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L'Union européenne fait un pas de plus vers une armée unifiée

FREDERICK FLORIN/AFP/GETTY IMAGES

L'Union européenne fait un pas de plus vers une armée unifiée

De nouveaux plans pour renforcer les forces frontalières de l’Europe

L’Europe doit élargir radicalement sa force européenne de garde-frontière et de garde-côte, a déclaré le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, lors de son discours sur l'état de l'Union prononcé le 12 septembre.

Il a pour objectif de dépenser 1,3 milliard d'euros pour ajouter 10,000 gardes-frontières supplémentaires d'ici 2020.

Le corps européen de garde-frontières et de garde-côtes a été établi en 2016 et compte 1,500 membres. Les propositions initiales estimaient que la force passerait à 10,000 d’ici 2027, mais la proposition de Juncker accélère ce calendrier de sept ans.

Les pouvoirs qui doivent être détenus par cette force proposée sont particulièrement remarquables. Elle fonctionnera avec des pouvoirs exécutifs et son propre équipement, se déployant « n’importe où et à tout moment » le long des frontières extérieures de l’Union européenne ainsi que dans les pays non membres de l'UE. Son équipement doit inclure « des navires, des avions et des véhicules, disponibles pour être déployés à tout moment et pour toutes opérations nécessaires ».

Les nombreuses responsabilités de cette force frontalière comprennent le pouvoir de procéder à des vérifications d'identité, d'autoriser ou de refuser l'entrée aux frontières, d'estampiller les documents de voyage, ainsi que de patrouiller et d'intercepter les passages frontaliers illégaux. La force aura également le pouvoir de mettre en œuvre le retour forcé de certaines personnes.

L'UE prétend que cette force fonctionnera sous le commandement de l'État membre dans lequel elle se trouve. Pourtant, dans le même temps, l'Union indique toutefois que, lorsque ses intérêts l'exigent, la force peut intervenir d'urgence même sans l'approbation de l'État où elle intervient.

La proposition souligne que de telles mesures d'urgence ne devraient se produire que dans « un esprit de coopération », mais cela ne change en rien au fait que l'UE veut que sa force armée frontalière amasse une puissance considérable et inquiétante.

« Nous ne pouvons pas continuer à nous quereller pour trouver des solutions ad-hoc chaque fois qu'un nouveau navire arrive », a déclaré Juncker dans son discours. « La solidarité temporaire ne suffit pas. Nous avons besoin d'une solidarité durable—aujourd'hui et pour toujours ».

« L’ordre international qui a si bien servi les Européens après la Seconde Guerre mondiale est de plus en plus remis en question », a-t-il poursuivi. « Dans le monde d’aujourd’hui, l’Europe ne peut plus être certaine que les paroles prononcées hier peuvent encore être fiables aujourd'hui. Que les anciennes alliances peuvent apparaître différemment demain ».

En un mot, le discours du Président de la Commission européenne sur l'état de l'Union a ouvertement mis en doute la fiabilité des États-Unis en tant qu'allié, et plaidait en faveur d'une solution qui implique un gouvernement central européen plus puissant, mettant en place une force frontalière plus forte et la déployant dans les États membres de l'UE indépendamment de leur consentement.

Dans un article publié au début de l'année et intitulé “Est-ce que la force frontalière européenne est sur le point de devenir son armée ? ” la Trompette écrivait :

Elle peut envoyer ses soldats, même si le pays où ils vont ne veut pas le déploiement. Les pays de l'UE abandonnent le droit légal d'avoir le monopole de la force à l'intérieur de leurs propres frontières. Pour la première fois, il y aura une force militaire paneuropéenne ayant le droit d'aller n'importe où dans l'Union.

Herbert W. Armstrong a mis en garde contre cette union militaire pendant des décennies. En mai 1953, il écrivit que « 10 nations puissantes européennes vont unir leurs forces ». En août 1978, il a prévenu : « Les Européens sont beaucoup plus inquiets pour leur sécurité en s'appuyant sur la puissance militaire des États-Unis pour les protéger que les Américains ne s'en rendent compte ! ...

« Les Européens veulent leur propre puissance militaire unie ! Ils savent qu'une union politique de l'Europe produirait une troisième puissance mondiale importante, aussi forte que celle des États-Unis ou de l'URSS—possiblement plus forte ! »

Dans le même article de mai 2018, laTrompette.fr a écrit :

M. Armstrong a basé ses prophéties sur les Écritures dans Daniel 2 et 7 et Apocalypse 13 et 17. Celles-ci décrivent une puissance européenne composée de 10 nations ou groupes de nations qui apparaîtraient en ce temps de la fin. Apocalypse 17 dit que ces rois ont « un même dessein [ou une même pensée] » (verset 13) et ils « combattront » (verset 14).

Beaucoup d'autres passages mettent en garde contre une grande puissance qui fait la guerre en ce temps de la fin.

Pour mieux comprendre comment cette armée unifiée de l'Union européenne est intégrée dans la prophétie biblique, lisez “Pourquoi la Trompette surveille la poussée de l'Europe vers une armée unifiée ” et commandez votre exemplaire gratuit de Qui est, ou qu'est-ce que, la bête prophétique ? , par Herbert W. Armstrong. 

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