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La distraction du contrôle des armes à feu

ISTOCK.COM/TROY MARTIN

La distraction du contrôle des armes à feu

Il n’a jamais été question de sécurité. Il s’agit de pouvoir.

« Je n’ai jamais cru qu’un contrôle supplémentaire des armes à feu ou que l’obligation de permis fédéral pour les armes à feu réduirait la criminalité. Je suis convaincu qu’un criminel qui veut obtenir une arme à feu peut en obtenir une par le biais de sources illégales, non traçables et non enregistrées, avec ou sans contrôle des armes. » Ce ne sont pas les mots d’un politicien républicain ou d’un commentateur conservateur. Ce sont les mots du sénateur Joe Biden devant le Sénat en juillet 1985.

Suite à l’assassinat du président John F. Kennedy et de Martin Luther King Jr, le Congrès adopta en 1968 la Loi sur le contrôle des armes à feu. Mais moins de deux décennies plus tard, de nombreux politiciens ont constaté que cette loi sur les armes à feu, la plus restrictive de l’histoire américaine, n'a pas réussi à résoudre le moindre problème.

Ainsi, lors de cette même réunion du Sénat en juillet, le sénateur Orin Hatch a cité une étude de l’Université du Massachusetts qui « n’a trouvé aucune preuve qu’une quelconque loi sur le contrôle des armes à feu ait réduit les taux de criminalité ou de violence ». En fait, les taux d’homicides ont augmenté après l’adoption des restrictions. Le chercheur principal a déclaré qu’il était en fait prédisposé au contrôle des armes à feu au début de l’étude. Toutefois, plus son équipe examinait les faits, moins il « était convaincu que l’interdiction des armes de poing et les lois restrictives sur les armes de poing pouvaient contribuer à prévenir la criminalité ». Ils ont découvert que, la plupart du temps, les propriétaires légitimes d’armes à feu n’étaient pas ceux qui commettaient des crimes violents.

Le sénateur Biden et 29 autres démocrates furent d’accord. Avec 49 sénateurs républicains, ils adoptèrent la Loi sur la protection des propriétaires d’armes à feu. Ils avaient essayé de contrôler les armes à feu et avaient constaté que cela ne fonctionnait pas.

Mais près de quatre décennies plus tard, de nombreux Américains veulent répéter la même erreur. Au début juin, Biden a déclaré que le droit constitutionnel de porter des armes « n’a jamais été absolu ». Depuis les récentes tragédies comme celles d’Uvalde, au Texas, et de Buffalo, dans l’État de New York, le lobby du contrôle des armes à feu a atteint son paroxysme. Tout d’un coup, presque chaque fusillade fait l’objet d’un reportage.

Le Canada a déjà interdit la vente d’armes de poing. L’administration Biden veut la même chose pour l’Amérique. Elle profite de tragédies réelles pour faire avancer un programme précisé et dangereux.

L’Amérique est sans doute la nation la plus libre de l’histoire. C’est en grande partie grâce au deuxième amendement. La tyrannie gouvernementale a été une routine tout au long de l’histoire humaine. Mais en Amérique, les citoyens détiennent des armes. Ils ont le droit et les moyens de se défendre contre la tyrannie gouvernementale.

Voilà la raison d’être du deuxième amendement. Il protège toutes les autres libertés offertes par la Constitution. Et le gouvernement le sait. Après la récente vague de violence armée, de nombreuses gauchistes sont impatients d’imposer des mesures de contrôle des armes à feu, et ils sont prêts à mettre la Constitution en lambeaux pour y parvenir. Après la fusillade d’Uvalde, le représentant Mondaire Jones a déclaré : « Vous ne nous empêcherez pas de faire passer [le contrôle des armes]. Si le filibuster [procédure politique] fait obstruction, nous l’abolirons. Si la Cour suprême s’y oppose, nous l’élargirons. Nous ne nous reposerons pas tant que nous n’aurons pas retiré les armes de guerre de la circulation et de nos communautés. »

L’abolition du filibuster, l’élargissement de la Cour suprême—ce sont des objectifs des démocrates qui existaient avant les récentes fusillades de masse. Mais aujourd’hui, ces politiciens tentent de façon éhontée d’atteindre leurs propres objectifs en prétendant qu’ils se soucient des enfants tués à Uvalde.

