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La fille de papa

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La fille de papa

Pères! Voici comment aider votre fille à devenir une beauté réelle.

Tandis que nous roulions vers la maison de retour d’un camping familial, ma fille de 7 ans a demandé: «Pourquoi les filles à l’école parlent-elles toujours d’avoir des petits amis?»

Je n’étais pas tout à fait préparé pour une question comme cela, à la fin d’une sortie familiale merveilleuse de cinq jours. Mais je n’étais pas choqué, non plus, par cela—pas avec la culture chargée de sexe dans laquelle nos enfants grandissent.

«C’est à cause de ce qu’elles voient et entendent tout autour d’elles», ai-je finalement répondu. «Mais le fait que notre société dise que c’est parfait ne rend pas cela bien, pour autant. Ce qui importe, c’est ce que dit Dieu.»

La conversation m’a rendu furieux—pas à cause de ma fille—mais à cause de ce monde. Cela m’a rappelé ce que Paul écrit à sa congrégation à Éphèse, où il fait référence à Satan comme au «prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui travaille maintenant dans les fils de la rébellion» (Éphésiens 2:2). Comme Herbert W. Armstrong le disait souvent, Satan a saturé l’air avec des attitudes de rébellion, d’égocentrisme et de vanité—c’est un esprit maintenant à l’œuvre dans l’intellect même de nos enfants. Livrée à elle-même, ma fille serait attirée dans la direction de ces attitudes et humeurs.

Étant son père, il faut que je neutralise cette influence, ou autrement elle sera victime des mauvaises intentions du monde qui lui nuiront.

Pères, nous sommes contre le monde! Mais prenez courage— tout comme Jésus-Christ (Jean 16:33). Il a vaincu le monde. Avec Son aide et Son appui, nous le pouvons aussi (Philippiens 4:13).

« La chasse au cool»

En 2001, une émission spéciale de Frontline de la chaîne PBS, intitulée «Les marchands de cool», a analysé le lien entre l’Amérique des entreprises et «sa démographie la plus chaude, parmi les consommateurs»—les adolescents. Pour obtenir les 150 milliards de dollars que les adolescents dépensent annuellement, les marchands rôdent toujours après ce qui est «cool». Ils appellent cela la «chasse au cool». Un chercheur l’a ainsi décrit: «Nous recherchons les gosses qui sont en tête de bande parce qu’ils vont influencer ce que tous les autres gosses feront. Nous recherchons les 20 pour cent—les initiateurs de tendance—qui vont influencer les autres 80 pour cent.»

Par conséquent, les chercheurs interviewent les adolescents correspondants, à la recherche du cool, et produisent et commercialisent ensuite la dernière nouvelle folie, dans l’espoir de séduire les 80 pour cent par leur produit. Pour les garçons, les marchands se concentrent sur le grossier, le détestable, le désinvolte, la menace crue pour la société—ils appellent cela «le mook». Pour les filles, c’est la «taille nue»—des adolescentes hautement sexualisées qui s’habillent et agissent comme des femmes adultes.

Le documentaire expliquait la différence de sexe de cette façon: «La taille nue n’est pas plus authentique pour la vie que le mook. Si, lui, il s’est arrêté dans l’adolescence, elle, elle est adulte prématurément. S’il ne se soucie pas de ce que les gens pensent de lui, elle, elle est dévorée par les apparences. Si sa chose à lui, c’est la grossièreté, la sienne c’est le sexe.» Ce qui nous est laissé, alors, ce sont des adolescents manipulés et un environnement saturé de médias, qui s’adressent à des garçons rustres et des filles hyper sexualisées.

Bien sûr, les nababs des médias justifient leur injustifiable ‘divertissement’ dépravé en soutenant que c’est simplement un reflet de nos mœurs sociales. Et en un sens, ils ont raison. Si les parents étaient vigilants en refusant de permettre ces ordures dans leurs maisons—s’ils limitaient les dépenses de leurs enfants aux produits sains, il n’y aurait pas de marchÉ pour la cochonnerie. Mais les publications des médias ne sont pas sans avoir leur part de blâme. «C’est une boucle géante de réactions», a dit le correspondant de Frontline. «Les médias observent les gosses et leur vendent ensuite une image d’eux-mêmes. Ensuite les gosses observent ces images, et n’aspirent qu’à être mook ou taille nue dans le récepteur tv. Et les médias sont, là, à les regarder faire de manière à construire de nouvelles images pour eux, et ainsi de suite.»

