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La crise bancaire américaine unira l’Europe

EMMA MOORE/GETTY IMAGES/LA TROMPETTE

La crise bancaire américaine unira l’Europe

Cela conduira à de terribles cauchemars—mais puis à une glorieuse espérance !

Le système bancaire américain est en grande difficulté. Plusieurs grandes banques ont fait faillite, suscitant une vive inquiétude aux États-Unis et dans le monde entier.

Certains comparent cette situation à la crise bancaire de 2008, lorsque le système financier américain est passé tout près de l’effondrement et n’a pu être sauvé qu’en dépensant d’énormes quantités d’argent que nous n’avions pas. Aujourd’hui, nous avons des trillions de dettes supplémentaires et le système risque de s’effondrer de manière vraiment catastrophique.

Le système va seffondrer. Et comme la Trompette a averti depuis des décennies, cet événement poussera l’Europe à s’unir en une superpuissance redoutable !

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Depuis le mois de mars, le système financier a vu Silvergate Bank, Silicon Valley Bank, Signature Bank et First Republic Bank faire faillite, et PacWest l’a évité de justice. La valeur de ces banques dépasse celle de la Washington Mutual Bank, qui était devenue la plus grande faillite bancaire de l’histoire des États-Unis en 2008.

La faillite des banques américaines affecte également d’autres banques. Par exemple, la deuxième banque suisse, Crédit Suisse, s’est effondrée, et les retombées menacent le statut de la Suisse en tant que centre bancaire international.

Que se passe-t-il vraiment ici ?

Selon le New York Times, cet effondrement financier a « changé le capitalisme ». De quelle manière ? Les gouvernements interviennent à grands frais, ce qui leur donne plus de pouvoir sur leurs populations. L’administration Biden utilise cette crise pour changer radicalement le système financier américain. Peu de gens réalisent à quel point sa décision de renflouer les riches détenteurs de comptes à la Silicon Valley Bank avec l’argent du contribuable a été révolutionnaire. La Réserve fédérale a complètement réécrit les règles relatives au sauvetage des banques. De nombreuses personnes qui auraient normalement perdu une fortune dans l’effondrement d’une banque ont été sauvées, par l’argent provenant des frais prélevés sur les comptes bancaires courants. Pourtant, le public n’a pas été consulté sur cette décision.

Les spéculations risquées aboutissent souvent à des échecs—mais dans ce cas, le gouvernement a décrété unilatéralement qu’il n’y aurait pas de conséquences pour la prise de risque. Le New York Times a qualifié cette décision de « saut à couper le souffle ». Il s’agit d’une incitation énorme pour les gens à consacrer encore plus d’argent à une spéculation encore plus risquée.

Si les gens ne subissent pas les conséquences de leurs propres actes, le seul moyen d’arrêter les comportements à risque est que le gouvernement intervienne et réglemente plus sévèrement les banques. Et vous pouvez être sûr que le gouvernement utilisera ce pouvoir pour servir ses propres intérêts.

La Réserve fédérale a également indiqué qu’elle laisserait les petites banques faire faillite. Cela signifie que si vous placez vos économies dans une petite banque, vous risquez de tout perdre. Mieux vaut investir dans les grandes banques que le gouvernement sauvera. C’est exactement ce qui s’est passé : au cours de la semaine où la Silicon Valley Bank a fait faillite, les clients de petites banques ont retiré près de 120 milliards de dollars américaines.

Cela permet aux grandes banques et au gouvernement américain d’exercer un contrôle beaucoup plus important. Il est beaucoup plus facile pour le gouvernement de contrôler et de réglementer un petit nombre de grandes banques qu’un grand nombre de petites banques. De plus, de nombreux dirigeants de grandes banques partagent les mêmes objectifs idéologiques que les politiciens de gauche.

Regardez comment le gouvernement a transformé en arme des agences gouvernementales comme l’Internal Revenue Service (l’administration fiscale américaine) et le Federal Bureau of Investigation (Bureau fédéral d’enquête). S’ils prennent le contrôle du système bancaire, ils pourront également l’utiliser comme une arme. Cela ouvre la voie à la tyrannie !

Dieu veut que nous soyons capables de résister à ces menaces et de résoudre ces problèmes. Nous pourrions le faire si seulement nous nous tournions vers Lui. Mais nous continuons à prendre de mauvaises décisions, à ignorer nos problèmes et, surtout, à ignorer Dieu. Cela aboutira à un désastre.

L’Europe sera touchée

Le danger que représente la dette américaine est aggravé par la façon dont elle affecte l’Europe. Le système financier américain a un effet considérable sur le système européen.

