L’infiltration de la Grande-Bretagne par Rheinmetall

Depuis 16 ans, Rheinmetall s'est progressivement enraciné dans l'industrie de la défense du Royaume-Uni. Ce qui n'était au départ qu'une présence modeste s'est transformé en une vulnérabilité colossale pour la sécurité nationale. Ce risque est aujourd'hui amplifié par l'ascension rapide de Rheinmetall dans l'industrie européenne de la défense, ce qui soulève des questions urgentes quant à l'autonomie militaire de la Grande-Bretagne. Il s'agit d'un renversement complet de la réalité à laquelle l'Allemagne a été confrontée après sa défaite lors de la Seconde Guerre mondiale.

En 1945, le Premier ministre britannique Winston Churchill affirma que l'Allemagne devait subir un « désarmement et une démilitarisation complets […] et l'élimination ou le contrôle de toute l'industrie allemande susceptible d'être utilisée pour la production militaire ».

Rheinmetall était l'une des entreprises à démanteler. « Pourtant, Rheinmetall n'a cessé de produire des armes que pendant une courte période », a expliqué le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, dans son article, « Émerger de la clandestinité ». « Dans les années 1950, sa branche militaire fut ressuscitée. Elle augmenta ensuite ses exportations pour devenir progressivement une puissance industrielle. Aujourd'hui, elle se prépare à armer une superpuissance européenne dirigée par l'Allemagne ! »

La loyauté absolue de Rheinmetall envers sa patrie ne fait aucun doute, ce qui rend son infiltration en Grande-Bretagne d'autant plus préoccupante.

Infiltration

En 2009, la société Rheinmetall Defense UK Limited a été créée dans le but déclaré de « renforcer les capacités des forces armées britanniques ». Depuis lors, Rheinmetall est devenu un élément essentiel de la capacité de défense du Royaume-Uni.

En 2019, l'entreprise de défense britannique BAE Systems a vendu une part de contrôle de 55 pour cent de sa division Land UK à Rheinmetall.

Le site Defense News a écrit à l'époque :

Les activités de BAE dans le domaine des véhicules blindés au Royaume-Uni sont en déclin depuis des années, en partie parce que le gouvernement a lancé des appels d'offres ouverts visant essentiellement à briser l'emprise de l'entreprise britannique sur le marché. Cette stratégie a modifié le paysage de l'industrie britannique. Le dernier accord de coentreprise place effectivement le contrôle de l'ensemble des capacités britanniques de conception et de fabrication de véhicules blindés dans des mains étrangères, et Rheinmetall rejoint General Dynamics et Lockheed Martin en tant que principaux acteurs du secteur britannique.

Considérez cette folie : le gouvernement britannique a mis fin à la mainmise de BAE sur le marché et a invité un ennemi de la Seconde Guerre mondiale à entrer, qui domine désormais le marché européen. Le cours de l'action de Rheinmetall a été multiplié par 20 depuis 2022.

C'est d'autant plus remarquable si l'on considère l'histoire de BAE Systems. Comme l'a écrit Richard Palmer, directeur adjoint de la rédaction de la Trompette, en 2012 :

BAE est légendaire. Les noms des avions fabriqués par les entreprises qui ont fusionné pour former le conglomérat ont marqué l'esprit de générations de jeunes garçons : le Sopwith Camel, le De Havilland Mosquito, le Hawker Hurricane, le Harrier et le plus légendaire des avions britanniques, le Supermarine Spitfire.

Il y a un peu plus de 60 ans, le Spitfire et le Hurricane ont été utilisés pour sauver la Grande-Bretagne. Ces deux avions ont privé l'Allemagne de la supériorité aérienne dont elle avait besoin pour lancer une invasion. Aujourd'hui, la Grande-Bretagne envisage de céder à un conglomérat étranger l'entreprise qui lui a sauvé la vie.

En 1999, British Aerospace a fusionné avec Marconi Electronic Systems pour former BAE Systems. Marconi Electronic Systems a également contribué à repousser l'Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale. Mais aujourd'hui, l'ennemi de la Grande-Bretagne de la Seconde Guerre mondiale est en train de mettre fin à cette histoire par une infiltration bien calculée.

Vital pour la sécurité nationale du Royaume-Uni

Le site web de Rheinmetall indique que l'entreprise travaille en « étroite collaboration avec le ministère britannique de la Défense ». Il affirme faire preuve d'un « engagement à long terme pour l'avenir de la défense britannique tout en continuant à prendre ses responsabilités dans un monde en mutation ».

Considérez les implications pratiques. Rheinmetall s'associe à BAE pour livrer à l'armée britannique des blindés Boxer et des chars Challenger 3, « les chars les plus létaux d'Europe ». La société est ainsi responsable des systèmes de défense de la Grande-Bretagne en cas d'invasion terrestre et a accès à certains des systèmes d'armement les plus importants du pays.

