La Corée du Sud à l’Amérique : Donnez-nous des armes nucléaires ou nous construirons les nôtres

La Corée du Sud pourrait développer ses propres armes nucléaires si la menace de la Corée du Nord devient plus sérieuse, a déclaré le président sud-coréen Yoon Suk-yeol le 11 janvier.

La menace nucléaire nord-coréenne n’est plus seulement une menace pour la Corée du Sud ou une question de simple protection de la République de Corée par les États-Unis. […] Si la question devient plus sérieuse, nous pourrions acquérir nos propres armes nucléaires, par exemple en déployant des armes nucléaires tactiques ici en République de Corée.
—Yoon Suk-yeol

Une politique inefficace : Au début de l’année, M. Yoon a prévenu que l’actuelle politique américaine de dissuasion élargie ne fonctionnait plus en Corée du Sud.

• En 2022, la Corée du Nord a lancé un nombre record de missiles, dont certains se sont dangereusement approchés du territoire sud-coréen et dont l’un a même survolé le Japon.

• Puis, pour lancer la nouvelle année, le chef suprême Kim Jong-un a annoncé que la Corée du Nord allait développer son arsenal nucléaire.

Ce n’est pas comme si les États-Unis disaient à la Corée du Sud : « Faites-nous confiance et nous vous protégerons pour que nous puissions maintenir le régime du Traité de non-prolifération. » C’est maintenant plus comme si les armes nucléaires nord-coréennes étaient une menace pour les États-Unis aussi.
—Yoon Suk-yeol

La prolifération nucléaire : Le traité international de non-prolifération a pour but de limiter la propagation des armes et des technologies nucléaires. Les États-Unis, la Corée du Nord et la Corée du Sud ont tous signé le TNP, mais en 2003, la Corée du Nord a annoncé son retrait du traité. L’existence du traité ne ralentit pas la Corée du Nord, et il n’est pas garanti qu’il empêche la Corée du Sud de devenir une puissance nucléaire. Des armes nucléaires d’une destruction insondable continuent d’être construites, ce qui accroît la menace pour la survie de l’humanité.

Seul Dieu peut résoudre notre principal problème : celui de la survie humaine. Notre seul espoir, sur le plan physique, c’est de nous repentir spirituellement.
—Gerald Flurry, rédacteur en chef de la Trompette (L’Harmaguédon nucléaire est « à la porte »)