L’idiotie des attaques contre Tesla

Voici une phrase très applaudie lors d'une émission récente de Jimmy Kimmel, animateur de talk-show en fin de soirée : « L'action Tesla est en chute libre — presque désastreuse. » Après que les applaudissements se soient calmés, il a poursuivi : « Des gens ont vandalisé des véhicules Tesla » — en parlant d'une série d'incidents au cours desquels des personnes ont ouvert des voitures à la clé, ont inscrit des croix gammées et ont harcelé ou agressé physiquement des conducteurs. Kimmel a ensuite regardé la caméra et a dit avec sarcasme : « S'il vous plaît, ne vandalisez pas. Ne vandalisez jamais les véhicules Tesla. » Cette phrase a suscité d'énormes rires. N'est-ce pas hilarant ?

Les clips d'information montrant des concessionnaires Tesla et des cybertrucks incendiés ont suscité des applaudissements et des cris de joie de la part du public de l'émission d'information satirique The Daily Show. « La police affirme que l'agresseur a utilisé des cocktails Molotov, » a déclaré le présentateur de l'extrait, suscitant des cris de joie. « Des Cybertrucks Tesla ont été incendiés à Kansas City et, au début du mois, des coups de feu ont été tirés dans un concessionnaire Tesla dans l'Oregon. » Les images d'un trou de balle dans la vitrine d'un magasin ont suscité des applaudissements et des houras enthousiastes. Après la fin du clip, l'animateur a déclaré : « Ouf, vous aimez les petits actes de terrorisme intérieur, hein ? Super ». D'autres applaudissements et rires ont éclaté.

Pourquoi les Américains détruisent-ils avec haine les véhicules électriques de leurs compatriotes fabriqués aux États-Unis, tandis que des célébrités américaines incitent le public américain à applaudir et à siffler pour en avoir plus ? Qu'est-ce que nous nous infligeons et pourquoi ?

Il y a quelques mois à peine, le logo Tesla symbolisait un avenir respectueux de l'environnement, un abandon de la dépendance au pétrole, une voie vers la lutte contre le changement climatique. Le fait d'en conduire une indiquait que vous étiez peut-être un partisan de ces causes et du gauchisme en général. Mais, pratiquement du jour au lendemain, les gauchistes ont fait de Tesla un symbole du mal. Elle est désormais le paratonnerre de leur rage et de leur propension à détruire.

Pourquoi ce passage soudain de l'amour à la haine ? L'histoire de cette rapide métamorphose éclaire profondément certaines leçons que nous devons tous apprendre — sur notre monde et sur nous-mêmes.

Comment gaspiller mille milliards de dollars

Qu'est-ce qui alimente ces flammes d'indignation gauchiste ? Surprise, surprise — C'est Donald Trump. Leurs reproches concernent les efforts déployés par le fondateur de Tesla, Elon Musk, au nom du président, pour éliminer le gaspillage et la fraude au sein du gouvernement.

Les membres du département de l'Efficacité gouvernementale de Musk sont l'équivalent bureaucratique des super-héros. Ils affrontent sans crainte le léviathan fédéral hypertrophié, s'attaquant à son déficit de 2 000 milliards de dollars, dans l'ombre d'une dette nationale de 36 600 milliards de dollars. Nombreux sont ceux qui réalisent que la dette est devenue une menace pour la sécurité nationale de l'Amérique. Cet effort tardif et désespéré pour éradiquer le gaspillage gouvernemental et sauver l'Amérique de la faillite est incroyablement important et incontestablement noble. Il est crucial pour la possibilité même de la survie à long terme de la nation.

Réfléchissez : Le département du Trésor estime que le gouvernement fédéral se dirige vers un déficit record cette année. Une répartition des dépenses au cours des cinq premiers mois de l'année fiscale 2025 montre que les coûts de la Sécurité sociale ont augmenté de 38 milliards de dollars en raison de l'augmentation du nombre de bénéficiaires et du coût de la vie ; Medicare a augmenté de 20 milliards de dollars en raison de l'augmentation des inscriptions ; Medicaid a augmenté de 15 milliards de dollars en raison de l'augmentation des coûts ; les dépenses militaires ont augmenté de 27 milliards de dollars en raison des conflits internationaux.

