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L’Iran menace de « la mère de toutes les guerres »

IRANIAN PRESIDENCY /HANDOUT/ANADOLU AGENCY/GETTY IMAGES

L’Iran menace de « la mère de toutes les guerres »

Les paroles de la République islamique intimident autant que ses actions.

Le président iranien Hassan Rouhani a menacé les États-Unis de « la mère de toutes les guerres » si l’administration de Donald Trump maintient ses dures sanctions économiques contre l’Iran. Rouhani a dit, lors d’un rassemblement avec des diplomates, dimanche dernier, que le gouvernement américain n’est « pas en bonne position pour inciter la nation iranienne à se soulever contre la sécurité et les intérêts de l’Iran », une référence apparente au soutien américain aux Iraniens qui protestent contre le régime.

« L’Amérique doit bien comprendre que la paix avec l’Iran est la mère de toutes les paix », a dit Rouhani faisant allusion à l’accord nucléaire qui est largement (cependant, faussement), considéré comme la seule façon d’arrêter l’Iran dans son acquisition d’armes nucléaires. Il a ajouté : « La guerre avec l’Iran est la mère de toutes les guerres … M. Trump, ne jouez pas avec la queue du lion, sinon vous le regretterez éternellement. »

Rouhani a également renouvelé ses menaces antérieures de perturbation du transport mondial dans le détroit d’Ormuz, disant que l’Iran a été « le garant de la sécurité de la voie navigable régionale, à travers l’histoire ». Ses menaces ont été reprises et explicitées par un haut fonctionnaire militaire iranien qui a dit : « La région du détroit d’Ormuz doit être sûre pour tous ou incertaine pour tous. »

Le président américain Donald Trump a répondu par une de ses propres menaces sur Twitter. Naturellement, et malheureusement, les nouvelles de la menace « explosive » de Trump ont couvert les menaces de Rouhani—le président supposément « modéré » de l’Iran.

Une semaine plus tôt, l’Organisation pour l’énergie atomique de l’Iran avait menacé d’augmenter ses activités nucléaires si l’Europe ne réussissait pas à sauver le Plan d’action global commun (PAGC) pour un accord nucléaire, et ne fournissait pas à Téhéran des garanties économiques. Le 17 juillet, Behrouz Kamalvandi, porte-parole de l’Organisation pour l’énergie atomique, a dit : « Nous avons, bien sûr, adopté des mesures afin de préparer le terrain pour, en fin de compte, augmenter le niveau d’enrichissement [d’uranium] si c’est nécessaire, et si les négociations avec les Européens échouent. … Prenant en considération tous les scénarios, nous nous préparons. »

L’administration du président Trump s’est retirée de l’accord nucléaire avec l’Iran, en mai dernier, parce que, entre autres problèmes, elle craint que l’accord ne mène inévitablement à un Iran doté du nucléaire. Mais l’Europe—particulièrement l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne—a essayé de sauvegarder l’accord parce qu’elle craint que mettre un veto à l’accord ne mène inévitablement, également, à un Iran doté du nucléaire.

Le même jour que Kamalvandi a fait son annonce, le Conseil européen « a approuvé la mise à jour de l’annexe du statut bloquant l’accord nucléaire avec l’Iran », selon le chef de la politique étrangère de l’Union européenne, Federica Mogherini. Ce statut de blocage interdit aux sociétés de l’UE de se conformer aux sanctions économiques américaines contre l’Iran, et protège celles qui travaillent avec le régime iranien contre des implications légales. Jusqu’ici, les dirigeants iraniens ont considéré les propositions de l’Europe et les garanties économiques comme insuffisantes, et ont indiqué qu’ils abandonneront l’accord à moins que l’Europe ne fasse de nouvelles concessions.

Le 18 juillet, le chef de l’Organisation pour l’énergie atomique, Ali Akbar Salehi, a annoncé que depuis l’accord nucléaire de 2015, l’Iran avait doublé sa réserve d’uranium brut passant d’environ 500 tonnes à environ 950 tonnes. Il a également annoncé que la nouvelle usine de l’Iran pour la production de centrifugeuses pour l’enrichissement d’uranium avait commencé à fonctionner avec un taux s’élevant jusqu’à 60 centrifugeuses par jour. Il a dit que, dans environ 10 mois, l’Iran atteindra le but fixé par le Guide suprême, l’Ayatollah Ali Khamenei, consistant à faire fonctionner 190 000 centrifugeuses.

Alors que les dirigeants iraniens pourraient observer l’accord sur le nucléaire à la lettre, et limiter l’enrichissement de l’uranium à 3,67 pour cent—pour le moment, de manière claire, ils prennent « en considération tous les scénarios » et « se préparent » à la capacité d’atteindre 90 pour cent d’enrichissement, leur permettant de construire des bombes nucléaires.

À la suite de l’échange récent de menaces entre les États-Unis et l’Iran, le ministre allemand des Affaires étrangères, Christofer Burger, a appelé à un « désarmement rhétorique », et a dit que « les menaces de force militaire » de l’un ou l’autre côté « ne sont jamais efficaces ».

Les actions passées et présentes de l’Iran—et la prophétie biblique—nous informent sur les menaces qui se démontreront les moins efficaces. L’Iran menace continuellement les États-Unis et l’Europe avec la force militaire. Le Washington Institute for Near East Policy [un institut qui prône une politique moyen-orientale] a récemment écrit :

L’Iran a indiqué que le retrait américain de l’accord sur le nucléaire pourrait l’inciter à accélérer l’assemblage de composants pour des centrifugeuses et à reprendre la production d’hexafluorure d’uranium pour l’enrichissement—des activités qui ne violent pas l’accord sur le nucléaire, mais qui inspirent la crainte que Téhéran puisse finalement le faire. Le régime pourrait, également, accélérer sa production de missiles balistiques dont la gamme excède sa limite autoproclamée de 2 000 kilomètres. (Il a annoncé cette limite, en 2011, comme un geste pour l’Europe, mais a depuis lors testé un système de plus grande portée, le Khoramshahr, et a menacé de dépasser cette portée si l’Europe menace l’Iran.)

La menace de l’Iran vis-à-vis de l’Europe augmentera grandement au moment où l’Iran aura la capacité de monter des têtes nucléaires sur ces missiles.

Daniel 11 : 40 décrit quelque chose apparenté à une « mère de toutes les guerres »—non pas entre les États-Unis et l’Iran, mais entre une puissance européenne menée par l’Allemagne et l’Islam radical mené par l’Iran. La description par la Bible de cette guerre épique dit que la puissance européenne « fondra sur lui [l’Iran et ses alliés] comme une tempête, avec des chars et des cavaliers, et avec de nombreux navires ; il s’avancera dans les terres, se répandra comme un torrent et débordera ».

Lisez-en davantage sur cet affrontement dans la brochure gratuite, Le roi du Sud , écrite par Gerald Flurry, le rédacteur en chef de la Trompette. 

Kos Fr Bo