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L'Iran propose un nouvel accord nucléaire

MIKHAIL JAPARIDZE/TASS/GETTY IMAGES

L'Iran propose un nouvel accord nucléaire

Le ministre des Affaires étrangères parle de compromis, alors que son gouvernement enrichit de l'uranium.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré le 24 septembre que les discussions sur un nouvel accord nucléaire iranien allaient reprendre « très bientôt ». Il a critiqué les États-Unis pour ce qu'il a appelé des « messages contradictoires » et l'absence « d'actions positives », et a appelé les États-Unis à « montrer leurs véritables intentions » en débloquant 10 milliards de dollars d'actifs iraniens.

Mais l'Iran est-il intéressé à conclure un nouvel accord pour limiter son programme nucléaire ?

En 2015, l'Iran a signé le plan d'action compréhensif conjoint avec les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France, la Russie, la Chine et l'Allemagne. Cet accord nucléaire limitait l'Iran à la production d'uranium à un taux d'enrichissement de 3,7 pour cent, suffisant pour une centrale nucléaire, mais loin d'être suffisant pour une bombe. Après que le président américain Donald Trump s'est retiré de l'accord en 2018 et a rétabli les sanctions, l'Iran a porté son enrichissement à 20 pour cent, un seuil au-delà duquel un enrichissement supplémentaire devient de plus en plus facile. L'Agence internationale de l'énergie atomique a vérifié dans un rapport que l'Iran est désormais capable d'enrichir de l'uranium à 60 pour cent. Selon Haaretz, au début du mois de septembre, « l'Iran peut, s'il le décide, pousser ce taux jusqu'à 99 pour cent et produire suffisamment de matière pour une bombe en un mois ».

Lorsque l'accord nucléaire a été mis en œuvre le 16 janvier 2016, le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, l'a qualifié de « la pire gaffe de politique étrangère de l'histoire américaine ». L'accord a levé les sanctions contre l'Iran et libéré 100 milliards de dollars d'actifs gelés, sans rien donner de significatif en retour aux États-Unis et à l'Union européenne.

« L'Iran n'a rien changé à ses politiques d'agression, de subversion et de parrainage du terrorisme », écrit M. Flurry. « Il n'a même pas dit qu'il allait se réformer dans aucun de ces domaines ! Sans céder sur quoi que ce soit, l'Iran a reçu tout ce dont il avait besoin pour accélérer considérablement sa course vers l'obtention de la bombe nucléaire. »

Bien que l'accord nucléaire ait limité le niveau d'enrichissement de l'uranium et la quantité que l'Iran est autorisé à posséder, ces limites expirent en 2031. Au mieux, l'accord retarde de quelques années la possession d'une bombe par l'Iran tout en lui donnant accès à des milliards de dollars qu'il peut utiliser à sa guise. Mais cela suppose que l'Iran décide de tenir sa promesse. « L'Iran va-t-il tricher ? » a demandé M. Flurry. « L'histoire dit que oui. Quand n'a-t-il pas triché après avoir conclu un accord important avec l'Occident ? Toute personne de bon sens sait que l'on ne négocie pas avec des nations qui aspirent à votre destruction. »

Cinq ans plus tard, l'Iran est encore plus près de mettre au point une bombe. Son désir déclaré de signer un nouvel accord nucléaire ne signifie pas qu'il souhaite la paix. Comme l'a écrit M. Flurry, « l'Iran savoure l'idée de déclencher la troisième guerre mondiale ! »

Le prophète Daniel a écrit que « Au temps de la fin, le roi du midi [du Sud] se heurtera contre [le roi du Nord] » (Daniel 11 : 40). M. Flurry a montré que le roi du Sud est l'Islam radical, dirigé par l'Iran. L'Iran dirige cette poussée. « Le roi du Nord est un empire européen dirigé par l'Allemagne. Qu'est-ce qui pourrait permettre à l'Iran de pousser l'Allemagne plus loin qu'un arsenal d'armes nucléaires ? » a demandé M. Flurry.

Alors que l'Iran se rapproche de la fabrication de la bombe, nous nous rapprochons de l'accomplissement de ces prophéties cruciales. Pour mieux comprendre où mèneront les actions de l'Iran, demandez un exemplaire gratuit de la brochure de M. Flurry intitulée Le roi du sud.

Fr Kos