Mais l'augmentation la plus importante au cours de ces cinq mois par rapport à la même période de l'année dernière concerne les paiements d'intérêts sur la dette nationale galopante des États-Unis : Ils ont augmenté de 44 milliards de dollars. Ils sont en train de devenir l'élément du budget fédéral qui connaît la plus forte croissance. Et la dette nationale continue de grimper : le Bureau du budget du Congrès américain prévoit qu'elle augmentera de 23 000 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie, pour atteindre 60 000 milliards de dollars.

C'est de la folie. Cela ne peut pas et ne continuera tout simplement pas . Ainsi, si vous êtes préoccupés par les dommages causés par les réductions gouvernementales, pensez à la catastrophe qui résulterait d'un effondrement du gouvernement.

DOGE vise à effacer 1 000 milliards de dollars du déficit fédéral en réduisant les dépenses fédérales de 15 pour cent. « Notre objectif est de réduire le gaspillage et la fraude de 4 milliards de dollars par jour, chaque jour, sept jours sur sept », a déclaré Musk lors d'une interview accordée à Fox News le 27 mars, aux côtés de sept membres de son équipe. « Et jusqu'à présent, nous y parvenons. »

En réalité, même une réduction de 1 000 milliards de dollars est loin d'être suffisante. Elle ne fait que ralentir le rythme de l'endettement qui détruit la nation.

Pourtant, ce que doge réduit est stupéfiant. Quatre milliards de dollars par jour. « Nous sommes régulièrement confrontés à des gaspillages d'un milliard de dollars ou plus — de façon routinière », a déclaré Musk. Il a cité l'exemple d'une enquête gouvernementale qu'un homme d'affaires moyen aurait pu facilement créer à l'aide de Survey Monkey [plateforme en ligne de sondages] pour environ 10 000 dollars, mais qui a coûté près d'un milliard de dollars aux contribuables. Et les résultats de l'enquête n'ont même pas été utilisés.

Les membres de l'équipe doge ont décrit d'autres exemples à faire frémir : 15 millions de personnes « vivantes » inscrites sur les listes de la sécurité sociale et âgées de 120 ans ou plus ; 4,6 millions de cartes de crédit émises par le gouvernement pour 2,4 millions d'employés ; des vulnérabilités systémiques qui coûtent des milliards, comme 40 pour cent des appels aux centres téléphoniques de la sécurité sociale provenant d'escrocs qui se font passer pour des retraités et volent de l'argent ; des travailleurs superflus ; des systèmes logiciels obsolètes ; et bien d'autres choses encore.

Chaque jour, doge annonce d'autres exemples scandaleux de l'argent des contribuables gaspillé dans des projets absurdes, dilapidés par des politiciens ou volés par des fraudeurs : 333 millions de dollars de prêts accordés à 1 600 « emprunteurs » âgés de plus de 157 ans, à la vigueur suspecte, 312 millions de dollars distribués sous forme de chèques de secours covid à 47 000 enfants de moins de 11 ans qui, bizarrement, se sont qualifiés en tant que propriétaires de petites entreprises, 1,5 million de dollars dépensés pour une conférence sur la « confiance des électeurs », organisée au Libéria et comprenant un service traiteur de luxe, 600 000 dollars engloutis dans un contrat mystérieux de consultance pour une entreprise qui n'existe que comme boîte postale dans le Delaware, 397 000 dollars investis dans un « symposium sur la sauvegarde des semences des agriculteurs queer » en Oregon, qui comprenait des ateliers sur le compost artisanal.

L'ampleur du gonflement, de la corruption et de la pourriture au niveau fédéral est ridicule. Plus on en découvre, plus il devient clair que, d'une certaine manière, nous le savions déjà : notre gouvernement est beaucoup plus volumineux et coûteux qu'il ne devrait l'être. Il fait beaucoup de choses qu'il n'a pas le droit de faire — au point de menacer l'avenir de la nation ! (encadré, page 15 : « Un gouvernement de taille raisonnable »).

