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L’UE s’installe dans la Silicon Valley

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen [JOHANNA GERON/POOL/AFP VIA GETTY IMAGES]

L’UE s’installe dans la Silicon Valley

L’Europe est bien placée pour contrôler l’avenir de l’Internet.

La Commission européenne s’apprête à ouvrir un bureau à San Francisco en Californie, dont la mission sera de veiller au respect des lois de l’Union européenne relatives à l’Internet et aux données, selon un Conseil des affaires étrangères tenu le 18 juillet. Ce sera le deuxième bureau de l’UE aux États-Unis et représente une autre étape cruciale pour le contrôle européen de l’Internet—et de l’avenir.

Le nouveau bureau est situé à un endroit stratégique. Basé à San Francisco, il se trouve dans la « Silicon Valley », qui abrite les plus grandes entreprises technologiques américaines. Selon Euractiv, c’est la première fois que l’UE ouvre un deuxième bureau dans le même pays. Il sera placé sous la direction d’une délégation de l’UE basée à Washington, D.C. Ce bureau, à son tour, est sous l’autorité du Service européen pour l’action extérieure, l’organisation diplomatique de l’Europe. La proximité des entreprises technologiques n’est pas la seule raison pour laquelle l’UE a choisi la Californie. Gerard de Graaf, chef du bureau de San Francisco, a déclaré au Wall Street Journal que « la Californie a souvent été un pionnier aux États-Unis. Il est difficile de faire adopter quoi que ce soit à Washington, D.C. » Il aurait l’intention de se rendre à l’assemblée législative dans l’État de Sacramento pour rencontrer les législateurs, expliquer les règles de l’UE et travailler à comprendre celles de l’État.

La réglementation des technologies est « le domaine dans lequel l’Europe veut se distinguer et être un leader », a déclaré Christian Borggreen, chef du bureau de Bruxelles pour la Computer & Communications Industry Association [Association de l’industrie informatique et des communications]. Le nouveau bureau, qui s’ouvrira le 1er septembre, donnera à l’UE l’influence nécessaire pour y parvenir en plaçant son personnel au cœur de l’industrie technologique américaine.

De nouvelles lois soutiennent également les efforts de l’Europe. « Pour la toute première fois, la Commission européenne va devenir le superviseur des ‘gardiens’ et des très grandes plateformes et moteurs de recherche en ligne », a déclaré Thierry Breton, le commissaire européen chargé du marché intérieur. Ces « gardiens » comprennent Microsoft, Apple, Google et d’autres grandes entreprises technologiques. Elles sont soumises à la loi sur les marchés numériques, adoptée par le Parlement européen le 5 juillet, qui réglemente la manière dont ces entreprises se font concurrence et se promeuvent sur le marché. Des seuils financiers spécifiques qualifient une entreprise comme gardien. Toutefois, la Commission se réserve le droit d’identifier toute entreprise comme telle sur la base de mesures uniquement « qualitatives ». « La Commission peut lancer une enquête pour évaluer plus en détail la situation spécifique d’une entreprise donnée et décider d’identifier néanmoins l’entreprise comme un gardien sur la base d’une évaluation qualitative, même si elle n’atteint pas les seuils quantitatifs », indique la Commission européenne. Une autre loi clé est la loi sur les services numériques. Cela permet aux utilisateurs de signaler les biens, services ou contenus illégaux trouvés en ligne, et oblige à la traçabilité des achats en ligne.

Le bureau joue un rôle important dans la projection de puissance de l’Europe. Le Conseil de l’Union européenne a publié le 18 juillet un rapport indiquant que, compte tenu de la « géopolitique des technologies émergentes », les dirigeants de l’UE et les États membres devraient « veiller à ce que la diplomatie numérique devienne une composante essentielle et une partie intégrante de l’action extérieure de l’UE ».

La technologie est devenue un outil géopolitique, et l’UE est une force avec laquelle il faut compter.

Dans « L’Allemagne prend le contrôle de l’Internet  », le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, écrit :

L’Union européenne travaille pour gagner le contrôle de l’Internet. Elle a déjà fait d’importants progrès dans cet effort. Beaucoup de gens, y compris plusieurs dirigeants d’entreprises d’envergure en Amérique et des représentants du gouvernement, sont profondément préoccupés.

Grâce à des textes de lois, l’UE dispose maintenant d’une influence extraordinaire dans les foyers des internautes et au sein de chaque société et des gouvernements sur Terre. L’UE mène une campagne d’impérialisme technologique, et la plupart des gens ne le savent même pas !

Bien qu’une bonne partie de ces lois ait été créée par l’UE, la source ultime de cet effort global visant à saper la domination des États-Unis sur l’industrie technologique et le contrôle de l’Internet, est l’Allemagne.

L’Allemagne est la force motrice de l’Union européenne. Peut-on lui confier l’autorité de réglementer l’Internet ? Nombreux sont ceux qui affirment que l’Allemagne est réformée, qu’elle est consciente de ses erreurs et qu’elle ne répétera jamais les erreurs de son passé, qui ont conduit le monde à la guerre à deux reprises. En apparence, l’Allemagne semble démocratique et prospère. Elle a connu relativement peu de changements de gouvernement. Pourtant, la Trompette a averti depuis le début que, comme les crises financières et autres s’aggravent, l’Allemagne se tournera vers un homme fort pour trouver des réponses. Pourquoi cette prédiction ?

Le livre de l’Apocalypse décrit un empire dont il est prophétisé qu’il s’élèvera et tombera sept fois (Apocalypse 17 : 10). L’histoire montre que le Saint Empire romain s’est levé et est tombé six fois. La dernière résurrection de cet empire, dirigé par l’Allemagne, se produit actuellement. Notre brochure gratuite Qui est, ou qu’est-ce que, la bête prophétique ? fait correspondre les six dernières résurrections avec leurs dates historiques et montre ce à quoi il faut s’attendre dans un avenir proche.

« Les ambitions de l’Allemagne pour l’Internet devraient concerner tout le monde, même ceux qui n’ont pas d’ordinateur », poursuit M. Flurry. « Le comportement de l’UE sur cette question expose la nature dictatoriale de cette entité dominée par l’Allemagne. Nous assistons vraiment à la manifestation de l'esprit du Saint Empire romain dans le monde de la technologie. La septième et finale résurrection bibliquement prophétisée de cet empire veut contrôler l'Internet ! »

Selon Apocalypse 17 : 10, cet empire ne durera que « peu de temps ». Cependant, la Bible avertit que cet empire éphémère plongera le monde dans une souffrance si intense que « si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé [vivant] » (Matthieu 24 : 22). Il ne peut s’agir que d’une guerre nucléaire.

Puisqu’il est prophétisé que cet empire infligera une telle destruction, ce serait une erreur d’ignorer les signes de son ascension. L’un de ces signes est le pouvoir diplomatique et réglementaire qu’il exerce actuellement. M. Flurry a reconnu la création du Service européen pour l’action extérieure, qui guide désormais le bureau européen de la Silicon Valley, comme un tournant majeur pour l’Europe, écrivant qu’elle a « officialisé le Saint Empire romain ».

Pour voir la poussée de l’Europe en faveur de la régulation de l’Internet dans son contexte plus large, lisez « L’Allemagne prend le contrôle de l’Internet  », par M. Flurry.

Fr Wwb