Soyez vigilants! Des chasseurs de ‘cool’ se cachent au milieu de nous, espionnant nos enfants, faisant appel à leurs désirs charnels avides, emballant des produits abominables, et, ensuite, faisant de leur proie les habitudes de dépenses des jeunes, ils espèrent vivement que vous ne supervisez pas.

Examinons l’impact dévastateur que cela a eu sur nos filles en particulier.

Rapport sur la sexualisation

En février, l’Association américaine de psychologie (aap) a fait paraître un rapport sur la «Sexualisation des filles.» Selon le rapport, il ne fait aucun doute que les filles «grandissent dans un milieu culturel saturé de messages sexualisants.» À la télévision et sur Internet, dans les films, les magazines et la musique—outre le fait que tous sont abondants en contenu sexuellement explicite—les filles sont souvent représentées comme des objets sexuels. Même les programmes destinés à de petits enfants ont un contenu à forte connotation sexuelle. Les personnages animés, à noté l’étude, «ont plus de décolleté, moins de vêtements et sont dépeints comme ‘plus sexy’ que ceux des années passées.»

Dans le monde de la publicité, la sexualisation féminine est partout. Les jeunes filles sont faites pour ressembler aux femmes adultes et s’habiller comme elles, tandis que les femmes sont constamment «rajeunies». Qu’il s’agisse des vêtements que porte votre enfant de 7 ans ou de ceux avec lesquels elle habille sa poupée Barbie, courbée de manière improbable, il y a du sexy! Les modélistes savent bien que pour obtenir un morceau du gâteau, que sont les consommateurs adolescents, il faut qu’ils ciblent d’abord la démographie «intermédiaire», les âges de 7 à 12 ans.

Ajoutez à cela les milliards que les filles dépensent chaque année pour les produits de beauté et les chirurgies esthétiques comme la pose des prothèses mammaires, la lipoaspiration, la suppression des bourrelets du ventre et les lissages. Même les adolescentes rejoignent les rangs de ceux qui désirent payer beaucoup de dollars pour changer leur apparence ou ‘retarder’ le processus de vieillissement. «Tandis que les filles des époques précédentes mettaient l’accent sur le fait d’améliorer leurs études et d’être davantage éduquées», souligne l’étude, «les filles [aujourd’hui] décrivent, presque exclusivement, le fait de changer leurs corps et d’améliorer leur apparence physique comme le centre de leurs progrès personnels.»

Les médias consacrés aux divertissements diffusent leur message, haut et clair, à travers nos filles. Voici comment ce message leur fait du mal: Selon le rapport, la sexualisation des filles diminue leur capacité cognitive, abaisse leur respect de soi, génère des pensées négatives et même de la dépression, et est une cause première de désordres alimentaires.

Mais ne vous attendez pas à ce que les nababs des médias changent leur message. Ils ne se soucient pas du bien-être de votre fille.

Mais vous, souciez-vous-en!

Vous aimez votre fille. Elle signifie tout pour vous. Elle est votre responsabilité. Ne laissez pas le monde l’élever. C’est votre travail: l’élever en la corrigeant et en l’instruisant selon le Seigneur (Éphésiens 6:4).

Vous pouvez le faire! Voici comment.

1. passer du temps avec elle

L’apôtre Paul a écrit: «Prenez donc garde afin de vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des sages; rachetez le temps car les jours sont mauvais» (Éphésiens 5:15-16). C’est précisément à cause des mauvais jours dans lesquels nous vivons qu’il faut que nous sachions passer le meilleur du temps avec nos filles.

Pourtant, durant les 50 ans passés, les pères, de manière dramatique, ont été absents dans ce domaine. Une étude, conduite en 1985, a trouvé, en comparaison avec d’autres nations, que les pères en Angleterre passaient le moins de temps avec leurs enfants. Les États-Unis étaient les deuxièmes plus mauvais de la liste. Et c’était il y a une génération. Des études plus récentes ont constaté que le temps que les pères consacrent à leurs enfants a diminué de 10 à 20 heures par semaine, durant les deux générations passées.

Rien n’est plus égoïste et irresponsable que d’engendrer des enfants sans égards aux responsabilités de chef de famille. Votre fille est votre responsabilité.