Après que le ministère britannique de la Défense a annoncé son intention d'acheter davantage de véhicules blindés Boxer le 7 juin 2021, le PDG de Rheinmetall, Armin Papperger, a déclaré : « Nous sommes fiers d'assumer la responsabilité de l'un des plus importants programmes d'armement de l'armée britannique dans ce berceau de la fabrication de véhicules de combat britanniques. »

Après la présentation du premier véhicule Boxer de fabrication britannique en janvier, Maria Eagle, ministre des Achats et de l'Industrie de la défense, a déclaré : « C'est avec plaisir que nous avons dévoilé le premier Boxer entièrement fabriqué en Grande-Bretagne, qui témoigne de l'expertise et de l'innovation de l'industrie de défense britannique en plein essor. »

John Abunassar, directeur général de Rheinmetall au Royaume-Uni, a ajouté : « Le dévoilement du premier Boxer fabriqué au Royaume-Uni est un moment historique pour l'industrie de la défense britannique. Il ne symbolise pas seulement le retour de la production de véhicules blindés sur le sol britannique, mais souligne également l'engagement de Rheinmetall à fournir une capacité souveraine, une innovation et une prospérité économique au Royaume-Uni. Le Boxer est plus qu'un véhicule : il s'agit d'une force qui permettra à l'armée britannique d'être prête à relever les défis de demain tout en offrant des avantages concrets dès aujourd'hui. »

En mars 2024, Rheinmetall a ouvert son premier siège de division en dehors de l'Allemagne : Rheinmetall House à Bristol, en Angleterre. Le nouveau siège comprend un centre de collaboration et d'innovation, coordonnant les sites de Londres, Telford, Newcastle, Bovington et l'île de Wight.

Pas à pas, Rheinmetall devient partie intégrante de la défense britannique.

Le 23 octobre 2024, la Grande-Bretagne et l'Allemagne ont signé l'accord historique de Trinity House qui a ouvert la voie à une nouvelle usine de fabrication de canons d'artillerie de Rheinmetall au Royaume-Uni. Le gouvernement britannique a souligné que c'était la première fois en dix ans que des canons d'artillerie étaient fabriqués en Grande-Bretagne.

En mai, il a été annoncé que Rheinmetall avait choisi Telford, en Angleterre, pour implanter l'usine. Le site internet de Rheinmetall déclare que l’installation « soutiendra directement la structure des forces et la préparation future de l’armée pour les conflits modernes ».

« Ce n’est pas seulement un investissement, cela fait passer un message », a déclaré Papperger. « Nous livrons l’infrastructure, la technologie et l’ambition de placer le Royaume-Uni à l’avant-garde de la fabrication de défense mondiale. Le site étant désormais confirmé et les équipements essentiels déjà commandés, Rheinmetall avance à grands pas pour faire de sa vision une réalité. »

Le communiqué de presse conclut : « Il s'agit de bien plus qu'une simple installation. Il s'agit d'une base pour l'avenir de la défense britannique. » Pourtant, personne ne semble s'inquiéter du fait que le Royaume-Uni confie sa sécurité nationale à Rheinmetall.

L'on pourrait dire, Puisque les Britanniques conduisent encore les chars, le risque pour la sécurité nationale est minime. Toutefois, dans le monde de la numérisation et de la cyberguerre, ce raisonnement pourrait s'avérer fatal. Qui peut garantir que ces chars rouleront si l'Allemagne attaque à nouveau la Grande-Bretagne ?

Mais il y a pire. Dans certains cas, les Britanniques ne conduisent même pas les chars.

En coopération avec Rheinmetall, le ministère britannique de la Défense expérimente des véhicules sans pilote. En 2022, l'armée britannique a commandé quatre Mission Master SP de Rheinmetall destinés à la surveillance, et trois destinés au transport d'équipements. Auparavant, le Royaume-Uni avait acheté huit Mission Master développés par Rheinmetall Canada.

Ces véhicules sont conçus pour fonctionner en « meute ». Le site web de Rheinmetall explique :

La meute est composée d'une équipe de véhicules Mission Master qui travaillent ensemble pour accomplir des missions allant de la surveillance à la désignation de cibles. Les unités communiquent entre elles grâce à leurs capacités d'intelligence artificielle avancée afin de maintenir une bonne connaissance de la situation. La meute est gérée à distance par un seul opérateur, qui peut ainsi se concentrer sur le succès de la mission plutôt que sur les tâches individuelles des véhicules terrestres sans pilote. Cette capacité unique est rendue possible par le logiciel de commandement et de contrôle Rheinmetall.

Le succès de l'offre de Rheinmetall Canada pour Spiral 3 est une nouvelle preuve de la confiance que l'armée britannique accorde à la branche canadienne du groupe Rheinmetall, l'un des principaux fournisseurs européens de matériel de défense.

