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La fissure de l’Atlantique

La fissure de l’Atlantique

Il avait raison – Deuxième partie : L’Angleterre et l’Amérique

La suite provenant de La Grande-Bretagne a été prévenue !

Qui aurait cru, après la sauvagerie de la Deuxième Guerre mondiale, que l’Amérique et l’Allemagne deviendraient un jour des alliés ? Pourtant, peu après que la fumée de ce conflit majeur se soit dissipée, Washington et Bonn posèrent la fondation d’un partenariat rapproché. Les États-Unis ont établi le plan Marshal pour rebâtir l’Europe de l’Ouest, spécialement l’Allemagne, et l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) fut lancée, liant l’Europe et l’Amérique du Nord dans une alliance militaire.

La prophétie biblique montre que cette union était destinée, dès le début, à tomber en ruines. L’usure de la relation transatlantique que nous voyons aujourd’hui est l’avancement de sa ruine inévitable.

Herbert W. Armstrong était très familier avec les écritures de la Bible élucidant cette vérité. Sous sa direction, la Pure Vérité comprenait que l’alliance transatlantique allait éventuellement se rompre. « La reprise économique masque les divisions profondes qui doivent déchirer l’Alliance Atlantique, » écrivit la Pure Vérité dans son édition de septembre 1983.

Dans les décennies qui ont suivi la rédaction de cet article, la prophétie a grandement été accomplie.

‘ POUVONS-NOUS ACHETER L’AMOUR AVEC DE L’ARGENT ? ’

Au début de 1952, alors que l’Amérique commençait à permettre à l’Allemagne de se réarmer, la revue La Bonne Nouvelle de M. Armstrong expliqua pourquoi la décision était mal avisée :

« La question … fait trembler les observateurs prudents !

L’Amérique osera-t-elle armer l’Allemagne ?

« Pouvons-nous unir l’Europe et guider la machine militaire colossale que nous envisageons là-bas d’ici 1955 ? ...

Nos meilleurs généraux en Europe avertissent de façon inflexible que l’Allemagne est un risque calculé. Que pensera une Allemagne, armée avec l’aide de l’Amérique, de sa nouvelle puissance ? … Pourquoi les diplomates vont-ils penser que aujourd’hui les cœurs de la population en Allemagne sont différents d’hier ? Chacune de ces nations non-démocratiques, quand elles sont armées, se sont retournées contre nous. Nous sommes les nations ‘riches’ haïes, les nations ‘capitalistes’, les nations ‘impérialistes’.

« Le cœur du peuple Allemand … n’a pas été converti à notre façon de vivre. Si vraiment ils en étaient venus à nous aimer depuis leur défaite, pourquoi essaieraient-ils alors de tenter de négocier pour la domination en Europe, et menaceraient-ils de s’abstenir de supporter la cause de la démocratie contre la Russie ? Est-ce la façon dont l’amour se manifeste ? Pouvons-nous acheter l’amour avec de l’argent ? (La Bonne Nouvelle, avril 1952).

Cela fut écrit il y a plus de six décennies ! Déjà en 1952, l’Allemagne se démenait pour dominer l’Europe—et l’Amérique n’a pas compris ce que cela signifiait, ou a choisi de ne pas comprendre. C’était le but de l’Allemagne dès le début.

Notez cependant, comment cet article a mis l’accent sur le problème de l’Amérique qui tentait d’acheter « l’amour » des Allemands. La prophétie révèle que cette tendance spécifique, qui est devenue considérablement plus forte dans les décennies qui ont suivi, était condamnée dès le départ.