Dans Quand la brindille est courbée, Leslie Hohman écrit: «La majorité des pères et des mères—les pères, en particulier—ne consacrent pas beaucoup d’heures à leurs filles et à leurs fils, avec enthousiasme, après que la première nouveauté de la petite enfance soit passée. Ils écoutent les ennuis de la moyenne enfance quand ils ont à le faire, et occasionnellement, fondent de leurs perchoirs pour des réprimandes soudaines.

Au moment où les enfants sont suffisamment âgés pour être vraiment intéressants en tant que compagnons pour le parent moyen, il est trop tard. Les enfants ont été forcés d’établir d’autres intérêts, d’autres plaisirs et d’autres relations affectives.» C’est ce qui arrive quand vous ignorez votre fille. Vous la forcez à remplir ce vide par d’autres intérêts et d’autres plaisirs—comme les garçons et la culture populaire.

Une des conclusions que Marie Eberstadt a tirée dans son livre de 2004, Home-Alone America [L’Amérique seule à la maison], c’est que les adolescents vont, probablement, beaucoup plus s’engager dans le sexe et faire l’expérience des drogues et de l’alcool quand leurs parents sont absents. Par ailleurs, l’engagement d’un père dans la vie de sa fille lui donne un avantage énorme sur ses pairs, comme Meg Meeker l’écrit dans Des pères forts, des filles fortes: «Par une preuve accablante, les [études montrent] que les gosses qui se sentent liés à leurs parents (et qui passent plus de temps avec eux) se portent beaucoup mieux que les gosses qui n’ont pas un tel sentiment. Les parents préservent leurs gosses des problèmes; l’influence parentale peut être plus importante que la pression; et spécifiquement, les filles qui passent plus de temps avec leur père ont, probablement, moins de risque de boire, de prendre des drogues, d’avoir des relations sexuelles dans leur adolescence, ou d’avoir des bébés hors mariage. Votre temps passé avec elle compte!»

Ne commettez pas l’erreur tragique de substituer les choses physiques, car le seul cadeau que votre fille désire vraiment de vous: c’est votre temps. C’est tout ce qui importe vraiment! Le véritable amour s’exprime en donnant votre temps et votre Énergie—pas votre argent. Faites des sacrifices personnels pour sa santé et son bien-être.

Elle vous aimera pour cela—et comptera sur vous pour des conseils et de la direction le reste de sa vie.

2. limiter l’influence des mÉdias

La réponse fréquente des médias de divertissement aux critiques, c’est, si vous n’aimez pas cela, éteignez! Michael Medved a dit que cela revient à dire: «Si vous n’aimez pas le smog, arrêtez alors de respirer!» (Sauver l’enfance). Il a marqué un point! L’influence de la télévision va loin au-delà de ce que nos enfants y voient. Mais il y a toujours beaucoup à faire, en tant que père, pour réduire son influence négative, et neutraliser ses messages faux et trompeurs.

La télévision américaine produit, en série, plus de 65 000 références à l’activité sexuelle, chaque année. Et puisque la plupart des jeunes passent plus de trois heures par jour à regarder la télévision, et la majorité de ce temps sans surveillance parentale, vous pouvez être sûrs qu’ils absorbent un régime régulier de contenu à connotation sexuelle—une instruction de «salle de classe» qui présente la promiscuité sexuelle sous des couleurs séduisantes alors qu’ils ignorent les conséquences du sexe durant l’adolescence.

Il n’est pas étonnant que nous ayons une épidémie de relations sexuelles chez les adolescents. Les enfants qui en apprennent sur le sexe à la TV vont, probablement, avoir beaucoup plus de relations sexuelles immorales. En fait, une étude de septembre 2004 a montré que les enfants qui voient beaucoup de contenu à connotation sexuelle à la télévision sont, probablement, deux fois plus nombreux à expérimenter le sexe que ceux qui regardent un contenu significativement moins basé sur le sexe. La psychologue Rebecca Collins a dit au Washington Post que «le fait de regarder la télévision a un impact tellement grand que même un changement modéré du contenu à caractère sexuel pourrait avoir un effet substantiel sur le comportement sexuel d’un adolescent qui regarde la tv» (7 septembre 2004).