Effleurer la surface de la maladie

L'administration Trump s'est inspirée de doge pour cibler les programmes et les agences fédérales à réduire ou à éliminer. Le 14 mars, le décret de M. Trump intitulé « Poursuivre la réduction de la bureaucratie fédérale » a mis sept petites agences sur la sellette. Une enquête du Daily Wire sur l'une d'entre elles a donné un aperçu ahurissant : le Service fédéral de médiation et de conciliation.

Cet organisme est censé aider l'économie en résolvant les différends qui menacent la libre circulation du commerce. En réalité, il « semblait, de manière assez évidente, exister pour le bénéfice de ceux qui en faisaient partie, et pas grand-chose d'autre ». Le Daily Wire l'a qualifié de « caricature réelle de tous les excès qui, selon le ministère de l'Efficacité gouvernementale, ont cours dans l'administration ». Une haute fonctionnaire a effectué un voyage d'affaires tous frais payés en Italie et en Suisse, où elle a tenu une réunion d'affaires... par vidéoconférence. Un autre « a utilisé un “fonds de récréation et de réception” pour commander du champagne et des sous-verres à 200 dollars pour son bureau, et pour acheter des œuvres d'art peintes par sa femme ». Tels des monarques décadents dans un empire en ruine, les fonctionnaires ont orné leurs salles de portraits commandés par eux-mêmes, dilapidé les fonds publics dans des plaisirs sans fin et offert des postes somptueux à des amis et à des membres de leur famille non qualifiés, et ils n'ont rien fait pour le pays.

Oubliez le fait de devoir fermer — certaines de ces personnes devraient être en prison pour détournement de fonds. De telles révélations sont exaspérantes et embarrassantes.

doge ne fait qu'effleurer la surface, mais partout où il regarde, voilà le genre de pourriture qu'il trouve.

Cela rappelle une prophétie du temps de la fin concernant les descendants modernes de l'ancien Israël, dont font partie les Américains : « Malheur à la nation pécheresse, au peuple chargé d'iniquités, à la race des méchants, aux enfants corrompus ! Ils ont abandonné l'Éternel, ils ont méprisé le Saint d'Israël. Ils se sont retirés en arrière », écrit le prophète Ésaïe. « […] La tête entière est malade, et tout le cœur est souffrant. De la plante du pied jusqu'à la tête, rien n'est en bon état. Ce ne sont que blessures, contusions et plaies vives […] » (Ésaïe 1 : 4-6).

doge met au jour la maladie de la tête de l'Amérique, de ses dirigeants et de son gouvernement : négligence à grande échelle, dilapidation, détournement, vol, prodigalité, corruption, tromperie et gaspillage de l'argent pour une myriade de causes ridicules et même perverses. C'est comme un cancer du cerveau à l'échelle nationale.

Chaque Américain devrait être profondément reconnaissant de cet effort visant à rendre le gouvernement responsable devant le peuple, principe sur lequel l'Amérique a été fondée. Oui, il peut être douloureux de diagnostiquer et de vérifier que son pays est si profondément malade. Mais reconnaître la vérité offre le seul espoir de pouvoir même survivre !

En entreprenant une tâche aussi gigantesque, doge est certain de commettre des erreurs. Ils sont en train d'essayer de les éviter, en opérant « au scalpel et non à la hache », comme ils le disent, et en les corrigeant rapidement lorsqu'elles se produisent. Mais tuer toute l'opération pour prévenir les erreurs maintiendrait le gouvernement et la nation sur la voie de sa propre disparition.

Pourtant, des foules de vandales, des politiciens et des téléspectateurs sont fâchés que quelqu'un essaie de mettre un terme au gaspillage et à la corruption. Ils s'indignent des réductions d'effectifs et des suppressions d'agences gouvernementales. Ils sont furieux que des fonctionnaires fédéraux soient licenciés (même si ce nombre représente moins d'un sixième de 1 pour cent de la main-d'œuvre fédérale). Ils estiment que le gouvernement doit rester aussi vaste et corpulent qu'il l'est.