Lorsque les États-Unis ont été menacés d’effondrement en 2008, cela aurait entraîné un désastre pour l’Europe également. Les gouvernements européens ont collaboré avec l’Amérique pour éviter cette issue. Mais les États-Unis ne respectent pas les règles mises en place. Cette situation suscite l’urgence et la panique dans l’Union européenne. Le Financial Times a écrit le 15 mars que « les régulateurs financiers européens sont furieux » de la façon dont les États-Unis se sont comportés. Leurs règles et réglementations bancaires étaient déjà bien plus strictes que celles des États-Unis, et ils se rendent compte de la nécessité de renforcer ces règles et de rendre les conséquences de leur violation encore plus sévères. Ils se rendent également compte qu’ils ne peuvent pas continuer à dépendre des États-Unis.

Le regretté Herbert W. Armstrong a mis en garde contre ce problème en juillet 1984. Il a déclaré : « Toute la structure bancaire des États-Unis est un réseau dont tous les éléments sont interconnectés ; mais ce n’est pas tout—une nation doit traiter avec d’autres nations en matière d’importations et d’exportations. Les nations doivent donc disposer de moyens de transférer de l’argent d’un pays à l’autre. La structure bancaire est donc internationale et interconnectée. [...] [L]e système bancaire est devenu très complexe » (c’est nous qui soulignons).

Paschal Donohoe, président de l’Eurogroupe des ministres des finances de la zone euro, a déclaré au Financial Times que « le plus grand antidote » au risque de dépendance à l’Amérique serait d’accélérer les efforts pour renforcer les règles de l’UE en matière de traiter avec les prêteurs défaillants. Cela motive vraiment les Européens. Ils voient la Chine, la Russie et l’Iran s’unir. Ils voient l’Ukraine en train d’être détruite et peut-être complètement conquise par la Russie. Ils se sentent vulnérables. Ils savent qu’ils ont besoin d’un système financier solide, sans parler d’un dirigeant et d’une armée forts (article, page 15).

L’UE compte actuellement 27 pays. Chaque pays conservant une grande partie de sa souveraineté, il est extrêmement difficile d’adopter de nouvelles réglementations financières. Ceux qui veulent immuniser l’Europe contre la contagion financière américaine ne peuvent pas le faire dans la situation actuelle.

Mais M. Armstrong a averti qu’une crise massive « pourrait subitement entraîner le déclenchement des nations européennes à s’unir, formant une nouvelle puissance mondiale, plus grande que l’Union Soviétique ou les États-Unis » (lettre aux co-ouvriers, 22 juillet 1984). Il a montré, à partir des prophéties bibliques, que l’Europe moderne s’unirait rapidement pour devenir une superpuissance plus grande que les États-Unis !

La société de renseignement Stratfor a écrit ceci en mars 2009 : « Plutôt que d’encourager les mesures de relance ou de sauvetage transnationales, l’Allemagne force l’Union européenne à adopter une position commune en matière de réglementation financière. […] En d’autres termes, au lieu d’atténuer la récession en cours, l’Allemagne tente d’étendre son propre système financier à l’ensemble de l’Europe. » Après 2008, cela a commencé à se matérialiser. Les Allemands ont réécrit les règles de la finance. Ces États sont devenus totalement dépendants de l’Allemagne pour leur subsistance.

Ce que nous voyons se dérouler est exactement ce dont M. Armstrong a averti il y a 40 ans (l’homme qui a fondé Stratfor était parmi les millions de personnes qui connaissaient M. Armstrong et les prophéties bibliques qu’il enseignait). J’ai mentionné plusieurs fois au cours des années que cette crise bancaire prophétisée était l’une des plus grandes prophéties personnelles que M. Armstrong ait jamais faites.

La deuxième partie de cette prophétie est encore plus étonnante : il pensait que la crise bancaire entraînerait l’union de dix rois, comme le dit Apocalypse 17, en une superpuissance !

M. Armstrong savait, d’après la Bible, que la puissance européenne serait remarquable, qu’elle aurait dix rois et qu’elle choquerait le monde par son ascension soudaine vers une puissance vertigineuse. Et il s’attendait à ce qu’une crise bancaire en Amérique la déclenche.

Un empire émerge

L’Europe a construit de grands empires dans le passé. L’Allemagne a tenté de dominer le Continent pendant les deux guerres mondiales et d’en faire un grand empire. Mais depuis, l’Europe est restée faible et dépendante de l’Amérique sur le plan financier et militaire. Nombreux sont ceux qui ne craignent pas l’Europe à l’heure actuelle.

Cela est sur le point de changer !

Certains dirigeants politiques s’efforceront de manipuler cette crise financière à leurs propres fins. De telles manipulations se sont produites à plusieurs reprises parce que les mécanismes financiers sont si complexes que la plupart des gens ne les comprennent pas.