Les restrictions et les standards que vous mettez en place pour la consommation de médias par votre famille font vraiment une différence. Le rapport de l’aap dit que «il y a un besoin urgent pour les filles de voir les médias de façon critique.» Mais, dans trop de cas, les pères n’agissent pas, comme M. Eberstadt l’indique dans son livre. «Les parents américains disent leur dégoût de la culture populaire lors d’enquête, et à qui veut bien les écouter, mais pourtant leurs bambins passent plus d’heures devant la télévision, d’année en année; quelque 65 pour cent des gosses de 8 à 18 ans ont des postes de télévision dans leurs chambres, et quelque 58 pour cent des ménages regardent la télévision pendant le dîner.»

Nous savons que c’est mal—nous savons que son influence affecte défavorablement le comportement adolescent—et nous ne faisons rien À ce sujet. C’est absolument honteux!

Bien trop souvent, les pères comptent sur la télévision pour tenir leurs enfants occupés’et ensuite quand nos filles tournent mal, nous blâmons la télévision. Comme c’est commode!

Votre fille est votre responsabilité. Ne lui permettez pas de voir sans discernement tout ce qu’elle veut. Contrôlez ce qu’elle regarde sur le seul poste de télévision que vous placez dans le salon de votre maison. Même durant un programme acceptable, regardez-le avec elle. Appliquez ces mêmes standards systématiquement. Débarrassez-vous des magazines pour adolescentes qui apprennent aux filles comment être «chaudes» afin de pouvoir manipuler les garçons. Vérifiez la musique qu’elle télécharge, les sites Web qu’elle visite, les gens avec qui elle communique par courriel et message instantané. Faites la connaissance de ses amis, à l’école—de ceux qu’elle fréquente. Faites-leur connaître vos standards. Ils vous respecteront pour cela.

Et votre fille? Elle pourrait «taper des pieds et crier», de temps à autre—se plaignant que tous les autres font ceci ou cela. Mais ce n’est pas parce que tous les autres le font que cela rend la chose juste. Elle apprendra cette leçon avec le temps. Ne soyez pas lâche. N’en démordez pas. Si vous faites cela, votre fille sera plus soucieuse de ce que vous pensez d’elle que de ce que pensent d’autres gens.

3. Établir l’autorité morale de Dieu dans sa vie

En fin de compte, bien entendu, notre objectif, en tant que père, c’est d’enseigner à notre fille d’être plus soucieuse de ce que pense Dieu. Ce n’est pas suffisant qu’elle accepte simplement l’existence de Dieu. Jacques 2:19 dit que les démons croient en Dieu, mais qu’ils ne Lui obéissent pas. Il en est de même pour la plupart des êtres humains. Jésus-Christ a demandé aux fanatiques religieux de Son époque: «Pourquoi m’appelez-vous, Seigneur, Seigneur! et ne faites-vous pas ce que je dis?» (Luc 6:46).

Dans Jean 13:13, Jésus a dit à Ses disciples: «Vous m’appelez Maître et Seigneur; et vous dites bien, car je le suis.» Ils avaient raison de faire référence à Lui comme à leur Maître—c’est ce qu’Il était! Et s’ils L’acceptaient comme leur Maître, a continué de dire le Christ, alors ils devaient suivre Ses pas—faire comme leur Maître a dit.

Ce principe est une composante fondamentale de la vie: Dans toute tentative humaine, il y aura toujours une relation enseignant-étudiant, qu’il s’agisse de parent-enfant, de maÎtre-ÉlÈve, de patron-employÉ, de ministre-membre, ou de Seigneur-serviteur. Les pères qui ne renforcent pas ce principe chez leurs filles ne les préparent pas convenablement pour leur avenir.

«Écoutons la fin du discours: Crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit tout homme» (Ecclésiaste 12:15). Cette dernière partie du verset devrait, en fait, être: «c’est là tout l’homme» («ce que doit» a été ajouté par les traducteurs). La véritable éducation commence par la crainte de Dieu—ce qui signifie que nous nous soumettons à Son autorité morale avec honneur et révérence.

Remarquez le Psaume 111:10 : «La crainte de l’Éternel est le commencement de la sagesse; tous ceux qui l’observe ont une raison saine [‘tous ceux qui obéissent à ses commandements ont une bonne compréhension’ (selon la King James)]. Sa gloire subsiste à jamais.». Même avant de comprendre, les enfants devraient être préparés à craindre l’autorité d’amour de Dieu.

