 pour cent selon le Pew Research Center. Pas moins de 87 pour cent des Néerlandais ont déclaré posséder un smartphone, ainsi que pour 80 pour cent des Espagnols, 78 pour cent des Allemands et 75 pour cent des Français.

Bien sûr, ces changements ne seront pas immédiats. Mais la rapidité avec laquelle le passeport vaccinal a été mis en œuvre montre que le portefeuille numérique de l'UE pourrait voir le jour très rapidement et changer radicalement l'Europe.

La Trompette discute souvent d'Apocalypse 17 : 10, qui révèle que six résurrections du Saint Empire romain se sont levées et sont tombées en Europe. Cette écriture révèle également qu'il reste une septième et dernière résurrection : « Ce sont aussi sept rois : cinq sont tombés, un existe, l'autre n'est pas encore venu, et quand il sera venu, il doit rester peu de temps. » Cette brève résurrection du Saint Empire romain est en train de se former maintenant. Le « roi » qui le dirigera est décrit dans Daniel 8 : 23, qui l'appelle « un roi impudent et artificieux ».

Le titre de « roi » peut sembler s'adresser à un souverain d'un temps révolu. Mais il n'en est rien. Dans sa brochure Un dirigeant allemand fort est imminent , le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, explique : « Ce dirigeant à venir bientôt pourrait littéralement être appelé un roi. Même s'il ne l'est pas, la Bible lui donne cette étiquette. Lorsque la Bible parle d'un roi, dans la plupart des cas, elle dit que ce n'est pas un gouvernement démocratique. Même s'il n'a pas ce titre, il va diriger comme un roi. Cette vision dans Daniel montre que l'empire européen est sur le point de devenir beaucoup plus autoritaire. »

Ce « roi » sera un homme fort moderne. Le portefeuille numérique de l'UE, ainsi que des technologies similaires comme l'euro numérique, pourraient contribuer à consolider son pouvoir.

Le coronavirus n'est qu'un début. Bientôt, l'Europe se trouvera radicalement transformée par sa réponse autoritaire au virus. Notre brochure gratuite Un dirigeant allemand fort est imminent explique tout sur cet homme fort à venir et son règne de roi. Lisez également « Le coronavirus et le Saint-Empire romain  », de M. Flurry, pour comprendre comment la réponse au virus a ouvert la voie à la transformation de l'Europe.