La Pure Vérité a écrit ceci en février 1956 : « L’Amérique semble attachée à l’idée qu’elle peut acheter des amis et des alliés autour du monde avec de l’argent comptant américain. Nous avons l’intention de conserver nos amis des autres nations en leur fournissant généreusement de l’argent et des armes. Mais ça ne fonctionne pas ! »

La véracité de cette déclaration est indéniable aujourd’hui. Considérez les milliards de dollars que Washington a dépensés pour tenter d’acheter des alliés comme le Pakistan, l’Égypte et l’Afghanistan—des nations qui marchent néanmoins vers le radicalisme. L’argent américain a été pompé dans plusieurs causes d’Amérique du Sud, d’Asie et de plusieurs autres arènes. Mais aucunes de ces largesses n’ont augmenté le support pour les politiques américaines ou lui a fait gagner une once de respect. L’argent ne parle pas. Maintenant l’Amérique est à court d’argent et elle est actuellement devenue désespérément dépendante des fonds étranger pour supporter son économie brisée. Ces efforts humanitaires sont un piège.

Mais la prophétie biblique pointe particulièrement vers le danger de l’Amérique recherchant une alliance avec l’Allemagne. Vous pouvez lire les écritures spécifiques contenant ces prophéties bibliques dans notre brochure Nahum : Une prophétie du temps de la fin pour l’Allemagne. (Toute notre littérature est gratuite sur demande).

Les écritures révèlent que l’Amérique essaierait d’abord de renforcer cette relation vouée à l’échec en y injectant des dollars, comme l’article de la Pure Vérité cité plus haut le disait. Tard dans les années 1990 et tôt dans les 2000, cette impulsion mena l’Amérique—sous les auspices de l’otan—à agir comme le laquais volontaire de l’Allemagne dans la terrible Guerre des Balkans. Le désir des États-Unis de plaire à l’Allemagne dans ces guerres a fini par mettre en pièces la république de Yougoslavie, et transformer les anciens états Yougoslaves en colonies virtuelles de l’empire naissant de l’UE conduite par l’Allemagne.

Le 1er décembre 2009, l’ambassadeur américain en Allemagne a déclaré publiquement, que l’Allemagne est « le plus important allié de Washington ». Il a dit, « Nous avons besoin de partenaires forts—et nulle part y a-t-il de meilleurs partenaires engagés, qu’en Europe. Et l’Allemagne est le centre de gravité de l’Union européenne ».

Le 2 février 2013, le vice-président Joe Biden a fait écho à ces sentiments dans son important discours aux dirigeants européens à la Conférence de Sécurité de Munich : « En bref, le président Obama et moi continuons de croire que l’Europe est la pierre angulaire de notre engagement avec le reste du monde, et le catalyseur de notre coopération globale. C’est aussi simple que ça ».

« Une Europe puissante et efficace est dans les intérêts profonds de l’Amérique, et je peux ajouter, présomptueusement, dans les intérêts du monde, » a dit Biden. « L’Europe demeure le partenaire de premier recours indispensable de l’Amérique, » continua-t-il.

L’Amérique ne se tourne plus vers la Grande-Bretagne et son Commonwealth pour du support. Au lieu, les leaders américains essayent de bâtir l’Europe. Même le président Barak Obama presse les Européens d’assumer « le fardeau du leadership global ». L’Amérique a une confiance totale en l’Europe et voit la relation comme étant mutuellement bénéfique. Cependant, l’Europe a un point de vue différent.

‘UNE RELATION PLUS ÉQUILIBRÉE’

À l’inauguration du président Obama, le commissaire aux Affaires Extérieures de l’Europe a dit qu’il anticipait « une relation plus équilibrée » entre l’Europe et l’Amérique, il voulait dire équilibrée en faveur de plus de pouvoir pour l’Europe et moins pour l’Amérique.

Et tout comme l’avait prédit M. Armstrong, l’antipathie de l’UE pour l’Amérique est devenue plus évidente dans l’ombre de la crise économique globale qui s’est produite en 2008. L’Europe blâme le modèle économique anglo-américain pour la crise. Elle a pris des décisions draconiennes pour étouffer le leadership financier de New York et de Londres et transférer le centre financier global à Bruxelles/Berlin. Elle a saisi les rennes en tant que premier régulateur financier mondial, et a exigé des pénalités sévères aux compagnies américaines géantes incluant Intel, Google et Microsoft, forçant ces firmes à jouer selon les règles européennes. En conséquence directe du crash économique, toutes les nations du G-20 se sont entendues pour permettre au Conseil de Stabilité Financière contrôlé par l’UE d’influencer leurs économies.

