La famille royale subit une pluie d’épreuves

La famille royale britannique est familière des scandales. Mais dernièrement, de multiples séismes disgracieux ont frappé la famille à quelques jours d’intervalle :

• Mercredi, Lady Susan Hussey, ancienne collaboratrice de la défunte reine Elizabeth II, a démissionné de la maison royale après avoir été attaquée par les médias. Lors d’une visite au palais de Buckingham, Ngozi Fulani, organisatrice d’une œuvre caritative, a affirmé que Lady Susan l’avait fait se sentir « violée » en lui demandant d’où elle venait. La famille royale a rapidement cédé à la foule en délire et a poussé Lady Susan dehors, après 60 ans de service non rémunérés à la reine Elizabeth II. Ils se sont rangés du côté de Fulani, qui a l’habitude de porter des accusations haineuses contre la famille royale.

• Le prince William et la princesse Kate ont effectué une visite diplomatique à Boston. Ils ont assisté à un match des Boston Celtics mercredi. Le couple royal a été diffusé à un moment donné sur l’écran géant de l’arène. La foule a accueilli leur image par des huées et des chants « U.S.A. ! U.S.A. ! » Leur image a été rapidement retirée.

• Parallèlement à cette visite, Netflix a diffusé la bande-annonce d’un nouveau documentaire intitulé Harry & Meghan, consacré au duc et à la duchesse de Sussex. Le couple est connu pour sa rupture publique avec le reste de la famille. Dans la bande-annonce, Harry affirme que « personne ne voit ce qui se passe derrière les portes fermées » de la famille royale. Il affirme que ses actions étaient dues au fait qu’il « devait faire tout [son] possible pour protéger [sa] famille ».

• Hier, le Premier ministre du Québec, François Legault, a déclaré que son gouvernement présenterait un projet de loi visant à supprimer le serment que doivent prêter les élus au roi Charles III. Le Canada, en tant que pays du Commonwealth, partage la monarchie avec la Grande-Bretagne et plusieurs autres pays. Selon un sondage de Leger de septembre, 87 pour cent des Québécois n’ont aucun attachement personnel à la monarchie, par rapport à 73 pour cent des Ontariens et 71 pour cent des habitants de la Colombie-Britannique.

La famille royale britannique est sans doute l’un des plus grands atouts diplomatiques du Royaume-Uni. Pourtant, le pouvoir de la famille royale—et même sa place dans la nation—se désintègre rapidement. Les incidents susmentionnés ne sont pas isolés. Au contraire, ils font partie d’une tendance plus large.

En savoir plus : Lisez l’article de 2017 du rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, intitulé « La chute de la famille royale britannique  ».