«Celui qui ménage sa verge hait son fils, mais celui qui l’aime cherche à le corriger» (Proverbes 13:24). Aimer la discipline est la plus grande clef qu’il y a pour apprendre, parce qu’un esprit discipliné sera un esprit attentif. Il sera plus sensible aux instructions; plus judicieux à discerner le bien et le mal. C’est pourquoi Dieu dit que la verge et la correction donnent, en fait, la sagesse (Proverbes 29:15).

La théologie du Nouveau Testament est basée sur le même principe (Éphésiens 6:1-4; Hébreux 12:6-8), ignorez, donc, ce que disent les détracteurs à ce sujet. La Parole de Dieu, c’est ce qui importe. Dieu punit Ses enfants parce qu’Il les aime. Ne devrions-nous pas suivre Sa direction et faire la même chose avec nos filles?

«Il est vrai que tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse, et non de joie; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice» (Hébreux 12:11). Bien sûr cela fait mal! C’est censé le faire. Mais c’est toujours pour son propre bien—pour son apprentissage à long terme, et le développement d’un caractère divin. Cela porte toujours d’abondants fruits, dans le long terme.

4. Enseigner diligemment

Oui, Dieu gouverne Sa création—Il est notre Maître. Mais Dieu est aussi le grand Éducateur! Et aux pères, où qu’ils soient, Il donne cette charge: «Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre; et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas» (Proverbes 22:6). C’est un proverbe pour nous, les pères. En tant que représentants de Dieu le Père dans nos ménages, nous sommes les principaux éducateurs pour nos filles.

Dieu a exhorté les anciens Israélites à enseigner «diligemment» les lois de Dieu à leurs enfants «quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage; quand tu te coucheras et quand tu te lèveras» (Deutéronome 6:6-7). Enseigner diligemment signifie répéter, réitérer, ou faire quelque chose à maintes reprises.

À présent, pensez à la façon diligente avec laquelle Satan le diable travaille pour instruire nos filles à travers la culture populaire. Il est le prince de la puissance de l’air! Il bombarde nos filles avec une image et une définition déformées de la beauté. Il leur vend la sexualité illicite.

Notre travail est de constamment renforcer la vérité de Dieu sur ces sujets—même si cela signifie répéter encore et encore.

Dans son manuel magistral pour la vie, Une éducation sexuelle enfin complète (gratuit sur demande), M. Armstrong écrit: «Si les adolescents avaient été correctement enseignés, à propos de ce qu’ils devaient savoir sur le sexe, dès les deux premières années de leur vie, par des parents informés et aimants, les tragédies épouvantables du sexe dans l’adolescence et dans la période prénuptiale auraient été réduites au strict minimum» (c’est moi qui accentue). Commencez à enseigner tôt—et faites-le souvent. N’attendez pas que survienne une crise avant que vous n’en parliez à votre fille. Ne vous attendez pas à ce que Maman gère tout l’enseignement tandis que vous gagnez l’argent.

Ne comptez pas sur l’école pour faire votre travail. Même si l’école donne une instruction correctement, ce que le plus souvent elle ne fait pas, elle est toujours un pauvre substitut à un père aimant qui apprend diligemment à sa fille comment vivre.

M. Armstrong écrit: «Bien sûr vous ne pouvez dire à un enfant de 2 ou 3 ans qu’une petite partie de connaissance sexuelle. Mais à mesure que l’enfant grandit, expliquez-lui-en davantage de temps en temps. Soyez en avance sur ‘l’enseignement de la rue’.» C’est la règle de base à vous rappeler dans l’enseignement de la sexualité à votre fille: Restez en avance par rapport à l’enseignement de la rue. Cela demande de la vigilance! Cela signifie que vous établissez la norme de conduite de Dieu dans votre maison, et mettez ces règles en pratique. Cela signifie que vous êtes en communication régulière avec votre fille, en vous assurant que vous devancez l’enseignement de la rue qu’elle absorbe, enseignement venant des influences mondaines.

Lui donner la perspective de Dieu sur l’éducation sexuelle va au-delà du simple enseignement de l’abstinence. Si on lui dit de remettre l’usage de la sexualité jusqu’au mariage, elle doit comprendre pourquoi. Elle doit savoir que la loi de Dieu interdit la fornication à cause du mal automatique que cette dernière apporte—et parce que cela volera la joie et le bonheur futurs de son mariage.