Ils disent que leur objectif est de retirer « les armes de guerre de nos communautés ». Mais si c’était vrai, alors ils ne seraient pas sélectifs quant aux tragédies à condamner. Durant le dernier week-end de mai, 51 personnes ont été abattues à Chicago, dont neuf tuées. C’était la 971e fusillade de l’année à Chicago.

Une étude de 2016 de l’Université de Pittsburg a révélé que 80 pour cent des armes à feu récupérées sur les scènes de crime avaient été obtenues illégalement. Mais ces tragédies font toujours l’objet d’une faible couverture médiatique et de seulement une poignée d’articles. Pourquoi ne reçoivent-elles pas la même couverture dans les médias qu’Uvalde ou Buffalo ? Si les armes à feu sont l’ennemi, pourquoi certaines tragédies sont-elles discutées par les médias alors que d’autres ne le sont pas ?

Clairement, les armes ne sont pas le problème. Les individus qui ne respectent pas la loi le sont. Soixante pour cent des ménages du Wyoming possèdent des armes à feu, la moyenne la plus élevée d’Amérique. Le Wyoming a aussi probablement les lois sur les armes les moins restrictives du pays. Son taux de meurtre n’est que de 1,4 sur 100 000, ce qui est même inférieur à celui du Canada. En revanche, la ville de Washington, D.C. a peut-être les lois les plus strictes du pays en matière d’armes à feu et les taux de possession d’armes les plus bas du pays—mais elle a un taux de meurtre de 22 sur 100 000, l’un des taux les plus élevés de tout le pays.

Blâmer les armes à feu est la voie la plus facile. Ça ne veut pas dire que c'est la bonne.

La gauche connaît toutes ces statistiques. Elle sait que les crimes violents sont le résultat d’individus qui méprisent la loi bien plus que de propriétaires d’armes qui respectent la loi. Mais la gauche choisit délibérément d’ignorer la vérité.

Ils ne se soucient pas vraiment d’améliorer la sécurité de l’Amérique. Ils savent que dans une Amérique sans le deuxième amendement, ils pourraient faire ce qu’ils veulent, au lieu d’être un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. La Constitution des États-Unis offre au peuple américain un niveau de liberté vraiment unique. Et grâce au deuxième amendement, le peuple a les moyens de défendre cette liberté.

Les législateurs se soucient-ils réellement du caractère mortel de la violence armée ? Si c’est le cas, pourquoi ne parlent-ils que des armes légales et non des armes illégales qui sont utilisées dans l’écrasante majorité des fusillades ? Si c’est le cas, pourquoi parlent-ils rarement des crimes entre Noirs ? Si c’est le cas, pourquoi n’y a-t-il pas de ligne rouge pour la criminalité dans les quartiers sud de Chicago où des dizaines d’enfants sont tués chaque année ?

Les évidences prouvent que les législateurs ne s’en soucient pas vraiment. C’est pourquoi la pression pour le contrôle des armes à feu ne concerne pas la sécurité. Cela ne l’a jamais été le cas.

Il s’agit de pouvoir.

Voici ce que le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, a écrit au sujet des appels au contrôle des armes à feu : « Les cauchemars comme celui-ci font partie des malédictions sur notre société sans loi. […] Aucune de ces réponses n’empêchera plus de tragédies comme celle-ci. En fait, tout cela est une distraction qui nous empêche de faire face à la maladie plus profonde dans notre pays. »

L’anarchie est la racine du problème. Et les radicaux qui font rage aux États-Unis sont déterminés à supprimer complètement la loi. Ils veulent retirer les armes à feu des gens, supprimer le filibuster, élargir la Cour suprême, et bien plus encore.