L’année 2013 a commencé avec l’annonce par l’UE et les États-Unis qu’ils débuteraient les pourparlers pour bâtir un accord transatlantique—quelque chose qui a souvent été appelé « un otan économique ». Les négociations seront laborieuses, mais si elles ont du succès, elles lieront ensemble les économies de l’Amérique et de l’Europe. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso a dit lors d’une conférence de presse, le 13 février 2013, que « cette négociation établira les standards—non seulement de nos futurs échanges et investissements bilatéraux, incluant les questions régulatrices, mais aussi pour le développement des règles d’échange globales ».

Au premier coup d’œil, ce développement semble mutuellement favorable, mais un tel accord pourrait s’avérer fatal pour la souveraineté économique de l’Amérique. Les propositions disent que les lois régissant ce nouvel accord transatlantique seraient préparées par un conseil conjoint de représentants de niveau sénior du « Secrétariat général de la Commission de l’Union européenne et du bureau Américain pour l’information et le règlement des affaires ». Ceci transférerait effectivement certains niveaux de souveraineté américaine à un Conseil de coopération de règlementation transatlantique. Ceci pourrait être un énorme développement. Une fois que l’Amérique et l’UE ont établi un standard, il deviendrait effectivement le standard mondial parce que les autres nations devraient s’y conformer si elles veulent faire des échanges avec les États-Unis et l’UE. Et si l’Europe gagne la main haute dans les négociations—et l’Europe est experte à gagner la main haute—alors l’UE donnera le pas au niveau global.

L’Amérique s’est déjà soumise elle-même à la règle économique de l’Europe. Elle a mis énormément de foi dans la bienfaisance de l’Europe et dans son sens de la justice.

Où cela mène-t-il ? Encore une fois, allons consulter les prévisions guidées prophétiquement de la Pure Vérité de M. Armstrong pour l’étonnante réponse !

UN REMOUS TURBULENT

La Pure Vérité de mars 1974 disait, « L’antagonisme européen envers les États-Unis et ses politiques est maintenant clairement visible. Les prochaines années amèneront plus de divergences d’opinion, de conflits d’intérêts et, par moments, une hostilité ouverte entre les États-Unis et l’Europe. L’Europe—incluant (alors) l’Allemagne de l’Ouest—devra bâtir ses propres forces armées unifiées, incluant des armes nucléaires. Les forces religieuses et politiques joueront un rôle clé dans l’avenir ».

La tendance qui a débuté avec les guerres des Balkans—l’Europe utilisant la puissance américaine via l’otan de façon à servir ses propres intérêts—continue. Les machinations de l’Europe ont radicalement transformé l’otan de son rôle original de protecteur et défenseurs des démocraties des États-Unis, de la Grande-Bretagne, du Canada et de l’Europe de l’Ouest. Maintenant elle est de plus en plus liée à l’UE qui poursuit ses objectifs clandestins romains/teutoniques pour bâtir un empire européen.

Les États-Unis ont, jusqu’à ce jour, prêté leur appuis à de telles causes sans grande objection. Et maintenant les objectifs militaires de l’Allemagne sont de plus en plus inter-reliés dans les nouveaux « concepts stratégiques » de l’otan.

En surface, la relation entre les États-Unis et l’Allemagne semble souvent placide. Mais les courants sous-jacent de ce que M. Armstrong a appelé les « conflits d’intérêts » et les « hostilités absolues » deviennent toujours plus turbulents.

Les turbulences sont devenues particulièrement sévères depuis 2013, quand les révélations émergèrent que l’Agence de sécurité nationale (nsa) des États-Unis espionnait largement l’Allemagne, incluant des lignes d’écoute sur le téléphone de la chancelière Angela Merkel, et collectait des montagnes de données digitales sur les Allemands. Certains rejettent ces révélations comme insignifiantes. Mais elles ont causé la plus grande crise de confiance dans les relations entre l’Allemagne et les États-Unis depuis plusieurs décennies.