Une telle pensée est encouragée par des influenceurs de gauche, socialistes et communistes qui haïssent Donald Trump et le principe de rendre le pouvoir à « nous, le peuple ». Plusieurs juges, en utilisant une autorité légale douteuse, ont bloqué des initiatives doge, exigeant que les employés licenciés soient réintégrés, restreignant l'accès aux données et ordonnant le paiement de fonds sur des contrats annulés. La couverture médiatique par les médias de gauche et d'autres médias grand public des activités de doge est généralement négative. Ils dépeignent l'équipe comme des cow-boys indisciplinés et imprévisibles, exagèrent les allégations de coupes dans les avantages légitimes, et considèrent toute réduction des services gouvernementaux comme ruineuse.

Un nombre incalculable de personnes dans le pays sont tombées sous l'emprise de cette pensée — au point qu'elles veulent voir Musk souffrir pour ce qu'il fait pour dénoncer et éradiquer la corruption. Ils se réjouissent de la destruction de l'une de ses entreprises et, dans certains cas, commettent des actes de violence contre cette entreprise.

C'est une maladie dans le corps de la nation, jusqu'à la plante du pied !

C'est irrationnel

Le mouvement « Tesla Takedown » a atteint son apogée avec plus de 200 manifestations le 29 mars lors d'une « Journée mondiale d'action ». Il visait à ruiner Tesla en encourageant les gens à se désinvestir de l'entreprise, à vendre leurs véhicules et même à se livrer à des actes destructeurs. Le site Web de la campagne, teslatakedown.com, comportait des publications incendiaires et des accusations liant Musk au nazisme.

La représentante démocrate du Texas, Jasmine Crockett, a déclaré qu'elle voulait voir Musk « descendu » lors d'une diffusion en direct. L'ancien représentant de New York Jamaal Bowman a qualifié Musk de voleur et de nazi sur cnn. Le cofondateur du projet Lincoln, Rick Wilson, a écrit un article intitulé « Tuez Tesla, sauvez le pays » qui accusait Tesla de soutenir financièrement le fascisme. Le mouvement est devenu violent, avec au moins 80 cas signalés de vandalisme, d'incendie criminel et d'attaques contre des véhicules et des infrastructures dans tout le pays. Un site Web de divulgation de données personnelles a publié les informations personnelles des propriétaires de Tesla et a encouragé les « expressions créatives de protestation » avec un curseur en forme de cocktail Molotov sur sa carte.

L'action Tesla a perdu près de la moitié de sa valeur entre le sommet atteint en décembre 2024 et le début du mois d'avril. Le gouverneur du Minnesota et ancien candidat démocrate à la vice-présidence, Tim Walz, s'est moqué de cette baisse lors d'une réunion publique, bien que son État détienne 1,6 million d'actions Tesla dans son fonds de retraite, qui soutient les fonctionnaires tels que les enseignants et les secouristes, dont beaucoup sont des démocrates loyaux. La chute des actions de Tesla a coûté à ce seul fonds d'État environ 384 millions de dollars — non pas parce que la qualité de Tesla a baissé, mais parce que les gauchistes l'ont attaquée.

Protester contre le nettoyage des fraudes et des gaspillages du gouvernement reflète une pensée défaillante. Protester en essayant de détruire un constructeur automobile américain en raison d'un désaccord idéologique avec son PDG est un état pathologique plus avancé. Mais protester par des actes d'intimidation, de vandalisme, de sabotage, de violence et de destruction, cela est vraiment malsain !

Il semble qu'hier encore, conduire une Tesla signifiait que vous participiez à la lutte contre la menace civilisationnelle du réchauffement climatique. Mais aujourd'hui, on doit détruire Tesla pour combattre la menace civilisationnelle encore plus grande que représente […] la réduction de la bureaucratie. Cela défie la logique.

Et la façon de « résoudre » ce « problème » est de peindre à la bombe des symboles nazis sur les véhicules de parfaits inconnus — des gens qui pourraient en fait être des gauchistes qui ont acheté ces véhicules pour essayer de sauver la planète. C'est vraiment dingue.