Ils se servent de l’indignation suscitée par des tragédies comme celle d’Uvalde pour détourner les gens de leur véritable objectif—la transformation fondamentale de l’Amérique, de république constitutionnelle en dictature communiste.

L’anarchie est une maladie—une maladie qui, si elle n’est pas traitée, détruira la société telle que nous la connaissons. Les armes à feu peuvent certainement être utilisées pour des actes d’une grande violence. Mais comme le montrent les faits, les êtres humains sont généralement enclins à des actes de violence, soit avec une arme ou non. De nombreux Américains pensent que les démocrates pourraient résoudre ces problèmes s’ils étaient autorisés à retirer les armes que vous avez obtenues légalement. Peut-être certains démocrates croient-ils sincèrement que s’ils détruisent l’Amérique telle que nous la connaissons, ils pourront la reconstruire en un meilleur pays.

Des villes dirigées par des démocrates comme Chicago montrent qu'ils ne le peuvent pas. La vérité est que seule la Bible a les vraies solutions.

Beaucoup se moquent de l’idée de chercher des réponses dans la Bible. Mais face à l’incapacité manifeste de l’homme à résoudre durablement les problèmes, ne vaut-il pas au moins la peine d’y réfléchir ? En fait, les écritures déclarent que le fait de mépriser la Bible et ses lois est au cœur de tous les problèmes que nous voyons.

Voici l’évaluation que Dieu fait de la société d’aujourd’hui par le biais du prophète Ésaïe : « [L]eurs œuvres sont des œuvres d’iniquité, et les actes de violence sont dans leurs mains. Leurs pieds courent au mal, et ils ont hâte de répandre le sang innocent ; leurs pensées sont des pensées d'iniquité, le ravage et la ruine sont sur leur route. Ils ne connaissent pas le chemin de la paix, et il n'y a point de justice dans leurs voies ; ils prennent des sentiers détournés : quiconque y marche ne connaît point la paix » (Ésaïe 59 : 6-8).

Concernant ces écritures, M. Flurry a écrit :

Vous ne pouvez simplement pas donner un sens à cela sans l’orientation fournie par la Bible. Les commentateurs ne peuvent pas fournir de contexte ou de signification derrière des événements comme celui-ci. « Nous tâtonnons comme des aveugles le long d’un mur, nous tâtonnons comme ceux qui n’ont point d’yeux ; nous chancelons à midi comme de nuit, au milieu de l’abondance nous ressemblons à des morts » (verset 10).

Entre-temps, Dieu explique pourquoi ces choses se produisent. Et à travers la prophétie biblique, Il nous aide à voir où elles nous mènent.

Si vous laissez Dieu en dehors du tableau, non seulement vous ne pouvez pas comprendre les événements, mais ils mèneront à un point culminant catastrophique : l’anéantissement humain ! (Matthieu 24 : 21-22). C’est une dure réalité que les médias et les politiciens refusent d’affronter. S’il n’y a pas de Dieu, nous n’allons pas survivre.

Mais il y a un Dieu. Il nous laisse aller notre propre chemin pour le moment afin que nous puissions voir que nous sommes incapables de nous gouverner correctement !

Ceux qui sont au gouvernement veulent ôter vos armes, vos droits et vos libertés. Ils croient qu’une fois qu’ils auront tout le pouvoir, ils pourront apporter l’utopie. Mais regardez à quelle vitesse la société dégénère lorsque nous nous éloignons de la Constitution fondée sur la Bible. Regardez l’histoire de la civilisation. C’est une histoire de guerre et de violence. Seul Dieu peut mettre fin à la violence et aux effusions de sang, et nous avons un rôle à jouer à cet égard.

Veuillez lire l’article de M. Flurry « La vraie solution aux fusillades de masse et à la violence  » pour apprendre comment accomplir ce rôle.

LA TROMPETTE EN BREF

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