M. Armstrong a également déclaré ceci en 1984 : « À Londres, la conférence économique se déroulait pendant que nous y étions ; il s’agit d’une conférence ou sommet des principales puissances. Et je peux vous dire maintenant que j’ai appris des choses pendant que j’étais à Londres qui m’ont beaucoup alarmé ! Et je peux voir maintenant l’événement qui va déclencher la formation d’une Europe réunie, la résurrection du Saint-Empire romain médiéval que nous attendons avec impatience et qui est prophétisée à venir » (sermon, 7 juillet 1984).

Les prophéties bibliques et l’histoire du monde révèlent un empire redoutable qui s’est élevé, s’est effondré et a repris vie au fil des siècles : l’Empire romain. Cet empire est révélé dans des passages tels que Daniel 2 et Apocalypse 13. Les dirigeants des six dernières résurrections de l’Empire romain ont été guidés par l’Église catholique—le Saint-Empire romain—symbolisé par une bête à sept têtes dans Apocalypse 17.

Chacune des six résurrections du Saint-Empire romain avait été terriblement destructrice. M. Armstrong a beaucoup parlé de cet empire médiéval. Il savait à quel point c’était horrible lorsque les nations européennes combinaient leur force financière et militaire sous une seule religion. Apocalypse 17 dit que 10 rois s’uniront pour ressusciter cet ancien empire. Cette septième et dernière résurrection est prophétisée à être plus destructrice que toutes les six précédentes !

Cet empire européen va entraîner le monde dans un holocauste sans précédent. Jésus-Christ a prophétisé ce qui se passerait en l’an 70 lors de la destruction de Jérusalem (Matthieu 24 : 15-20)—et ce n’était qu’un signe avant-coureur de ce qui est sur le point de frapper le monde à une échelle bien plus grande ! (versets 21-22). Les désastres, les souffrances, la famine et des choses pires encore, subies par l’Amérique, la Grande-Bretagne et les ancêtres d’Israël dans l’ancien Israël lorsqu’ils ont été conquis par des empires étrangers, sont symboliques de l’issue de l’effondrement financier de l’Amérique !

À la crise bancaire s’ajoute le fait qu’en raison de la dépendance des États-Unis à l’égard de la dette, le dollar perd déjà rapidement de sa valeur. Il est encore utilisé comme monnaie de réserve, mais de nombreux pays s’en détournent. La Russie et la Chine commercent entre elles en utilisant la monnaie chinoise. Plus les autres pays cesseront d’utiliser notre monnaie dans le commerce mondial, plus la valeur du dollar chutera. À la fin, les Américains ne pourront plus acheter des produits de base, même de la nourriture, et les villes seront plongées dans le chaos ! (Voir la page 20).

Et ces horreurs ne sont que le début prophétique de la guerre nucléaire !

Les bombes nucléaires actuelles ont une puissance destructrice 500 fois supérieure à celle de la bombe atomique que l’Amérique a larguée sur Hiroshima ! Que se passera-t-il lorsque les empires modernes commenceront à utiliser ces armes et d’autres armes terribles ?

Jésus-Christ a prophétisé que ce conflit du temps de la fin entre les grandes puissances deviendrait si intense que « personne ne serait sauvé [vivant] » si Dieu n’intervenait pas (Matthieu 24 : 21-22). Personne ne serait laissé en vie. Regardez l’état des choses aujourd’hui et vous verrez que l’humanité avance rapidement dans cette direction ! Il n’y a pas d’espoir—pas d’avenir—dans ce monde. Humainement, l’humanité est irrécupérable !

M. Armstrong a écrit que la montée soudaine des 10 rois « pourrait provoquer soudainement la Grande Tribulation. Et cela mènera rapidement au Second avènement du Christ et à la fin de ce monde tel que nous le connaissons » (lettre aux co-ouvriers, op cit). L’ascension de ces rois sera encore pire que ce que les gens d’aujourd’hui peuvent anticiper. C’est le résultat final d’une réaction en chaîne qui sera déclenchée en grande partie par la crise bancaire que nous voyons aujourd’hui à la une des journaux !

Heureusement, la guerre et la souffrance mondiales prendront fin avant que l’humanité ne s’anéantisse. Par un miracle de Dieu, le retour de Jésus-Christ sauvera l’humanité vivante. Tous ces problèmes et ces crises financières se termineront par la Seconde Venue de Jésus-Christ, le Messie ! Les événements effrayants que vous voyez se termineront par les nouvelles les plus merveilleuses que vous puissiez imaginer.

Cette crise récente va en fait accélérer cet événement ! Elle aidera les nations européennes à passer de 27 nations à 10 rois, comme le prophétise Apocalypse 17. Vous êtes sur le point de voir cela se produire. Cela se déroule déjà comme M. Armstrong l’a dit !

IL AVAIT RAISON

Retraçant cinq décennies de prévisions précises par Herbert W. Armstrong