À moins que vous ne soyez littéralement un membre du Parti communiste des États-Unis ou un fonctionnaire du gouvernement corrompu, qui pourrait être vraiment contrarié par les travaux de doge ? De nombreux éléments prouvent que nombre de ces manifestations n'étaient pas des éclats spontanés, mais des campagnes conçues, organisées et financées par des élites ayant à l'esprit des objectifs plus vastes et plus ouvertement communistes. L'argent politique a certainement pu déclencher et alimenter le feu. Mais heureusement pour la gauche, elle a un grand nombre de dévots qui vivent par l'émotion et l'impulsion et qui peuvent être entraînés dans toutes sortes d'inepties.

La même haine absurde de Tesla s'est ajoutée à un anti-Trumpisme déjà fervent et à un anti-américanisme croissant à l'échelle mondiale. À Londres, lors de la « journée d'action»  du 29 mars, des manifestants se sont rendus devant un kiosque d'exposition Tesla, accusant M. Musk de soutenir le fascisme. Des manifestations ont eu lieu en Finlande, en Norvège, en France et dans d'autres pays européens. Le mouvement « Tesla Takedown » a également pris de l'ampleur en Australie, en Nouvelle-Zélande et au Canada, où un concessionnaire automobile de Montréal a été vandalisé avec de la peinture rose. La raison pour laquelle ces dissidents se révoltent contre les efforts de Musk pour réduire le gaspillage fédéral aux États-Unis est un véritable mystère.

Tout cet épisode est un exemple frappant de l'illogisme, de l'incohérence et de l'autodestruction des croyances et des actions de la gauche. Ici, ils se sont pris au piège dans un réseau auto-contradictoire de ferveur idéologique, d'hypocrisie environnementale, de sentiment anti-capitaliste, de zèle socialiste, d'anti-Trumpisme fanatique, et d'un recours instinctif aux jurons et aux cris, à la violence et à la destruction. Voici l'idiotie. Regardez bien.

Régnez sur votre propre esprit

Il s'agit d'un exemple extrême d'un défaut de la vie moderne qui fait la une de l'actualité : des gens qui vivent par impulsion et par passion plutôt que par raison et par bon sens. Et la cause sous-jacente de cet illogisme autodestructeur nous infecte tous.

Réfléchissez à ce proverbe important : « Comme une ville forcée et sans murailles, ainsi est l'homme qui n'est pas maître de lui-même » (Proverbes 25 : 28). L'incapacité à maîtriser votre colère et à gouverner votre esprit vous rend vulnérable aux attaques.

Attaque venant de qui ? De nombreuses écritures parlent de puissances spirituelles maléfiques qui peuvent influencer votre esprit. Apocalypse 12 : 9 révèle la vérité alarmante qu'un « ancien serpent, appelé le diable et Satan […], celui qui séduit toute la terre. » Toute la terre — trompée par le diable ? Comment cela est-il possible ?

Éphésiens 2 : 2 appelle cet être malveillant « selon le prince de la puissance de l'air, de l'esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. »

« Si votre radio est réglée sur la bonne longueur d'onde, ou si votre télévision est réglée sur la bonne chaîne, le message du diffuseur passe clairement », a expliqué Herbert W. Armstrong dans Le mystère des siècles. « Satan, en tant que prince de la puissance de l'air, diffuse — non pas par des mots, des sons ou des images, mais par des attitudes, des humeurs, des impulsions. »

En fait, le diable règne sur le monde (2 Corinthiens 4 : 4). Il influence, trompe, affecte et détruit des êtres humains qui ne se doutent de rien, très souvent par le biais d'émotions irraisonnées et incontrôlées. Les personnes qui ne parviennent pas à régner sur leur propre esprit se rendent dangereusement susceptibles d'être attirées et poussées par le diable là où il le souhaite.

Et lorsque les gens rejettent Dieu et répudient les absolus moraux, comme le fait que les programmes gouvernementaux ne sont pas inviolables, ou que la haine viscérale des autres est une réaction inappropriée à un conflit d'idées, ou que détruire des biens est mal — ils s'ouvrent à une influence spirituelle encore plus maléfique.