La société allemande—qui est hautement sensible à la question de la protection des données—a fortement réagit aux nouvelles de la surveillance de la nsa. En juillet 2013, un sondage ard auprès de la population allemande montre que sa confiance dans les États-Unis a plongée de 76 pour cent en novembre 2009 à 49 pour cent. En novembre de cette année-là, le nombre d’Allemands qui croyaient que l’Amérique était un partenaire fiable pour l’Allemagne se trouvait à seulement 35 pour cent. Plus de 60 pour cent des Allemands voient Edward Snowden—l’homme qui a illégalement exposé l’espionnage de l’Amérique sur l’Allemagne—comme un héro. En fait, puisque les services d’espionnage américains ont l’avantage technologique, le gouvernement allemand a maintenu une coopération continue avec Washington. Mais Berlin fait maintenant des efforts concertés pour changer la fondation légale de cette coopération.

Les révélations de la nsa n’étaient pas et de loin l’origine de la fissure dans les relations entre l’Allemagne et les États-Unis, mais elles l’ont beaucoup élargie.

UNE PUISSANCE NUCLÉAIRE ?

Considérez cette inquiétude supplémentaire : Sous les auspices de l’otan, les États-Unis ont entreposé des centaines de bombes nucléaires à gravité B-61 dans les pays européens. « Les États-Unis ont fourni environ 480 bombes thermonucléaires B-61 à cinq états soi-disant ‘non-nucléaires’, incluant la Belgique, l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas et la Turquie, » a écrit le Global Research en février 2010.

À mesure que l’Europe démantèle l’otan, nous ne devrions pas être surpris si elle s’empare de ces armes nucléaires aussi ! Les forces aériennes de chacun de ces pays de l’otan comptent du personnel entrainé pour armer et lancer ce matériel. La fusion croissante des objectifs de défense partagés par l’otan et l’UE a contribué au retrait rapide des forces américaines d’Europe. Ceci enlève les obstacles devant l’Europe pour déployer une force internationale, armée de bombes nucléaires.

Qu’est-ce que M. Armstrong avait à dire au sujet de cette possibilité ? Il a courageusement parlé au sujet des armes de destruction massive que l’Amérique a entreposées en Europe.

« Vous pouvez être certains que les dirigeants de l’Europe de l’Ouest se consultent de façon urgente et secrète, sur la façon, et à quelle vitesse ils peuvent s’unir et construire une force militaire européenne unifiée afin qu’ils puissent se défendre eux-mêmes ! » M. Armstrong écrivit dans la Pure Vérité d’avril 1980 : « Et ils ne seront plus obligés de céder docilement à la Russie ! Et qui vont-ils blâmer pour leur humiliation et la nécessité d’avoir une Europe unie, ayant un gouvernement uni, une monnaie commune, et une force militaire unifiée aussi grande ou plus grande que celle de l’urss ou des États-Unis ? Ils vont blâmer les États-Unis ! Et quand ils seront assez forts pour se défendre eux-mêmes, … ils vont d’abord attaquer la Grande-Bretagne pour avoir soutenu fermement les États-Unis, et ensuite ils vont renvoyer un lot de bombes à hydrogène que les États-Unis entreposent en ce moment en Europe ! »…

Ceci est le destin ultime et choquant de la relation américano-européenne !

L’Europe moderne croît rapidement indépendamment des États-Unis et renforce sa position en tant que puissance mondiale, tout comme la Pure Vérité l’a prophétisée. La division croissante entre les États-Unis et l’UE fait pencher la balance du pouvoir de façon décisive en faveur de l’Europe—particulièrement en faveur de l’Allemagne. Ceci devrait déclencher l’alarme la plus urgente parmi les dirigeants américains, s’ils savaient seulement où cela les mènera ! Ils ignorent les avertissements de M. Armstrong à leur propre péril.  

La suite sur L’infiltration communiste de l’Amérique a été prophétisée