Au-delà de tout cela, renforcez constamment ce que Dieu dit de la vraie beauté dans la Bible. Dieu ne voit pas la beauté comme le monde—Il regarde au cœur (1 Samuel 16:7). Apprenez à votre fille à orner son cœur de force spirituelle, de sagesse, d’honneur et d’humilité (Proverbes 31:25; Tite 2:4-5; 1 Pierre 3:3-4). Bien sûr, elle doit aussi s’occuper de son apparence physique, mais pas en portant des vêtements provocateurs. Dieu dit qu’elle devrait s’habiller «d’une manière décente» (1 Timothée 2:9). Elle devrait apprendre à combiner une apparence physique modeste avec une véritable beauté spirituelle.

Dieu en offre tant, en matière d’instruction de valeur pour nos filles! Peu de gens ont, de fait, jamais compris combien les instructions de Dieu sont pratiques et applicables dans notre vie quotidienne. La Sainte Bible est le mode d’emploi de Dieu pour l’humanité. Elle donne les lois de la conduite humaine dont nous avons besoin pour une vie heureuse et abondante!

Sortez-la de l’étagère et commencez à l’utiliser.

5. Établir un exemple juste

Aucun père humain n’est parfait, mais avant que nous ne cherchions à façonner la vie de nos filles, nous ferions mieux d’agir nous-mêmes d’abord. L’enseignement est administré le plus efficacement en donnant simplement le bon exemple. Comme L. Hohman l’a exprimé dans son livre: «L’exemple parental est probablement le plus grand et seul facteur dans la formation. Ce que vous faites vous-même a une plus grande influence que tout ce que vous pourriez dire, particulièrement si vos actions démentent vos paroles. Vos enfants désireront inévitablement vous ressembler et agir comme vous» (op. cit.). Et quand votre fille grandira, pourrions-nous ajouter, elle épousera très probablement quelqu’un qui sera tout comme vous.

Soyez le genre d’homme que vous espérez la voir épouser un jour—un homme sincèrement humble qui se soumet à la loi de Dieu. Un homme avec le courage spirituel et la détermination nécessaires pour diriger sa famille de la façon dont Jésus-Christ conduit Son Église. Un homme qui aime sa femme, et fuit la convoitise sexuelle. Un homme de sacrifice et de service. Un travailleur acharné et un bon dispensateur de soins qui prend du temps pour sa femme et ses enfants—un bon père de famille. Un homme judicieux, plein de sagesse et de compréhension, qui s’appuie sur le conseil de Dieu—et qui prend le temps d’enseigner. Un bon communicateur—quelqu’un qui parle à Dieu, à sa femme et ses enfants.

Votre fille a désespérément besoin que vous soyez cet homme. Passez du temps avec elle, limitez les mauvaises influences du monde dans sa vie, faites preuve d’autorité et ayez de la décision—dirigez avec amour—et enseignez-la à partir du Manuel d’instruction de Dieu. Mais par-dessus tout, soyez l’homme avec qui vous désirez qu’elle soit pour le reste de sa vie.

Soyez vigilant!

Nous avons du pain sur la planche! Ce sera une lutte réelle, de temps en temps. En fait, il faut que nous nous réveillions chaque jour, préparés pour la bataille! «Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable» écrit Paul dans Éphésiens 6:11. Il faut que nous résistions au mal que nous voyons à tout moment dans ce monde, et donner à nos filles une fondation solide comme le roc pour s’y agripper ferme.

Paul continue: «C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté» [afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et ayant tout fait, pour résister (selon la King James)] (verset 13). Notez cela! Ayant tout fait pour rÉsister.

Donnez-lui tout ce que vous avez. Après tout, c’est votre fille. Elle est votre responsabilité. Vous devez être sobre et vigilant dans votre rôle à la maison ou bien Satan la dévorera (1 Pierre 5:8). Satan est vigilant dans sa détermination à détruire votre petite fille.

Ne devrions-nous pas d’autant plus être décidés à maintenir nos filles sur le droit et étroit chemin qui mène à la vie éternelle dans la Famille de Dieu? 

LA TROMPETTE EN BREF

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