Satan est un menteur et un meurtrier (Jean 8 : 44). Il est l'auteur de l'esprit de haine. On le voit clairement dans les vidéos de personnes déséquilibrées lançant des objets sur les véhicules d'inconnus, injuriant des gens qu'ils n'ont jamais rencontrés, bizarrement convaincus dans leurs esprits enfiévrés qu'ils améliorent la société en aidant à inverser une grave injustice dans la capitale du pays. Ils sont déconnectés de la réalité. Franchement, Satan les tient sous son emprise.

Vous devez vous protéger. « Soumettez-vous donc à Dieu ; Résistez au diable, et il fuira loin de vous. Approchez-vous de Dieu, et il s'approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs ; purifiez vos cœurs, hommes irrésolus » (Jacques 4 : 7-8).

Nettoyez vos propres gaspillages

Une dernière leçon. Pensez à la défiance de la gauche face à une tentative de bonne foi pour exposer les fraudes et éliminer les gaspillages. Contre quoi se battent-ils ? Pourquoi ?

Il est évident que certaines personnes aiment les choses telles qu'elles sont. Ceux qui s'enrichissent grâce à l'argent du contribuable ont certainement tout intérêt à bloquer doge. D'autres ont simplement une hostilité idéologique à l'égard de tout ce qui touche à Trump et trouveront des fautes peut importe ce que fait son administration.

Cette réticence à reconnaître ce qui est clairement une prodigalité et une chicanerie nuisibles, voire désastreuses, avec l'argent public, illustre bien la résistance commune, très humaine, à admettre l'erreur et à changer.

C'est le plus grand obstacle de notre nature humaine, telle qu'influencée par le diable, pour pouvoir « nettoyer nos mains et purifier nos cœurs », pour reconnaître le péché dans nos vies et nous soumettre vraiment à Dieu dans la repentance !

« Personne ne peut avoir le Saint-Esprit, qui seul peut ouvrir l'esprit humain à la compréhension de cette Parole de Dieu, sans une repentance complète et une croyance implicite en Christ ainsi que la croyance en ce qu'Il dit », a écrit M. Armstrong. « La repentance ne peut que suivre l'admission d'être dans l'erreur — d'avoir mal agi et d'avoir cru erronément. La chose la plus difficile pour tout être humain semble être d'admettre qu'il a tort — deconfesser une erreur de croyance et de conviction — de désapprendre la fausse connaissance ainsi que d'apprendre la vraie connaissance » (ibid. ; italiques ajoutés).

Chacun d'entre nous doit reconnaître que, tout comme le gouvernement américain, nous avons nous aussi dans nos têtes des gaspillages, des fraudes et des abus qui doivent être identifiés et exposés, puis réduits, éliminés, purgés !

Cela commence par un regard honnête sur nous-mêmes, aussi douloureux soit-il. Pour cela, nous avons besoin de l'aide de Dieu pour ouvrir nos yeux, car «  [t]outes les voies de l'homme sont droites à ses yeux ; mais celui qui pèse les cœurs, c'est l'Éternel » (Proverbes 21 : 2). Nous devons prier, comme le psalmiste : « Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ! Éprouve-moi, et connais mes pensées ! … Qui connaît ses égarements ? Pardonne-moi ceux que j'ignore. Préserve aussi ton serviteur des orgueilleux ; qu'ils ne dominent pas sur moi … » (Psaume 139 : 23 ; 19 : 13-14).

Ne commettez pas l'erreur du gauchiste en colère, en condamnant l'homme qui dévoile la maladie du corps politique et qui montre le chemin vers la santé. Acceptez toute correction que Dieu vous donne et agissez. La repentance signifie changer ce que vous trouvez mauvais et le résoudre. Dieu nous ordonne d'éliminer ce qui n'a pas sa place dans notre cœur (par exemple Jérémie 4 : 4).

C'est un processus miraculeux qui mène à la santé spirituelle et à la vie éternelle !