D'autres versions des véhicules Mission Master comprennent la reconnaissance armée et l'appui-feu. Si le Royaume-Uni est satisfait de la phase actuelle, il pourrait bientôt déployer une meute pour défendre son territoire.

Celui qui contrôle l'IA de cette meute est la même entreprise qui a juré de se venger de la Grande-Bretagne lorsque la défaite s'est approchée lors de la Seconde Guerre mondiale. M. Flurry a expliqué :

Vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, les dirigeants nazis et les industriels se sont réunis pour se préparer à une perte militaire inévitable. Un espion français a assisté à l'une de ces réunions et en a divulgué les détails aux Alliés. La réunion s'est tenue le 10 août 1944 à l'hôtel Rotes Haus de Strasbourg, en France. Un représentant de Rheinmetall figurait parmi les dirigeants industriels présents. […]

Ce n'est qu'en 1996, après la remilitarisation et la réunification de l'Allemagne, que les États-Unis ont déclassifié ces informations. À ce stade, la plupart du monde ne s'en souciait plus. […]

Notez ce que le Daily Mail britannique a écrit à ce sujet en 2009 : « Le papier est vieux et fragile, les lettres dactylographiées s'effacent lentement. Mais le rapport EW-Pa 128 des services de renseignement militaires américains est aussi effrayant aujourd'hui que le jour où il a été rédigé, en novembre 1944. »

En effet, cela fait froid dans le dos ! Et c'est encore plus vrai si vous comprenez que ces plans secrets ont été méticuleusement exécutés et qu'ils sont sur le point d'affecter notre monde entier  ! Pourquoi les médias n'en parlent-ils pas ?

Le jour après la capitulation de l'Allemagne dans la Seconde Guerre mondiale, Herbert W. Armstrong a averti : « Nous ne comprenons pas la planification minutieuse allemande. Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, ils ont envisagé la possibilité de perdre ce deuxième tour, tout comme ils ont perdu le premier. Et ils ont soigneusement, méthodiquement planifié, dans une telle éventualité, le troisième tour, la Troisième Guerre mondiale ! »

Si la Grande-Bretagne faisait face à la vérité, elle verrait qu'elle a ouvert la porte à un ennemi assoiffé de sang. Cette vérité n'est pas seulement basée sur une réunion secrète, mais sur la parole certaine de la prophétie biblique.

Dans une prophétie du temps de la fin dans Ésaïe 10, Dieu qualifie les Assyriens — l'Allemagne moderne — de Son fléau correctif pour punir les nations modernes d'Israël, y compris le Royaume-Uni. (Demandez une copie gratuite de notre livre, Les Anglo-Saxons selon la prophétie, pour preuve.) Le verset 6 révèle que l'Allemagne les foulera « comme la boue des rues ».

La Bible révèle que cette invasion militaire sera précédée d'une trahison colossale. Dans la prophétie, Éphraïm se réfère au Royaume-Uni moderne ; il existe de nombreuses prophéties sur son trahison par une puissance qui serait un allié. « Éphraïm vit son mal, et Juda ses plaies ; Éphraïm se rend en Assyrie, et s’adresse au roi Jareb ; mais ce roi ne pourra ni vous guérir, ni porter remède à vos plaies » (Osée 5 : 13).

Alors que les crises s'intensifient, la Grande-Bretagne fera confiance à l'Allemagne et à son industrie militaire. Dans son article de 2012, « Germany Is Betraying Britain—Again », M. Flurry a écrit :

L'Amérique et la Grande-Bretagne se sont convaincues qu'elles ont une merveilleuse amitié avec les Allemands. Mais est-ce vrai ? Si vous voyez ce qui vient d'arriver à la Grande-Bretagne, vous savez que ce n'est pas vrai !

Le verset 9 [d'Ézéchiel 23] révèle le résultat terrifiant de cette relation immorale : « C'est pourquoi je l'ai livrée [Ohola, qui représente l'Amérique et la Grande-Bretagne] entre les mains de ses amants, entre les mains des Assyriens [l'Allemagne], pour lesquels elle s'était enflammée. »

Dans une certaine mesure, c'est déjà ce qui s'est passé au Royaume-Uni. Or, regardez alors que cette prophétie s'accomplit complètement : la situation est sur le point de s'aggraver considérablement.

Churchill mettait souvent en garde contre les attaques surprises de l'Allemagne, mais la prophétie révèle que la plus grande attaque est encore à venir. Malgré l'histoire de l'Allemagne, le monde sera pris au dépourvu.

Ésaïe 10 : 5 révèle que Dieu utilise l'Allemagne pour corriger son peuple pécheur. Par ces événements, Dieu amènera toute l'humanité à la repentance. Cette vérité est expliquée dans le livre de M. Armstrong, Les Anglo-Saxons selon la prophétie.